La galaxie Plex et *ARR

Un petit article rapide (et surtout un dessin) pour vous montrer comment j’ai totalement automatisé mon processus d’ajout de films et séries (pour moi et pour mes utilisateurs).

Le schéma se lit de bas en haut. Quelques explications à la suite…

Tout commence par Overseerr qui est le portail de demandes pour les films et les séries. Overseer peut récupérer automatiquement les users Plex et la connexion se fait avec le compte Plex de l’utilisateur, rien de plus simple.

On fait son marché ici. On peut préciser des tags (MULTI pour du multilangues), l’interface est très propre. Ca marche avec Docker. Overseer va orienter les requêtes vers Radarr ou Sonarr selon le type de demande (Film ou Série).

Radarr permet de récupérer les films demandés arrivant directement de Overseerr. Il est possible de demander aussi directement des films dans Radarr.

Sonarr quand à lui permet de récupérer les séries, les deux applications sont quasiment des clones.

Radarr et Sonar (qui fonctionnent très bien avec Docker) vont rechercher les torrents sur tout un tas de sites de torrents qui sont gérés par l’indexeur de sites de torrents Jackett (Docker). La magie de tout cela est que Radarr et Sonarr scrutent périodiquement (plusieurs fois par heure) toutes les nouvelles publications de torrents pour enclencher un téléchargement dès l’apparition d’un torrent correspondant à une recherche. De plus, si un nouveau torrent propose une version plus conforme à vos paramètres de recherche (spécifiques ou par défaut), par exemple du MULTI, du 4K ou un encodage plus performant, il va remplacer le média existant par le nouveau média.

Les sites que j’utilise configurés dans Jackett:

La mise à jour des url des sites est automatique. Il faut paramétrer les sections qui vous intéressent pour chaque site (des choix prédéfinis sont proposés).

Certains sites sont protégés par Cloudflare (par exemple yggtorrent). Il est nécessaire d’avoir un module permettant de challenger Cloudflare, pour cela j’ai ajouté FlareSolverr (Docker) qui permet de résoudre les challenges (gros conteneur Docker).

J’ai également ajouté le module Bazarr (Docker) qui récupère automatiquement les sous-titres sur différents sites (en effet, je regarde systématiquement en VO, films comme séries).

A signaler, je tiens à jour une liste sur TMDB des films passés en revue au “Masque et la plume“, les films de cette liste (publique) sont automatiquement importés lors de l’ajout de films dans la liste.

Maintenant que Radarr et Sonarr ont toutes les informations pour télécharger les torrents, il leur faut un client de téléchargement, j’utilise pour cela un client sous Docker qui permet de passer sous les radars de HADOPI, rdt-client, un client AllDebrid qui fonctionne sous Docker que je recommande et que je décris ici (lien de parrainage).

Le média téléchargé, Radarr et Sonarr se débrouillent très bien pour le placer au bon endroit pour que votre serveur Plex le détecte et l’ajoute automatiquement à sa bibliothèque. A signaler que Overseerr prévient par mail le demandeur que sa requête est exécutée.

Il reste à regarder le tout, pour cela, j’utilise une Apple TV avec le client Plex (et parfois Infuse Pro, ça dépend).

On peut rajouter 2 modules intéressants (mais pas indispensables) au dispositif:

Tautulli (Docker).

Tautulli permet de contrôler ce qu’il se passe sur le serveur à tout instant: Qui lit quoi, à partir de quoi et d’avoir des statistiques sur l’utilisation en général. Mais ce n’est pas le plus intéressant: Je l’utilise surtout pour générer une Newsletter hebdomadaire pour mes utilisateurs avec toutes les nouveautés de la semaine. La newsletter est automatiquement générée et envoyée.

Exemple de Newsletter générée par Tautulli:

Et pour terminer, le module qui est certainement le module le plus complexe à paramétrer: Plex Meta Manager (Docker).

Plex Meta Manager permet (entre autres choses) de créer des collections de médias en fonction de listes existantes sur différents site de critiques de films/séries. Ce module permet aussi de paramétrer la modification des affiches de films pour indiquer des éléments supplémentaires. Par exemple la définition media (FHD, 4K, SD) ou une information indiquant que vous allez supprimer prochainement le média en question (car oui, tout ça prend de la place !).

Voici un exemple d’affichage des collections de films qui m’intéressent. Ces collections sont gérées automatiquement. Vous pouvez créer aussi vos propres règles et avoir vos propres collections automatiques. Ainsi, on peut voir sur cette copie d’écran la collection “Le Masque et la Plume” qui provient directement de la liste que je tiens à jour sur TMDB. Un simple ajout sur TMDB dans cette liste met à jour (ou mettra à jour) la collection Plex dès que le films sera dispo quelque part…

Quelques exemples de personnalisation automatique d’affiches de film (tout est paramètrable).

Voilà, j’espère que cet article vous aura inspiré ! Si vous avez d’autres modules chouettes à ajouter, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !

L’âge de cristal (Logan’s Run) – Série TV

Je regardais L’âge de cristal (Logan’s Run) quand j’avais une douzaine d’années (wikipedia me dit même que j’avais 13 ans …). A l’époque, elle passait pas mal et je la trouvais très “crédible”. L’héroïne très court vêtue, les petits effets spéciaux et des scénarios simples. Les épisodes se regardent dans n’importe quel ordre (il faut juste commencer par le premier, pas de cliffhanger, juste de la “bonne” série de l’époque 1978…

Autant vous le dire, la série a très très mal vieilli ! Même plus que ça … Les maquettes bidons qui ne trompent personne, les murs en carton qui tremblent, les véhicules imitation coussin d’air, les pistolets laser avec des rayons bizarres… Regarder les 14 épisodes de 47 minutes relève du défi (je l’ai relevé !). A part le premier épisode, je ne me souvenais de rien du tout et c’est tant mieux … Quelques épisodes ayant scénario un peu plus élaboré (voyage dans le temps par exemple) sont intéressants … pour l’époque (1978) … De nos jours les inconvénients du voyage dans le temps sont des classiques éprouvés en science-fiction. Reste la fille, toujours habillée pareil (d’ailleurs, en 14 épisodes, pas un accroc à sa tunique, bravo !) et le robot androïde REM (dont l’humour et la susceptibilité sont intéressants).

En bref, on passera son chemin sauf à vouloir retrouver un peu de nostalgie d’enfance ou bien faire une étude sur l’évolution des effets spéciaux en cinéma !

Wanted: Dead or alive (Au nom de la loi)

Je viens de terminer les 94 épisodes (3 saisons) de la série Au nom de la loi qui a enchanté mon enfance. J’avais 4 ou 5 ans quand je regardais les aventures de Josh Randall…
J’avais remarqué à l’époque qu’il y avait un grand poster de lui dans la baraque foraine de tir-pipes quand la foire s’installait proche de notre domicile, c’était toujours un plaisir de passer devant avec ma maman puis de retrouver Josh à la télé entre Flipper le dauphin et Skippy le kangourou.

Les épisodes font 25 minutes et sont en noir et blanc (la série a été diffusée à l’origine entre 1958 et 1961).

Les 3 saisons sont toutes assez différentes mais toutes mettent en valeur le jeune acteur qu’était Steve McQueen. C’est d’ailleurs “Au nom de la loi” qui va lancer sa carrière… La première saison est entièrement dédiée au personnage de Josh Randall dans son métier de chasseur de prime dans les années 1860-1870 dans l’ouest américain. La seconde saison, Josh Randall est accompagné d’un rookie dans le métier, ce qui donne un peu de variété aux histoires. La dernière saison est un retour au personnage de Randall seul mais ses missions changent: il vole plutôt au secours de la veuve et de l’orphelin. On y voit également moins de méchants et plus de jolies filles…

Josh Randall est toujours habillé avec des couleurs claires (c’est le gentil) et ne se sépare jamais de sa Winchester à canon et crosse sciés.

Bref, pas de quoi rivaliser avec les séries actuelles, c’est sûr … Mais pour moi, c’était une sorte d’hommage que je me devais de rendre à mon héros d’enfance !

M.A.S.H. , la série TV culte (1972 – 1983)

M.A.S.H., c’est un monument de la télévision américaine. Série TV sortie en 1972, M.A.S.H. relate la vie d’une équipe de chirurgiens et d’infirmières sur le front de la guerre de Corée. Sur le style de la comédie, nous suivons la vie de ce groupe de personnes au cours des 11 saisons et 251 épisodes… car oui, avant de s’aventurer dans cette magnifique série, prenez bien conscience de “l’investissement” que cela représente !

Petite histoire
M.A.S.H. fait suite au succès rencontré par le film du même nom (palme d’or à Cannes en 1970). Elle est du style “drame médical” mais basée en partie (du moins pour les premiers épisodes) sur l’expérience vécue par des médecins d’une unité M.A.S.H. (Mobile Army Surgical Hospital). La série est basée sur peu de personnages et se déroule quasiment tout en huis-clos dans le campement de l’hôpital.
Je regardais M.A.S.H. à la télévision lorsque j’avais une douzaine d’années. A cet âge-là, on ne la regarde qu’au premier degré…mais j’avais été conquis par les facétieux chirurgiens.

La série TV
Chaque épisode (25 minutes) est une tranche de vie du campement M.A.S.H. Les épisodes sont indépendants les uns des autres: Pas de cliffhanger de la mort ni de suspens qui tue à la fin de chaque épisode.
Non, ici, vous apprenez à connaître les personnages tout au long de ces 11 saisons. Vous les verrez vieillir (et oui, en 11 ans ça arrive). Les personnages sont tous attachants, y compris ceux qui sont désagréables (la série est assez bienveillante !).
Il y a clairement 3 époques lors de ces 11 saisons. En effet, même si des personnages sont inamovibles (Hawkeye, Houlihan, William Mulcahy et Klinger), certains caractères disparaissent au profit de nouveaux personnages (auxquels il va falloir se réhabituer…).
La première époque concerne les 3 premières saisons. Le 4077th M.A.S.H. est commandé par le Lt-Colonel Blake. Le ton est clairement à la comédie. Les deux héros principaux (Hawkeye et Trapper sont les pitres de l’unité).
Vient ensuite une période où Blake et Trapper font place à Potter et Hunnicut, celle-ci est un peu moins “bon enfant – cours d’école”, le colonel Potter (Morgan) étant beaucoup plus strict…(saisons 4 et 5).
La dernière période est provoquée par le départ de Burns (souffre douleur de Hawkeye et Hunnicut) et l’arrivée de l’excellent Major Winchester (saisons 6 à 11).
Il est conseillé de regarder les saisons dans le bon ordre afin de respecter cette chronologie…

Le tournage a eu lieu en Californie (près de Santa Monica). Je n’ai pu me rendre sur les lieux alors que j’étais juste à côté: Les feux de novembre 2018 au nord de Los Angeles ont tout ravagé et il ne restait alors plus rien des lieux du tournage. depuis, le lieu a semble-t-il été restauré… J’ai retrouvé une ancienne vidéo du lieu d’origine tournée par un fan de la série:

Les acteurs sont tous délicieux (même si, comédie oblige, la caricature est omniprésente). Mon préféré est le héros du bout en bout, c’est à dire Hawkeye Pierce, chirurgien en chef talentueux mais quasiment objecteur de conscience. ce personnage est joué par Alan Alda. Ce rôle lui a valu une renommée dans tous les Etats-Unis. A chaque fois que j’ai pu demander à un américain de plus de 30 ans s’il connaissait cet acteur, il m’a été répondu qu’il était un homme encore très populaire aux US. Il est en effet encore présentateur d’une émission aux US à plus de 80 ans !

Les formats
M.A.S.H. est disponible en France sous la forme de DVD (format 4/3, VO et VF). Ce format respecte en tout point le cadrage lors de la sortie de la série.
Il existe depuis peu une édition HD 16/9 (VO St ENG) que l’on peu trouver sur le web assez facilement. Pour ma part, j’ai commencé la série en 4/3 VF pour la terminer en 16/9 HD VO (ST ENG).
Le format 16/9 est plus agréable à notre oeil car c’est le format auquel nous sommes maintenant habitués. De plus, on s’aperçoit que s’il y a un léger recadrage dynamique de l’image, on y gagne en détails sur les côtés … Aussi étrange que cela puisse être, la série n’a pas tournée en 4/3 mais dans un format plus large et recadré en 4/3 pour la TV. L’édition 16/9 HD a pour origine le format du tournage. C’est la chaîne US Hulu qui est à l’origine de la diffusion en 16/9 (et ceci fait grand débat entre puristes de la série sur reddit…)
Pour ma part, j’ai commencé à regarder en 4/3 français pour terminer en 16/9 HD (anglais sous-titré anglais). Même si je n’ai pas toutes les références US de l’époque (ni celles actuelles en fait …), la série est à peu près compréhensible en ENG – ST ENG pour ne pas perdre le fil de l’histoire tout en faisant l’impasse sur certains détails et subtilités de la langue…Seule petite ombre au tableau, la version US possède des rires en off (absents dans la VF)

Pour terminer
Depuis, j’ai décidé de me lancer dans la lecture du roman qui a tout inspiré (Mash: A Novel About Three Army Doctors écrit par Richard Hooker), livre qui n’a pas été traduit en français.

Une série très attachante, un dernier épisode de près de 2 heures qui est un des meilleurs qui soit parmi les 11 saisons (une des meilleures audiences de la TV US), M.A.S.H. vous offrira un divertissement sans prise de tête, avec des épisodes courts faciles à caser dans un emploi du temps, des personnages très attachants, sans addiction qui vous pousse à absolument regarder l’épisode suivant…

Les débrideurs qui téléchargent (aussi) des torrents :-)

Peut-être vous un peu comme moi ? Cela vous arrive de temps d’avoir à télécharger du contenu (magazine, série ou même film) sur des sites qui vous proposent un téléchargement gratuit mais bridé ou un téléchargement illimité et rapide mais payant…
Quand je dis bridé, c’est souvent à la fois en nombre de téléchargements par 24h (parfois 1 seul) et avec un débit famélique …
Vous iriez bien de vos quelques euros par mois pour gagner du temps mais il se trouve que ces sites sont assez nombreux et que vos téléchargements vous amènent à télécharger sur plusieurs sites ce qui augmente d’autant la facture.

Il existe pourtant une solution qui sans vous faire payer plein pot chaque site de téléchargement, va vous permettre d’accéder à leurs offres premium (pas de limite, pas d’attente et vitesse maximum): Il s’agit des débrideurs.

Qu’est qu’un débrideur ?

Un débrideur est un site qui va exécuter pour vous le téléchargement du (des) fichier(s) convoités, moyennant un abonnement mensuel très modique. En effet, les concepteurs de débrideurs misent sur le fait que tout le monde ne télécharge pas en même temps sur ce genre de site… Ils achètent donc des accès premiums sur ces sites de téléchargement et en quelque sorte, ils vous louent cet accès pour que puissiez télécharger comme si vous y étiez abonné en personne. C’est malin car tout le monde y gagne …(ou presque).
Le débrideur vous fait payer 4 euros par mois (ou 9 euros pour 3 mois … C’est dégressif) et vous donne l’accès à des dizaines de sites de téléchargement en premium. Vous en profitez au lieu de payer un accès premium à plein de sites différents, ce que dans les faits, vous ne feriez jamais (car bien trop cher !).
Dans la pratique, vous indiquez au débrideur le lien qui vous intéresse et celui-ci vous retourne un autre lien de téléchargement vers une connexion premium non bridée: Finis les téléchargements interminables, les temps d’attente, etc …
La manipulation sur le site du débrideur est très rapide, moins de 2 secondes … un copier-coller…

Mon débrideur (qui fait en plus les torrents)

Depuis maintenant 6 mois, je suis chez alldebrid.fr (lien de parrainage) qui propose les hébergeurs suivants (liste mise à jour assez souvent):

On voit que tous les ténors des plateformes de téléchargement (et de streaming) sont répertoriés. Et tout cela est accessible pour presque rien…
Pour ma part, il ne manque qu’un seul site sur lequel je voudrais pouvoir télécharger en débridé, c’est Novafile.com… Pour le reste, c’est du sans faute.
Le service n’est jamais tombé en panne ces 6 derniers mois (à ma connaissance) et il n’y a pas de temps d’attente.

Cerise sur le gateau, ALLDebrid permet également de télécharger des torrents sans vous imposer de quota: Il télécharge à votre place le torrent que vous lui indiquez et vous fourni un lien de téléchargement direct pour récupérer le fichier 🙂 . Cela marche aussi bien pour les trackers publics que privés (dans ce dernier cas, vous fournissez un fichier torrent personnalisé mais cela n’impacte pas sur votre quota de téléchargement). dans la plupart des cas, le torrent est déjà disponible sur AllDebrid car déjà demandé par un autre client.

Pour ma part, j’utilise beaucoup le mode torrent de AllDebrid. Il existe même un client de téléchargement que vous pouvez intégrer à Sonarr et Radarr (au standard Qtorrent): RDTclient (image docker compatible avec Synology). Tout est ici : https://github.com/rogerfar/rdt-client. Ce client fonctionne évidemment très bien en dehors de ces deux applications pré-citées.

Où faire son marché ?

Il y a pléthore de sites qui vous proposent des liens vers des films, des séries, des magazines, des BD. Il y en a pour tous les goûts et toutes les qualités (HD, 3D, 4K, etc). Tous ces liens peuvent être débridés avec un débrideur.
Pour vous faire une idée, en voici une (petite) poignée:

Vous allez me dire… Quand j’accède à ces sites, je vois effectivement plein de choses alléchantes à télécharger mais bonjour la publicité … Je vous renvoie alors à mon article sur le Pi-Hole qui justement va mettre toute cette pub à la poubelle avant même qu’elle arrive chez vous !

Alldebrid vous permet également de télécharger les vidéos des sites de streaming dont voici la liste:

API pour Synology et sites de streaming

Si vous voulez pousser encore plus loin l’automatisation de cette récupération de contenu, Alldebrid.fr (lien de parrainage) propose une API qui vous permet de télécharger à partir de votre client de téléchargement préféré (en gros, vous pouvez enquiller les liens à télécharger dans une file d’attente et votre programme de téléchargement s’occupe de tout).
Le débrideur permet même la conversion de magnets et torrent et effectue le téléchargement du torrent pour vous si vous le souhaitez !
Je suis ravi car l’API proposée par Alldebrid est compatible avec Chrome, Firefox, et surtout … Synology (entre autres).

Conclusion

Alldebrid est une chouette plateforme qui m’a fait gagner un temps fou depuis 6 mois que je l’ai adoptée.
Pour ma part, je renouvelle mon abonnement tous les 3 mois (la reconduction n’est pas tacite et c’est très bien comme ça !). Ainsi, si le débrideur met la clé sous la porte, je ne perd que 8,99 € (au maximum).

Si je vous ai convaincu et que vous désirez sauter le pas, n’hésitez pas à cliquer sur un des liens de parrainage présents dans cet article, ça rajoute (un peu) de temps d’abonnement au parrain 🙂

Nehama, série TV (2019)

C’est vrai, je manque d’objectivité sur les séries israéliennes. Celle-ci est spéciale: En fait, cela pourrait se dérouler dans n’importe quelle famille européenne… Pas de religion, pas de service secrets, pas de paysages d’israël.

Le pitch est assez simple: Guy Nehama, père de 5 enfants, perd son épouse dans le premier épisode… La série raconte ses différentes tribulations.

Plusieurs angles sont abordés

En premier lieu, son combat pour conserver ses enfants. En effet, ceux-ci ne sont pas toujours très coopératifs et lui causent maints désagréments. Vient ensuite son travail: Il est un peu sur la sellette, suite à quelques manquements professionnels (précisément à cause de ses enfants et aussi de sa double vie nocturne… En effet, il aspire à être comique de stand-up et se produit en soirée).

A cela, vous rajoutez une famille pas facile, une enquête d’amateur sur son épouse car il pense que celle-ci le trompait peut-être lors de son décès, un patron irascible, une reconstruction de sa vie amoureuse, un héros hypocondriaque et une compétition sur la scène du stand-up (à son age, ce n’est pas facile de débuter dans ce métier).

Une belle série

Des révélations à chaque épisode, une belle fin où les zones d’ombre trouvent enfin leurs réponses, les 8 épisodes se regardent avec plaisir, en hébreu naturellement !

Euphoria: A fuckin’ TV show !

Encore une série, américaine en plus… Disons qu’avant de céder à la tentation “d’investir” du temps dans une série US, je prends mes renseignements…

Celle-ci semble bien née: C’est un remake d’une série israëlienne introuvable (snif) mais qui semble avoir eu un beau succès sur la chaîne HOT en 2012. Euphoria est produite par HBO (ce qui est plutôt un signe de qualité). Pour terminer le tout, elle est recommandée par des gens que j’aime bien qui ont plus de 40 ans…

Malgré tout, cette série n’en reste pas moins une teen série, ce qui risque d’en rebuter plus d’un(e). Ce serait dommage. Elle est tout d’abord extrêmement bien léchée au niveau de l’image et du montage (un peu le genre “Requiem for a dream”). Elle est servie par une musique qui n’est pas vraiment ma tasse de thé mais qui reste très efficace. Mais le meilleur n’est pas là …

Nous assistons au cours des 8 épisodes de la saison 1 (une deuxième saison est prévue) aux tourments d’adolescents de 15 à 20 ans (et aussi de leurs parents). Toutes les noirceurs de l’âme sont explorées: Drogue, sexe, genre, traumatismes, chantages, importance des réseaux sociaux, influence des parents… L’intrigue est multiple (j’aime bien mettre cette expression au singulier) et concerne principalement les filles, les histoires parallèles se croisent, parfois en flashback… Pas toujours évident à suivre: Ce n’est pas une série que l’on regarde du coin de l’oeil (d’autant plus qu’en VO, sans les sous-titres, on est vite fuckin’ lost !). La série réserve aussi quelques rebondissements assez surprenants et bienvenus.

Déconseillée au moins de 16 ans, je pense que c’est plus que parfaitement justifié (et encore, moi, à 16 ans, j’étais vraiment fuckin’ loin de ça). Pour ceux qui regarderont la série (en VO), vous comprendrez vite pourquoi je mets des fuckin’ partout dans le texte…

Un petit trailer officiel pour vous faire une idée…mais attention, je le trouve très peu représentatif de l’atmosphère souvent glauque de la série !

Certains me diront: “Mais c’est Zendaya !” … Peut-être, elle semble fuckin’ famous mais moi, c’est la première fois que j’entends ce nom …

Irresponsable – Une série française très sympa !

Une série française plutôt récente (début en 2016). 3 saisons de 10 épisodes.

J’aime bien ce format de 25 minutes par épisode car il permet de caser plus facilement un épisode par-ci par-là.

Le pitch est assez simple: Un mec de 31 ans, paresseux, qui vit chez sa mère et qui apprend qu’il est papa d’un gamin de 15 ans. Problèmes de relation père-fils, mère-fils et aussi problèmes de couples.

L’acteur principal (Sébastien Chassagne) est excellent et très crédible dans ce rôle. Les dialogues sont très actuels, crus et assez drôles en général ( “So 2002” pour “MDR”…). Bref, on ne s’ennuie pas du tout. Bien sûr, pas de suspens haletant ni de cliffhangers de la mort à la fin de chaque épisode: Le sujet ne s’y prête guère. Juste l’envie de savoir la suite de la vie de cet anti-héros attachant.

Peu de personnages, tourné semble-t-il en décor naturel à Chaville (CatsCity dans la version traduite en anglais). J’aime bien vérifier certains plans filmés avec la vue de google street: Et bien, l’hôtel des voyageurs existe bien et le barbrasserie de Chaville aussi.

Bref, peu de risque à regarder cette série, au pire, si vous n’accrochez pas, vous n’aurez perdu que les 25 minutes du premier épisode, pas un drame !

Ombi : Industrialiser la vidéo à la demande sur PLEX

J’ai découvert il y a peu Ombi, logiciel gratuit (donation) qui fonctionne avec Plex. Ombi permet de constituer une base de souhaits pour votre contenu Plex. Ainsi, si comme moi vous partagez votre Plex avec des amis ou de la famille, si un contenu n’est pas disponible sur votre Plex, il est possible de le demander par l’intermédiaire d’Ombi.

Présentation

Chez moi, Ombi tourne sur le Synology dans un conteneur Docker. L’image Docker porte le nom de linuxserver-ombi. Pour installer une image dans Docker sur Synology, je vous invite à consulter cet article. Ombi va se connecter à votre serveur Plex et offrir une belle interface à vos utilisateurs.

Interface de recherche de Ombi

Cette interface permet à l’utilisateur de rechercher un contenu, film ou série. Vous devez lui avoir créé un compte et avoir ouvert le bon port de communication sur votre box/routeur. Il est cependant possible de se connecter avec son compte Plex (si Plex OAuth est activé). Cette recherche va s’effectuer de manière transparente sur le site The movie database (base de données de films et séries). Par défaut, l’interface propose des films et séries populaires sur Ombi (les titres les plus recherchés).

On peut voir sur la copie d’écran précédente que Ad Astra est proposé. Sa date de sortie en numérique est indiquée (important !). On voit aussi la balise “Non demandé” qui indique que le fichier n’a pas été demandé par le biais d’Ombi sur ce serveur Plex. Il est possible pour l’utilisateur de “Demander” le fichier à l’administrateur du Plex.

Dans le cas où un fichier est déjà présent, Ombi l’indique de cette manière:

Ombi est déjà présent sur le serveur et ne peut être demandé ! (statut Disponible)

A signaler qu’Ombi ne va s’assurer de la présence ou non du contenu que sur le serveur Plex sur lequel il est connecté. Ainsi, si vous avez accès à d’autres serveurs amis à partir de votre Plex, Ombi ne trouvera pas ces contenus….

La demande de contenu par un utilisateur

Lorsqu’un utilisateur clique sur le bouton “Demander” d’un contenu qu’il a recherché sur Ombi, le statut du contenu passe à “Demandé”. Ainsi, un autre utilisateur sait qu’une demande de mise en ligne de ce contenu est en cours et qu’il n’est plus utile de le demander s’il comptait le faire..

Ombi – Contenu demandé

Un mail est envoyé automatiquement à l’administrateur du serveur Plex pour lui indiquer les références du film (ou de la série) demandée (et qui la demande). L’administrateur peut valider ou non la demande (en général, il la valide …). Il ne lui reste plus qu’à se mettre en chasse du fichier numérique correspondant. Une fois celui-ci mis en ligne sur le serveur Plex, Ombi le détecte tout seul et le statut de la demande est modifié.

Ombi, le contenu est disponible !

L’utilisateur demandeur est prévenu par mail que sa demande est exaucée et que le contenu peut maintenant être visionné sur le serveur Plex.

Petite cerise sur le gateau: Vous pouvez définir une petite newsletter (facultatif) qui indique aux utilisateurs de votre choix les différentes nouveautés de la semaine disponibles sur votre serveur Plex. Ceux-ci recevront un petit mail bien léché listant le nouveau contenu dans la limite de leurs accès sur les bibliothèques de votre serveur !

Il est possible d’interfacer Ombi avec Sonarr (pour le téléchargement automatique des séries) et avec CouchPotato (pour les films). Ainsi, les “administrateurs” paresseux n’ont même plus besoin de lever le petit doigt pour alimenter leur Plex !

Conclusion

Un petit soft pas gourmand très pratique. Plutôt que de recevoir un mail de vos utilisateurs (amis, famille) avec parfois des titres inexacts ou bien des films avec plusieurs remake et le même titre. Là, plus d’ambiguïté ! Vous avez le titre et l’année, tout ce qui va bien. Le système d’avertissement par mail est très bien fait et paramètrable. J’ai donné des accès à tous mes utilisateurs. Plex devrait s’inspirer de ce petit soft pour intégrer une fonctionnalité identique.

Le tour de la France par deux enfants (1957)

Une bonne surprise que cette très ancienne série française. D’accord, un peu vieillotte (1957), en noir et blanc et format 4/3 mais bon, c’est l’époque.

Cette série compte 39 épisodes. Le premier nous présente deux enfants (15 et 7 ans) arrivant au Havre en 1956 en provenance du Canada. Ils ne sont pas accompagnés et doivent retrouver un membre de leur famille au départ du Havre…

Une voix off omniprésente et quelques dialogues post-synchronisés, en matière de jeu d’acteur, c’est très limité. Mais ce n’est pas là qu’est le charme de cette série. Une vision du Havre juste après la reconstruction. Une ville qui n’a pas beaucoup changé depuis (dans son hypercentre Perret).

Bien sûr, quelques moeurs de l’époque en matière de sécurité routière, de non-prévention du tabagisme et d’uniforme de police…

Une leçon de morale bien 1950 pour chaque épisode (mais je ne suis pas contre le retour de la morale à l’école…)

Tout le charme d’une époque (que je n’ai pas connue !).

Les Shtisel – Une famille à Jerusalem

2 saisons pour cette série israélienne de 2013. Nous sommes plongés au coeur d’une famille ultra orthodoxe en plein coeur de Jerusalem. Pas beaucoup de vue de la ville, tout se passe pratiquement en intérieur. On y apprend les mariages arrangés, les différentes coutumes très particulières. Pas de rebondissement, ni de suspens haletant: Juste une série que se regarde qui se regarde comme un fleuve tranquille, très bien filmée (avec une lumière assez exceptionnelle) et bien interprétée.

Shtisel est le nom de cette famille. Au cours de ces deux saisons de 12 épisodes chacune, nous suivrons plus particulièrement le père, Shulem et un de ses fils, Akiva. Péréginations amoureuses, timidité, restes de Shoah (discrets), célébration du shabat…La plongée est profonde, semble réaliste, sans traits grossiers. La famille vit repliée sur elle-même et les autres communautés (juives ou pas) de Jerusalem sont absolument ignorées.

A voir absolument car le rythme est très reposant, le cadre poétique (Akiva est artiste) et la découverte de cette communauté vaut le coup d’oeil. 

When Heroes Fly (Netflix)

Quand une nouvelle série israélienne sort sur Netflix (où ailleurs, en torrent …), je ne peux m’empêcher de la regarder…Quand on a vu Hatufim ou Fauda, on ne peut s’empêcher de penser que l’on risque de passer à côté d’un petit chef d’oeuvre.

Bien sûr, ces séries se regardent en VO hébreu, cela ajoute beaucoup de charme.

Pour When Heroes Fly, j’avoue que j’ai été un poil déçu: la série se passe pour majeure partie en Colombie et seuls des flashbacks (très fréquents) se déroulent en Israël (mais c’est surtout centré personnages, pas de scènes où Tel Aviv serait mise en avant).

Les 4 héros sont sympathiques, un peu caricaturaux, c’est bien joué mais j’ai du mal à accrocher à l’intrigue, un peu tiraillée par les cheveux. Je ne veux cependant pas vous gâcher la découverte de la série … 10 épisodes de 40 à 45 minutes.

The marvelous Mrs Maisel (Amazon Prime) – Une série très attachante !

J’ai découvert très récemment cette superbe série sur Amazon prime Video (merci @NotPatrick). Le pitch est assez simple: Une housewife bourgeoise (et juive, c’est important) de New York qui se découvre par hasard des talents comiques de One Woman Show dans le New York City de la fin des années 50 alors que son mari la quitte. (Je pense que j’ai assez bien résumé en une phrase !). Les sautes d’humour et de “one woman show” de Mrs Maisel interviennent lors de situations clés: Soit elle est ivre, soit bouleversée ou énervée ou bien tout simplement elle vient de tirer quelques bouffées de marijuana. Pour le moment (je n’ai vu que les 3 premiers épisodes), ses représentations, toujours impromptues, se terminent souvent au poste de police… En 1958 aux US, on ne peut pas tout dire et on ne peut pas non plus montrer ses seins dans un cabaret (jolie poitrine au demeurant).

L’humour est partout présent (pas mal d’humour juif, j’adore !), les acteurs sont superbes (surtout l’actrice principale Rachel Brosnahan) et le tout est très finement joué avec des dialogues très imagés (en VO en tout cas, c’est un délice !). Attention quand même, cette série ne convient pas aux enfants (alors que son titre pourrait faire penser que c’est justement destiné aux enfants…)

La série est toute récente (novembre 2017). Elle comprend une première saison de 8 épisodes (tous sortis), j’espère qu’il y aura une saison 2.

Le trailer est ici: