J’ai trouvé Kavita par hasard en parcourant Reddit. Kavita se présente comme le Plex des ebooks. Il est vrai que la philosophie et l’interface ressemblent à Plex.
Kavita accepte les cbz, les cbr, les epub et les pdf.
C’est très facile à installer (conteneur Docker) et un peu plus compliqué de s’y retrouver une fois les médias « indexés »: En effet, selon le type de document (cbz, epub et pdf), la boucle d’indexation est différente. Toute l’indexation passe par le nom du fichier sauf pour quand certaines metadata sont présentes dans le fichier. Ca peut faire un beau désordre dans l’affichage… J’ai dû renommer en masse pas mal de mes livres mais je suis content du résultat 🙂
Un petit article rapide (et surtout un dessin) pour vous montrer comment j’ai totalement automatisé mon processus d’ajout de films et séries (pour moi et pour mes utilisateurs).
Le schéma se lit de bas en haut. Quelques explications à la suite…
Tout commence par Overseerr qui est le portail de demandes pour les films et les séries. Overseer peut récupérer automatiquement les users Plex et la connexion se fait avec le compte Plex de l’utilisateur, rien de plus simple.
On fait son marché ici. On peut préciser des tags (MULTI pour du multilangues), l’interface est très propre. Ca marche avec Docker. Overseer va orienter les requêtes vers Radarr ou Sonarr selon le type de demande (Film ou Série).
Radarr permet de récupérer les films demandés arrivant directement de Overseerr. Il est possible de demander aussi directement des films dans Radarr.
Sonarr quand à lui permet de récupérer les séries, les deux applications sont quasiment des clones.
Radarr et Sonar (qui fonctionnent très bien avec Docker) vont rechercher les torrents sur tout un tas de sites de torrents qui sont gérés par l’indexeur de sites de torrents Jackett (Docker). La magie de tout cela est que Radarr et Sonarr scrutent périodiquement (plusieurs fois par heure) toutes les nouvelles publications de torrents pour enclencher un téléchargement dès l’apparition d’un torrent correspondant à une recherche. De plus, si un nouveau torrent propose une version plus conforme à vos paramètres de recherche (spécifiques ou par défaut), par exemple du MULTI, du 4K ou un encodage plus performant, il va remplacer le média existant par le nouveau média.
Les sites que j’utilise configurés dans Jackett:
La mise à jour des url des sites est automatique. Il faut paramétrer les sections qui vous intéressent pour chaque site (des choix prédéfinis sont proposés).
Certains sites sont protégés par Cloudflare (par exemple yggtorrent). Il est nécessaire d’avoir un module permettant de challenger Cloudflare, pour cela j’ai ajouté FlareSolverr (Docker) qui permet de résoudre les challenges (gros conteneur Docker).
J’ai également ajouté le module Bazarr (Docker) qui récupère automatiquement les sous-titres sur différents sites (en effet, je regarde systématiquement en VO, films comme séries).
A signaler, je tiens à jour une liste sur TMDB des films passés en revue au « Masque et la plume« , les films de cette liste (publique) sont automatiquement importés lors de l’ajout de films dans la liste.
Maintenant que Radarr et Sonarr ont toutes les informations pour télécharger les torrents, il leur faut un client de téléchargement, j’utilise pour cela un client sous Docker qui permet de passer sous les radars de HADOPI, rdt-client, un client AllDebrid qui fonctionne sous Docker que je recommande et que je décris ici (lien de parrainage).
Le média téléchargé, Radarr et Sonarr se débrouillent très bien pour le placer au bon endroit pour que votre serveur Plex le détecte et l’ajoute automatiquement à sa bibliothèque. A signaler que Overseerr prévient par mail le demandeur que sa requête est exécutée.
Il reste à regarder le tout, pour cela, j’utilise une Apple TV avec le client Plex (et parfois Infuse Pro, ça dépend).
On peut rajouter 2 modules intéressants (mais pas indispensables) au dispositif:
Tautulli (Docker).
Tautulli permet de contrôler ce qu’il se passe sur le serveur à tout instant: Qui lit quoi, à partir de quoi et d’avoir des statistiques sur l’utilisation en général. Mais ce n’est pas le plus intéressant: Je l’utilise surtout pour générer une Newsletter hebdomadaire pour mes utilisateurs avec toutes les nouveautés de la semaine. La newsletter est automatiquement générée et envoyée.
Exemple de Newsletter générée par Tautulli:
Et pour terminer, le module qui est certainement le module le plus complexe à paramétrer: Plex Meta Manager (Docker).
Plex Meta Manager permet (entre autres choses) de créer des collections de médias en fonction de listes existantes sur différents site de critiques de films/séries. Ce module permet aussi de paramétrer la modification des affiches de films pour indiquer des éléments supplémentaires. Par exemple la définition media (FHD, 4K, SD) ou une information indiquant que vous allez supprimer prochainement le média en question (car oui, tout ça prend de la place !).
Voici un exemple d’affichage des collections de films qui m’intéressent. Ces collections sont gérées automatiquement. Vous pouvez créer aussi vos propres règles et avoir vos propres collections automatiques. Ainsi, on peut voir sur cette copie d’écran la collection « Le Masque et la Plume » qui provient directement de la liste que je tiens à jour sur TMDB. Un simple ajout sur TMDB dans cette liste met à jour (ou mettra à jour) la collection Plex dès que le films sera dispo quelque part…
Quelques exemples de personnalisation automatique d’affiches de film (tout est paramètrable).
Voilà, j’espère que cet article vous aura inspiré ! Si vous avez d’autres modules chouettes à ajouter, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !
Il faudrait être geek aveugle pour ne pas remarquer l’incursion des devices connectés pour la maison dans notre univers techno.
Les 3 grands (Apple, Amazon et Google) se battent pour mettre en avant leurs assistants et leurs protocoles.
J’avais acheté il y a plusieurs années un Google Home Mini. Tout seul, le truc ne servait pas à grand chose, je ne m’en suis jamais vraiment servi (je viens de le revendre pour 15€).
Depuis plusieurs mois maintenant (disons 12 mois à peu près), j’ai un mixte de Alexa et Homekit (le système Apple) à la maison:
Je commande à la voix les éclairages et différents bidules et c’est Alexa qui s’exécute. Par contre tous les automatismes (allumage sur détection de mouvement ou seuils lumineux) se font avec Homekit. Ce système me donne assez satisfaction, conjuguant le meilleur des deux mondes ou presque…
Presque car il subsiste quand même des inconvénients !
En effet, j’ai parfois des problèmes de remontées d’état dans Homekit: Quand on allume avec Alexa, Homekit ne voit pas toujours que c’est allumé (ce problème est rare et pas bien gênant mais il froisse mon côté perfectionniste).
Ce qui me gêne également est de fournir de la data à Amazon sur mes faits et gestes. En effet, ce point là ne me perturbait pas trop jusqu’à l’écoute du Podcast « Tech Café Domotique » où cet aspect des choses a été abordé. Il suffit effectivement de faire un test simple. la maison connectée avec internet coupé ne fonctionne plus avec Amazon Alexa. Elle continue de fonctionner avec Homekit (mais sans Siri, l’assistant vocal). Bref, j’ai plus confiance en Apple qu’en les deux autres sur la protection de mes données).
Pour toutes ces petites choses, j’ai décidé de basculer toute ma modeste maison connectée sous Homekit, le système d’Apple. Cela tombe bien, Apple vient de sortir des adorables petites boules appelées Homepod Mini à peu près abordables et qui vont me permettre de commander à la voix la plupart des « déclencheurs ». Homekit pouvant être aussi commandé à partir d’un Mac, d’un Iphone, d’un Ipad ou même d’uneApple Watch, je suis sûr d’avoir toujours tout sous la main.
Pour savoir de quoi on parle, j’ai le matériel connecté suivant:
16 lampes
8 prises électriques
3 caméras
15 capteurs (mouvement, lumière, température)
2 boutons poussoirs
2 interrupteurs
1 Apple TV 4K et 3 Homepod mini (et aussi 2 Alexa).
J’ai donc un peu d’expérience sur le sujet et je vais vous balancer ici quelques conseils qui peuvent vous éviter de partir sur de mauvaises pistes (pistes que j’ai bien sur essayées !)
Acheter en priorité des accessoires Homekit. C’est généralement un peu plus cher et on ne trouve pas forcément tous les accessoires voulus.
Sélectionner des éléments qui n’ont pas besoin de Hub du fabricant pour fonctionner (idéalement, le matériel avec le QR Code Homekit directement sur le device, c’est parfait)
Utiliser uniquement Homebridge pour les éléments exotiques (Balance Withings connectée, plugin météo). Homebridge peut s’installer directement en package sur un NAS Synology ou alors en conteneur Docker (ou même sur un Raspberry). J’ai essayé les 3 et j’ai finalement choisi le package Synology. Homekit marche vraiment bien mais rajoute une couche dont il convient de réduire l’épaisseur au minimum (temps de réponse, plugin à mettre à jour)
Il n’y a pas de problème pour allumer automatiquement des lumières, c’est pour les éteindre que cela se complique. En effet, trouver le bon déclencheur ou la bonne non-détection de mouvement en fonction de certains critères est parfois compliqué. Cela peut engendrer des effets de bord surprenant dus au temps de réaction de certains capteurs (notamment détection de lumière). Il faut prendre en compte également qu’un détecteur de mouvement n’est pas un détecteur de présence …
Ne pas hésiter à utiliser les capteurs de mouvement intégrés des caméras. Ainsi j’ai un scénario de bienvenue qui s’exécute lorsque j’arrive chez moi et qu’il fait nuit: Ce scénario se déclenche à l’ouverture de la porte d’entrée et allume les lumières de l’entrée. Je ne veux pas que ce scénario s’exécute lorsque je sors de chez moi (et que j’ouvre la porte pour sortir). je teste donc que la caméra de l’entrée ne détecte pas de mouvement au moment où la porte s’ouvre.
Procéder par itération: Homekit permet une programmation assez poussée et vraiment très séduisante avec Shortcuts laissant libre court à tous les scénarios ou presque. Pour ma part, j’ai par exemple certaines lumières qui s’allument avec une couleur qui dépend de la météo prévue. Ne pas développer tout de suite le scénario de 50 lignes mais l’augmenter au fur et à mesure que vous le stabilisez. Encore une fois, c’est souvent l’extinction qui est la plus ardue.
User et abuser du plugin Homebridge « Dummy Switch ». Ce truc va vous sauver la vie ! En effet, il permet de « fixer » un état persistant dans la configuration Homekit. Vous pouvez par exemple tester la valeur de ce switch virtuel avant de faire une action.
Ne pas conjuguer plusieurs protocoles. En effet, beaucoup de devices connectés sont compatibles avec les 3 ténors cités en introduction. Même si la cohabitation marche plutôt bien, choisir un système unique. Pour ma part, je vais réserver mes périphériques Alexa pour les questions d’ordre général (en quelle année a eu lieu la bataille de Marignan ?) et Homekit (Siri) pour les actions sur la maison.
Le graal étant la maison « automatique », privilégier les automatismes plutôt que les actions à la voix ou à la watch 🙂
Se tenir à une même nomenclature pour tous les objets. Par exemple, appeler toutes les lumières des plafonds avec « Plafond » dans le nom (et pas « Plafond », « Luminaire » ou « Lustre » suivant la pièce). Ainsi harmonisés, il est plus facile de commander à la voix.
Avec Homekit, ne pas agir directement sur des objets dans les automatisations mais plutôt sur des scènes. cela permet de conserver les automatisations intactes quand les objets sont modifiés. Ainsi, au lieu d’allumer simplement une lampe, créer une scène qui va allumer la lampe et une automatisation qui va appeler la scène.
Je regardais L’âge de cristal (Logan’s Run) quand j’avais une douzaine d’années (wikipedia me dit même que j’avais 13 ans …). A l’époque, elle passait pas mal et je la trouvais très « crédible ». L’héroïne très court vêtue, les petits effets spéciaux et des scénarios simples. Les épisodes se regardent dans n’importe quel ordre (il faut juste commencer par le premier, pas de cliffhanger, juste de la « bonne » série de l’époque 1978…
Autant vous le dire, la série a très très mal vieilli ! Même plus que ça … Les maquettes bidons qui ne trompent personne, les murs en carton qui tremblent, les véhicules imitation coussin d’air, les pistolets laser avec des rayons bizarres… Regarder les 14 épisodes de 47 minutes relève du défi (je l’ai relevé !). A part le premier épisode, je ne me souvenais de rien du tout et c’est tant mieux … Quelques épisodes ayant scénario un peu plus élaboré (voyage dans le temps par exemple) sont intéressants … pour l’époque (1978) … De nos jours les inconvénients du voyage dans le temps sont des classiques éprouvés en science-fiction. Reste la fille, toujours habillée pareil (d’ailleurs, en 14 épisodes, pas un accroc à sa tunique, bravo !) et le robot androïde REM (dont l’humour et la susceptibilité sont intéressants).
En bref, on passera son chemin sauf à vouloir retrouver un peu de nostalgie d’enfance ou bien faire une étude sur l’évolution des effets spéciaux en cinéma !
Je viens de terminer les 94 épisodes (3 saisons) de la série Au nom de la loi qui a enchanté mon enfance. J’avais 4 ou 5 ans quand je regardais les aventures de Josh Randall… J’avais remarqué à l’époque qu’il y avait un grand poster de lui dans la baraque foraine de tir-pipes quand la foire s’installait proche de notre domicile, c’était toujours un plaisir de passer devant avec ma maman puis de retrouver Josh à la télé entre Flipper le dauphin et Skippy le kangourou.
Les épisodes font 25 minutes et sont en noir et blanc (la série a été diffusée à l’origine entre 1958 et 1961).
Les 3 saisons sont toutes assez différentes mais toutes mettent en valeur le jeune acteur qu’était Steve McQueen. C’est d’ailleurs « Au nom de la loi » qui va lancer sa carrière… La première saison est entièrement dédiée au personnage de Josh Randall dans son métier de chasseur de prime dans les années 1860-1870 dans l’ouest américain. La seconde saison, Josh Randall est accompagné d’un rookie dans le métier, ce qui donne un peu de variété aux histoires. La dernière saison est un retour au personnage de Randall seul mais ses missions changent: il vole plutôt au secours de la veuve et de l’orphelin. On y voit également moins de méchants et plus de jolies filles…
Josh Randall est toujours habillé avec des couleurs claires (c’est le gentil) et ne se sépare jamais de sa Winchester à canon et crosse sciés.
Bref, pas de quoi rivaliser avec les séries actuelles, c’est sûr … Mais pour moi, c’était une sorte d’hommage que je me devais de rendre à mon héros d’enfance !
Une courte randonnée (14 km, 310m de dénivelé) qui vous fera passer auprès de belles chaumières par des petites routes on ne peut plus tranquilles. Environ 60% de sous-bois (très agréable par temps de canicule) et le reste en chemin et macadam (mais très peu fréquenté). De belles vues (mais rares) sur ce demi cercle parfait au sud de Tancarville.
La partie »retour vers l’est » est aussi appelée « Route des chaumières » et effectivement, c’est vraiment l’habitation typique du coin (bien que ce ne soit absolument pas ma tasse de thé comme type d’habitation).
Une belle randonnée, pas très exigeante ni technique au départ de Bouquelon (petit parking près de l’église). Pour télécharger la randonnée, c’est ici.
A une petite heure en voiture du Havre (en prenant l’autoroute A13), se trouve un très beau spot de randonnée alliant sentiers techniques et belles vues majestueuses sur la Seine. C’est une belle randonnée à faire vers la fin du printemps ou en été, alors qu’il commence à y avoir du soleil…90% de la randonnée se fait en sous-bois. La randonnée est assez technique et ne convient pas aux enfants. De plus, soyez prudent, j’y ai rencontré 2 connards motards « amoureux de la nature » qui n’avaient rien à faire à cet endroit (et qui le savaient très bien).
On passe près des grottes d’Orival qui sont une curiosité (sans plus, faut pas venir exprès pour ça) et le chemin passe à flanc de falaise offrant de très belles vues.
La randonnée, en boucle, fait 13,4 km pour 480m de dénivelé. Prévoyez de bonnes chaussures car c’est très calcaire et rocailleux. Il y a quelques belles montées à couper le souffle ainsi que des descentes dans des pierres où l’on apprécie avoir des bâtons de randonnée pour s’aider.
En partant avant midi, on peut s’offrir un petit pique nique avec une belle vue.
La description de la randonnée (carte, téléchargement du gpx) est ici
M.A.S.H., c’est un monument de la télévision américaine. Série TV sortie en 1972, M.A.S.H. relate la vie d’une équipe de chirurgiens et d’infirmières sur le front de la guerre de Corée. Sur le style de la comédie, nous suivons la vie de ce groupe de personnes au cours des 11 saisons et 251 épisodes… car oui, avant de s’aventurer dans cette magnifique série, prenez bien conscience de « l’investissement » que cela représente !
Petite histoire M.A.S.H. fait suite au succès rencontré par le film du même nom (palme d’or à Cannes en 1970). Elle est du style « drame médical » mais basée en partie (du moins pour les premiers épisodes) sur l’expérience vécue par des médecins d’une unité M.A.S.H. (Mobile Army Surgical Hospital). La série est basée sur peu de personnages et se déroule quasiment tout en huis-clos dans le campement de l’hôpital. Je regardais M.A.S.H. à la télévision lorsque j’avais une douzaine d’années. A cet âge-là, on ne la regarde qu’au premier degré…mais j’avais été conquis par les facétieux chirurgiens.
La série TV Chaque épisode (25 minutes) est une tranche de vie du campement M.A.S.H. Les épisodes sont indépendants les uns des autres: Pas de cliffhanger de la mort ni de suspens qui tue à la fin de chaque épisode. Non, ici, vous apprenez à connaître les personnages tout au long de ces 11 saisons. Vous les verrez vieillir (et oui, en 11 ans ça arrive). Les personnages sont tous attachants, y compris ceux qui sont désagréables (la série est assez bienveillante !). Il y a clairement 3 époques lors de ces 11 saisons. En effet, même si des personnages sont inamovibles (Hawkeye, Houlihan, William Mulcahy et Klinger), certains caractères disparaissent au profit de nouveaux personnages (auxquels il va falloir se réhabituer…). La première époque concerne les 3 premières saisons. Le 4077th M.A.S.H. est commandé par le Lt-Colonel Blake. Le ton est clairement à la comédie. Les deux héros principaux (Hawkeye et Trapper sont les pitres de l’unité). Vient ensuite une période où Blake et Trapper font place à Potter et Hunnicut, celle-ci est un peu moins « bon enfant – cours d’école », le colonel Potter (Morgan) étant beaucoup plus strict…(saisons 4 et 5). La dernière période est provoquée par le départ de Burns (souffre douleur de Hawkeye et Hunnicut) et l’arrivée de l’excellent Major Winchester (saisons 6 à 11). Il est conseillé de regarder les saisons dans le bon ordre afin de respecter cette chronologie…
Le tournage a eu lieu en Californie (près de Santa Monica). Je n’ai pu me rendre sur les lieux alors que j’étais juste à côté: Les feux de novembre 2018 au nord de Los Angeles ont tout ravagé et il ne restait alors plus rien des lieux du tournage. depuis, le lieu a semble-t-il été restauré… J’ai retrouvé une ancienne vidéo du lieu d’origine tournée par un fan de la série:
Les acteurs sont tous délicieux (même si, comédie oblige, la caricature est omniprésente). Mon préféré est le héros du bout en bout, c’est à dire Hawkeye Pierce, chirurgien en chef talentueux mais quasiment objecteur de conscience. ce personnage est joué par Alan Alda. Ce rôle lui a valu une renommée dans tous les Etats-Unis. A chaque fois que j’ai pu demander à un américain de plus de 30 ans s’il connaissait cet acteur, il m’a été répondu qu’il était un homme encore très populaire aux US. Il est en effet encore présentateur d’une émission aux US à plus de 80 ans !
Les formats M.A.S.H. est disponible en France sous la forme de DVD (format 4/3, VO et VF). Ce format respecte en tout point le cadrage lors de la sortie de la série. Il existe depuis peu une édition HD 16/9 (VO St ENG) que l’on peu trouver sur le web assez facilement. Pour ma part, j’ai commencé la série en 4/3 VF pour la terminer en 16/9 HD VO (ST ENG). Le format 16/9 est plus agréable à notre oeil car c’est le format auquel nous sommes maintenant habitués. De plus, on s’aperçoit que s’il y a un léger recadrage dynamique de l’image, on y gagne en détails sur les côtés … Aussi étrange que cela puisse être, la série n’a pas tournée en 4/3 mais dans un format plus large et recadré en 4/3 pour la TV. L’édition 16/9 HD a pour origine le format du tournage. C’est la chaîne US Hulu qui est à l’origine de la diffusion en 16/9 (et ceci fait grand débat entre puristes de la série sur reddit…) Pour ma part, j’ai commencé à regarder en 4/3 français pour terminer en 16/9 HD (anglais sous-titré anglais). Même si je n’ai pas toutes les références US de l’époque (ni celles actuelles en fait …), la série est à peu près compréhensible en ENG – ST ENG pour ne pas perdre le fil de l’histoire tout en faisant l’impasse sur certains détails et subtilités de la langue…Seule petite ombre au tableau, la version US possède des rires en off (absents dans la VF)
Pour terminer Depuis, j’ai décidé de me lancer dans la lecture du roman qui a tout inspiré (Mash: A Novel About Three Army Doctors écrit par Richard Hooker), livre qui n’a pas été traduit en français.
Une série très attachante, un dernier épisode de près de 2 heures qui est un des meilleurs qui soit parmi les 11 saisons (une des meilleures audiences de la TV US), M.A.S.H. vous offrira un divertissement sans prise de tête, avec des épisodes courts faciles à caser dans un emploi du temps, des personnages très attachants, sans addiction qui vous pousse à absolument regarder l’épisode suivant…
Peut-être vous un peu comme moi ? Cela vous arrive de temps d’avoir à télécharger du contenu (magazine, série ou même film) sur des sites qui vous proposent un téléchargement gratuit mais bridé ou un téléchargement illimité et rapide mais payant… Quand je dis bridé, c’est souvent à la fois en nombre de téléchargements par 24h (parfois 1 seul) et avec un débit famélique … Vous iriez bien de vos quelques euros par mois pour gagner du temps mais il se trouve que ces sites sont assez nombreux et que vos téléchargements vous amènent à télécharger sur plusieurs sites ce qui augmente d’autant la facture.
Il existe pourtant une solution qui sans vous faire payer plein pot chaque site de téléchargement, va vous permettre d’accéder à leurs offres premium (pas de limite, pas d’attente et vitesse maximum): Il s’agit des débrideurs.
Qu’est qu’un débrideur ?
Un débrideur est un site qui va exécuter pour vous le téléchargement du (des) fichier(s) convoités, moyennant un abonnement mensuel très modique. En effet, les concepteurs de débrideurs misent sur le fait que tout le monde ne télécharge pas en même temps sur ce genre de site… Ils achètent donc des accès premiums sur ces sites de téléchargement et en quelque sorte, ils vous louent cet accès pour que puissiez télécharger comme si vous y étiez abonné en personne. C’est malin car tout le monde y gagne …(ou presque). Le débrideur vous fait payer 4 euros par mois (ou 9 euros pour 3 mois … C’est dégressif) et vous donne l’accès à des dizaines de sites de téléchargement en premium. Vous en profitez au lieu de payer un accès premium à plein de sites différents, ce que dans les faits, vous ne feriez jamais (car bien trop cher !). Dans la pratique, vous indiquez au débrideur le lien qui vous intéresse et celui-ci vous retourne un autre lien de téléchargement vers une connexion premium non bridée: Finis les téléchargements interminables, les temps d’attente, etc … La manipulation sur le site du débrideur est très rapide, moins de 2 secondes … un copier-coller…
Mon débrideur (qui fait en plus les torrents)
Depuis maintenant 6 mois, je suis chez alldebrid.fr (lien de parrainage) qui propose les hébergeurs suivants (liste mise à jour assez souvent):
On voit que tous les ténors des plateformes de téléchargement (et de streaming) sont répertoriés. Et tout cela est accessible pour presque rien… Pour ma part, il ne manque qu’un seul site sur lequel je voudrais pouvoir télécharger en débridé, c’est Novafile.com… Pour le reste, c’est du sans faute. Le service n’est jamais tombé en panne ces 6 derniers mois (à ma connaissance) et il n’y a pas de temps d’attente.
Cerise sur le gateau, ALLDebrid permet également de télécharger des torrents sans vous imposer de quota: Il télécharge à votre place le torrent que vous lui indiquez et vous fourni un lien de téléchargement direct pour récupérer le fichier 🙂 . Cela marche aussi bien pour les trackers publics que privés (dans ce dernier cas, vous fournissez un fichier torrent personnalisé mais cela n’impacte pas sur votre quota de téléchargement). dans la plupart des cas, le torrent est déjà disponible sur AllDebrid car déjà demandé par un autre client.
Pour ma part, j’utilise beaucoup le mode torrent de AllDebrid. Il existe même un client de téléchargement que vous pouvez intégrer à Sonarr et Radarr (au standard Qtorrent): RDTclient (image docker compatible avec Synology). Tout est ici : https://github.com/rogerfar/rdt-client. Ce client fonctionne évidemment très bien en dehors de ces deux applications pré-citées.
Où faire son marché ?
Il y a pléthore de sites qui vous proposent des liens vers des films, des séries, des magazines, des BD. Il y en a pour tous les goûts et toutes les qualités (HD, 3D, 4K, etc). Tous ces liens peuvent être débridés avec un débrideur. Pour vous faire une idée, en voici une (petite) poignée:
Vous allez me dire… Quand j’accède à ces sites, je vois effectivement plein de choses alléchantes à télécharger mais bonjour la publicité … Je vous renvoie alors à mon article sur le Pi-Hole qui justement va mettre toute cette pub à la poubelle avant même qu’elle arrive chez vous !
Alldebrid vous permet également de télécharger les vidéos des sites de streaming dont voici la liste:
API pour Synology et sites de streaming
Si vous voulez pousser encore plus loin l’automatisation de cette récupération de contenu, Alldebrid.fr (lien de parrainage) propose une API qui vous permet de télécharger à partir de votre client de téléchargement préféré (en gros, vous pouvez enquiller les liens à télécharger dans une file d’attente et votre programme de téléchargement s’occupe de tout). Le débrideur permet même la conversion de magnets et torrent et effectue le téléchargement du torrent pour vous si vous le souhaitez ! Je suis ravi car l’API proposée par Alldebrid est compatible avec Chrome, Firefox, et surtout … Synology (entre autres).
Conclusion
Alldebrid est une chouette plateforme qui m’a fait gagner un temps fou depuis 6 mois que je l’ai adoptée. Pour ma part, je renouvelle mon abonnement tous les 3 mois (la reconduction n’est pas tacite et c’est très bien comme ça !). Ainsi, si le débrideur met la clé sous la porte, je ne perd que 8,99 € (au maximum).
reddit se définit lui-même très modestement « le portail de l’internet »… En fait, il s’git principalement d’un forum (reddit) constitué de sous-forums thématiques (subreddit). D’après
Comment ça marche ?
Tout le monde peut s’inscrire sur reddit, il suffit d’une adresse email. La plupart des sous-forums sont accessibles sans modération, c’est à dire que vous pouvez vous « abonner » à un subreddit sans avoir reçu d’autorisation ou sans faire de demande préalable. Dans un subreddit, vous pouvez lire toutes les contributions (texte, photo, vidéo), tous les avis, toutes les questions (et les réponses) posées par les gens abonnés au subreddit. Les contributions les plus populaires sont mises en avant dans le subreddit (la popularité est « votée » par les abonnés). reddit est disponible sur votre navigateur web mais aussi sous forme d’application pour appareils mobiles.
Quels sont les thèmes des sub-reddit ?
Alors là, je crois qu’il existe des subreddit pour tous les sujets, toutes les passions et tous les « vices »: Des problèmes sociaux à la réalité virtuelle en passant par l’aviation et le sexe ! La langue utilisée est principalement l’anglais mais des subreddit particuliers peuvent avoir leur langue à eux … Pour le subreddit r/LeHavre, le français est la langue principale. Car oui, personne ne vous a attendu, le subreddit pour Le Havre existe depuis 5 ans ! Il existe également un subreddit r/Normandie…
Je ne trouve pas le subreddit sur un sujet particulier !
Au cas où vous ne trouveriez pas votre bonheur dans les subreddits existants, vous pouvez toujours créer le votre. Pour cela, il vous suffit d’avoir plus de 30 jours d’ancienneté et d’avoir montré un peu de bienveillance lors de vos participations dans les subreddits auxquels vous êtes abonné. En effet, une composante non négligeable de reddit est la bienveillance et vous obtenez des points de « karma » qui vous permettent une certaine reconnaissance et vous ouvrent des possibilités.
En conclusion
reddit est un formidable outil. Je m’en sers principalement pour rechercher et apporter des réponses sur des sujets « techniques » (restons modeste !) mais je suis abonné aux subreddit concernant Le Havre et sa région. L’interface est un peu déroutante de prime abord mais on s’y fait très vite et même … on devient vite accro (c’est mon cas depuis plus de 3 ans) ! N’hésitez pas à participer, venez me rejoindre, cela ne coûte rien !
J’aime bien les catalogues Manufrance. Feuilleter mes catalogues, c’est un peu comme me balader dans un cabinet de curiosités. Mes catalogues ne sont pas trop anciens. J’en ai 3: Années 1956, 1959 et 1972. Manufrance, à la fin des années 1950, c’était vraiment quelque chose ! D’après Wikipedia, c’est à partir de 1973 que l’entreprise a commencé à décliner. En 1973, il y avait 64 magasins en France et la société produisait 80000 fusils par an, employait 4000 personnes et ses usines représentaient 125 000m2.
Mon plus ancien catalogue (1956) regorge de pépites sorties d’un concours Lépine ou bien d’articles qui nous semblent à des années-lumières de nos préoccupations actuelles ! Quelques photos au début du catalogue montrent le magnificence des usines et des magasins Manufrance, ce sont les seules photos du catalogue. Toutes les autres illustrations sont de fidèles dessins. La couleur est quasi-inexistante: Elle n’apparaît que sur quelques dessins « de mode ».
Les grandes sections du catalogue
1- Les armes de chasse et de tir
C’est le coeur de l’activité de Manufrance, ce par quoi la Maison a débuté. dans le catalogue 1956, la section chasse comprend 95 pages … Des armes aux munitions en passant par la santé du chien de chasse. Les vêtements ne sont pas dans cette section. La section regorge d’articles à vendre mais aussi de conseils sur la chasse.
Evidemment, certains articles prennent à sourire de nos jours…
2 – Les cycles et motorisés
Manufrance c’était aussi une manufacture de cycles et de vélomoteurs. Les célèbres cycles « Hirondelle » sont déclinés en scooters et vélomoteurs et même motocyclettes.
3 – Les machines à coudre « Omnia »
Tant qu’a avoir les machines pour fabriquer des objets de précision comme des armes, Manufrance proposait aussi des machines à coudre et les meubles qui vont avec…
4 – Habillement
Pour la section habillement, le catalogue est moins fourni que celui d’un La Redoute ou autre. Le textile n’est clairement pas la force de Manufrance. Les habits proposés sont plutôt du style utilitaires (chasse, sport). On y trouve également quelques costumes (mais attention, la page n’est même pas en couleur…). A signaler l’existence d’une page de sous-vêtements homme mais rien pour les femmes (Les articles pour femmes sont par ailleurs inexistants au rayon textile, si ce ne sont quelques imperméables…)
5 – Et le reste…
Le reste du catalogue (qui fait quand même près de 600 pages) est un véritable inventaire à la Prévert. Les articles de camping, de pêche, de joaillerie, d’horlogerie, d’optique, de vaisselle, de parfumerie, de tissus, de postes de TSF…
J’admire toujours le soin donné aux représentations graphiques des produits… Toutes les pages sont richement illustrées comme celle ci-dessous:
Pour terminer…
Nul doute que l’on trouve encore dans les greniers de tels témoignages d’un passé pas si lointain… Au plus fort de sa popularité, le catalogue Manufrance était distribué à 1,5 millions d’exemplaires. Si vous en avez, gardez les à portée de main, c’est toujours un émerveillement et une source de découverte tellement ces catalogues fourmillent de petites choses. Pour ma part, j’avais acheté les miens au bouquiniste, Cours de la République… Un magasin où j’adorais flâner !
Pour l’anecdote, j’avais vu sur Canal+ (aux grandes heures de Gildas), une présentation par Jérôme Bonaldi d’un papier toilette reproduisant des articles du catalogue Manufrance. J’avais trouvé l’idée excellente pour toujours avoir un peu à lire aux toilettes … je n’ai pas retrouvé trace d’une tel produit sur le web.
C’est vrai, je manque d’objectivité sur les séries israéliennes. Celle-ci est spéciale: En fait, cela pourrait se dérouler dans n’importe quelle famille européenne… Pas de religion, pas de service secrets, pas de paysages d’israël.
Le pitch est assez simple: Guy Nehama, père de 5 enfants, perd son épouse dans le premier épisode… La série raconte ses différentes tribulations.
Plusieurs angles sont abordés
En premier lieu, son combat pour conserver ses enfants. En effet, ceux-ci ne sont pas toujours très coopératifs et lui causent maints désagréments. Vient ensuite son travail: Il est un peu sur la sellette, suite à quelques manquements professionnels (précisément à cause de ses enfants et aussi de sa double vie nocturne… En effet, il aspire à être comique de stand-up et se produit en soirée).
A cela, vous rajoutez une famille pas facile, une enquête d’amateur sur son épouse car il pense que celle-ci le trompait peut-être lors de son décès, un patron irascible, une reconstruction de sa vie amoureuse, un héros hypocondriaque et une compétition sur la scène du stand-up (à son age, ce n’est pas facile de débuter dans ce métier).
Une belle série
Des révélations à chaque épisode, une belle fin où les zones d’ombre trouvent enfin leurs réponses, les 8 épisodes se regardent avec plaisir, en hébreu naturellement !
J’ai installé il y a plus d’un an et demi un Pi-Hole à mon domicile. On pourrait définir ce petit boitier comme un puits sans fond qui attire la publicité et vous en débarrasse…
En effet, Pi-Hole est un logiciel gratuit qui peut fonctionner sur un petit Raspberry (pour ma part une version 1). Ce boitier est directement relié à ma box et analyse toutes les requêtes qui partent de la maison. Dès qu’une requête concerne un domaine figurant dans la blacklist des domaines à bloquer, la requête n’est pas envoyée et donc la publicité n’est pas reçue… Ce qui est magique c’est que cela fonctionne pour votre navigateur web mais aussi pour les applis de votre smartphone, bref, tout ce qui est relié à Internet (y compris les les nouvelles smart TV).
La base de données des sites à filtrer/ignorer est mise à jour périodiquement et elle peut être enrichie par vous-mêmes. Il suffit, lorsqu’une pub arrive quand même à destination, de sélectionner le nom de domaine de l’url et de le rajouter à la blacklist de Pi Hole. Il est possible également de constituer une whitelist pour les données provenant de fournisseurs que vous souhaitez recevoir (même s’il s’agit de publicité).
Pi-Hole vous permet de vous passer d’un bloqueur de pub sur vos appareils puisqu’il agit en amont d’eux, au niveau de la box. Il ne ralentit absolument pas les connexions, c’est tout à fait transparent. Il aurait même tendance à fluidifier votre bande passante puisque la publicité ne transite plus !
Il est possible de le désactiver pour une certaine période ou de façon permanente. sa gestion est très souple et l’interface très claire. J’ai installé Pi-Hole sur un Raspberry Pi mais ce logiciel s’installe également sur d’autres plateforme (conteneur Docker existant, Linux…)
Actuellement la blacklist comprend plus de 100 000 domaines bloqués mais vous pouvez télécharger gratuitement des listes spécifiques à un pays (par exemple). J’ai ainsi plus de 1 000 000 de domaines bloqués.
Si vous installez Pi-Hole, n’hésitez pas à mettre en WhiteList les domaines qui font vivre les sites que vous appréciez et qui ne subsistent que par la publicité.
Encore une série, américaine en plus… Disons qu’avant de céder à la tentation « d’investir » du temps dans une série US, je prends mes renseignements…
Celle-ci semble bien née: C’est un remake d’une série israëlienne introuvable (snif) mais qui semble avoir eu un beau succès sur la chaîne HOT en 2012. Euphoria est produite par HBO (ce qui est plutôt un signe de qualité). Pour terminer le tout, elle est recommandée par des gens que j’aime bien qui ont plus de 40 ans…
Malgré tout, cette série n’en reste pas moins une teen série, ce qui risque d’en rebuter plus d’un(e). Ce serait dommage. Elle est tout d’abord extrêmement bien léchée au niveau de l’image et du montage (un peu le genre « Requiem for a dream »). Elle est servie par une musique qui n’est pas vraiment ma tasse de thé mais qui reste très efficace. Mais le meilleur n’est pas là …
Nous assistons au cours des 8 épisodes de la saison 1 (une deuxième saison est prévue) aux tourments d’adolescents de 15 à 20 ans (et aussi de leurs parents). Toutes les noirceurs de l’âme sont explorées: Drogue, sexe, genre, traumatismes, chantages, importance des réseaux sociaux, influence des parents… L’intrigue est multiple (j’aime bien mettre cette expression au singulier) et concerne principalement les filles, les histoires parallèles se croisent, parfois en flashback… Pas toujours évident à suivre: Ce n’est pas une série que l’on regarde du coin de l’oeil (d’autant plus qu’en VO, sans les sous-titres, on est vite fuckin’ lost !). La série réserve aussi quelques rebondissements assez surprenants et bienvenus.
Déconseillée au moins de 16 ans, je pense que c’est plus que parfaitement justifié (et encore, moi, à 16 ans, j’étais vraiment fuckin’ loin de ça). Pour ceux qui regarderont la série (en VO), vous comprendrez vite pourquoi je mets des fuckin’ partout dans le texte…
Un petit trailer officiel pour vous faire une idée…mais attention, je le trouve très peu représentatif de l’atmosphère souvent glauque de la série !
Certains me diront: « Mais c’est Zendaya ! » … Peut-être, elle semble fuckin’ famous mais moi, c’est la première fois que j’entends ce nom …
Ce bâtiment disparu vers 2011, lors des travaux du tramway, était en bien triste état (et avec le recul, sa disparition étant programmée, je comprends mieux l’état dans lequel il avait été laissé).
Le temps était un peu à l’orage avec une grosse masse mélant nuage et pluie qui descendait jusqu’au sol. Celle ci se déplaçait le long de la côte dans le sens Etretat – Fécamp. Une surveillance à assurer et aussi bien vérifier d’éventuelles formations qui auraient pu nous empêcher de revenir sereinement au terrain.
Comme vous pouvez le constater sur la vidéo, tout s’est bien déroulé !
C’est amusant de constater que les caméras nous font paraître plus bas que nous n’étions réellement (1500 pieds QNH au dessus des terres).
Je viens encore de bouleverser la page d’accueil de mon iphone ! Mais cette fois c’est la bonne, la der des der ! J’ai enfin trouvé un équilibre entre utilité, rapidité, et simplicité !
Je suis passé en plus de 10 ans par pas mal de modes, de la plus expansive à la plus minimaliste en passant par la plus condensée mais jamais je n’ai utilisé une « vraie méthode » pour constituer ma première page…
C’est le tweet de @Profduweb qui m’a fait réfléchir « au problème »
Cette fois, j’en ai appliqué une, pas vraiment « rocket science » mais elle se tient …
Alors …?
J’y viens …
Pendant une semaine, j’ai noté les applications que j’ai utilisé le plus (c’est assez facile sur un iphone, les applis restent ouvertes tant que l’on ne les referme pas, pour les autres, les androïd, je ne sais comment ça se passe).
J’ai deux principes de base:
Pas de dossiers d’applications sur cette première page (donc 24 applis maximum)
Je ne touche pas au dock, qui me convient depuis des années avec un quatuor gagnant « Téléphone – Mail – Safari – iMessage ».
il me suffit de déterminer les 24 applis les « plus plus » utilisées parmi les applications les plus utilisées (je ne sais pas si vous avez bien suivi …) et j’ai la page d’accueil la plus optimisée.
Et voilà … Je suis à peu près sûr d’accéder le plus rapidement possible. Après, il ne me reste plus qu’à organiser ces applications dans un ordre selon ma logique. pour cela, j’ai deux principes (mes principes semblent aller toujours pas deux …)
L’icône « réglages » toujours en bas à droite
L’application que je ne dois JAMAIS chercher (même la lumière éteinte… c’est drôle !) en haut à droite.
Ces deux principes respectés, plusieurs organisations possibles. Par thème, par couleur, par taille d’icône (c’est drôle aussi ça !). Pour ma part, j’ai choisi une autre voie: Le hasard !
A force de lire tout un tas d’articles sur les nuisances des goélands du Havre, je suis très surpris de ne jamais avoir vu abordé le problème des poubelles publiques situées sur les trottoirs. En effet, qui n’a pas remarqué en ville basse que ces poubelles sont devenues des vraies mangeoires pour ces volatiles ?
Il m’est arrivé de voir un des ces oiseaux le corps complètement plongé dans une poubelle à tel point que je me demandais à ce moment là comment il ressortirait ! Après leur passage dans une poubelle, c’est souvent le carnage à 3 mètres à la ronde: Tout est sorti: Du vieux sac de chips au sac de crotte bien ficelé. C’est la désolation et une sacré atteinte à l’image de marque de la ville et de ses habitants.
Il ne doit pas être bien compliqué d’imaginer des poubelles adaptées à notre environnement marin, mille sabords ! Dans les parcs nationaux américains il y a bien des poubelles que les ours ne peuvent pas ouvrir, pourquoi nous, nous n’aurions pas des poubelles où les oiseaux ne peuvent pas se nourrir ? Bien sûr, il ne faut pas faire appel à n’importe quel cabinet de design ou d’architecte (on va éviter Jean Nouvel pour nous dessiner une nouvelle poubelle…) Non, une petite poubelle, avec un « petit couvercle » fixe permettant à une main de s’y glisser et d’y glisser une petit bouteille, cela devrait être suffisant. Ou pourquoi ne pas lancer un concours de design de poubelle alliant beauté et fonctionnalité ? (N’est-ce pas ça le design ?).
Note: j’avais déjà publié ce post il y a 8 ans le 12 juin 2012 …Nos dirigeants n’avaient peut-être pas le web à l’époque…
Une série française plutôt récente (début en 2016). 3 saisons de 10 épisodes.
J’aime bien ce format de 25 minutes par épisode car il permet de caser plus facilement un épisode par-ci par-là.
Le pitch est assez simple: Un mec de 31 ans, paresseux, qui vit chez sa mère et qui apprend qu’il est papa d’un gamin de 15 ans. Problèmes de relation père-fils, mère-fils et aussi problèmes de couples.
L’acteur principal (Sébastien Chassagne) est excellent et très crédible dans ce rôle. Les dialogues sont très actuels, crus et assez drôles en général ( « So 2002 » pour « MDR »…). Bref, on ne s’ennuie pas du tout. Bien sûr, pas de suspens haletant ni de cliffhangers de la mort à la fin de chaque épisode: Le sujet ne s’y prête guère. Juste l’envie de savoir la suite de la vie de cet anti-héros attachant.
Peu de personnages, tourné semble-t-il en décor naturel à Chaville (CatsCity dans la version traduite en anglais). J’aime bien vérifier certains plans filmés avec la vue de google street: Et bien, l’hôtel des voyageurs existe bien et le bar–brasserie de Chaville aussi.
Bref, peu de risque à regarder cette série, au pire, si vous n’accrochez pas, vous n’aurez perdu que les 25 minutes du premier épisode, pas un drame !
C’est allongé dans une chaise longue, sur le balcon, les AirPods (pro !) vissés dans les oreilles que des bouffées de nostalgie me reviennent parfois. T’as remarqué comme la musique est propice à faire remonter des souvenirs enfouis au plus profond de ton bac à sable perso ? Et là, j’écoute les Beatles, l’album « Help ! », une vieille connaissance… Bien avant de sombrer dans les univers de Louis-Ferdinand Thiéfaine et d’Hubert-Felix Céline d’une adolescence enfumée, je découvrais les Beatles. J’avais neuf ans. J’étais en CM2. C’était presque hier… Mes parents (mais j’imagine que c’est plutôt sur l’impulsion de mon Papa) avaient acheté un magnétophone à K7 Philips.
Un petit machin dans une sacoche en skaï, pas stéréo (à l’époque, de toute façon, la stéréo, j’ignorais ce que c’était, je l’ai découvert 2 ans plus tard), pas auto-reverse, un truc avec un micro externe. Je me souviens du premier soir à la maison: Pouvoir écouter sa voix provenant d’un appareil, c’était un peu magique. Nous étions, mon frère et moi comme deux petits kenyans à qui l’on montre la photo numérique que l’on vient de prendre. De mémoire, mon Papa avait acheté deux K7 enregistrées: « Help ! » et un best of de Jean Claude Borelly (celui qui jouait Dolannes Melodie, gros succès de l’époque). La K7 des Beatles, je crois que je l’ai usée… Je ne comprenais rien à l’anglais, les paroles n’étaient écrites nulle part mais c’était la première fois que je pouvais écouter des chansons comme je voulais (ou presque, il fallait quand même rembobiner la K7 pour re-écouter, et ça, c’était super long…).
Toujours est-il que ce magnéto , il a fait du chemin. Mon Papa avait installé un système permettant de le brancher sur un haut parleur dans la GS familiale (une Citroën, une vraie de l’époque où l’on pouvait changer ses ampoules de phares sans envoyer chier la terre entière). Ainsi, nous sommes partis visiter une bonne partie de l’Europe (jusqu’en Cappadoce, en Turquie: A quatre dans la voiture, en camping et sans galerie, un authentique exploit … Avec le recul, je me demande si mes parents n’étaient pas un peu fous !). Avec quatre ou cinq K7 dans la voiture, nous étions loin d’Apple Musique ou de Spotify qui « offrent » le streaming sans lequel je me sens tout nu ! Et dans tous ces morceaux, je te le donne en mille, « Help ! », que je connais à un point que je pense qu’il est associé à mon ADN. Il est loin le temps de la K7 audio… Je ne regrette rien, en plus de 45 ans, la technologie a évolué d’une manière foudroyante et plutôt dans le bon sens… Non, ce que je regrette, finalement, c’est que c’est presque trop facile maintenant ….