Ombi : Industrialiser la vidéo à la demande sur PLEX

J’ai découvert il y a peu Ombi, logiciel gratuit (donation) qui fonctionne avec Plex. Ombi permet de constituer une base de souhaits pour votre contenu Plex. Ainsi, si comme moi vous partagez votre Plex avec des amis ou de la famille, si un contenu n’est pas disponible sur votre Plex, il est possible de le demander par l’intermédiaire d’Ombi.

Présentation

Chez moi, Ombi tourne sur le Synology dans un conteneur Docker. L’image Docker porte le nom de linuxserver-ombi. Pour installer une image dans Docker sur Synology, je vous invite à consulter cet article. Ombi va se connecter à votre serveur Plex et offrir une belle interface à vos utilisateurs.

Interface de recherche de Ombi

Cette interface permet à l’utilisateur de rechercher un contenu, film ou série. Vous devez lui avoir créé un compte et avoir ouvert le bon port de communication sur votre box/routeur. Il est cependant possible de se connecter avec son compte Plex (si Plex OAuth est activé). Cette recherche va s’effectuer de manière transparente sur le site The movie database (base de données de films et séries). Par défaut, l’interface propose des films et séries populaires sur Ombi (les titres les plus recherchés).

On peut voir sur la copie d’écran précédente que Ad Astra est proposé. Sa date de sortie en numérique est indiquée (important !). On voit aussi la balise « Non demandé » qui indique que le fichier n’a pas été demandé par le biais d’Ombi sur ce serveur Plex. Il est possible pour l’utilisateur de « Demander » le fichier à l’administrateur du Plex.

Dans le cas où un fichier est déjà présent, Ombi l’indique de cette manière:

Ombi est déjà présent sur le serveur et ne peut être demandé ! (statut Disponible)

A signaler qu’Ombi ne va s’assurer de la présence ou non du contenu que sur le serveur Plex sur lequel il est connecté. Ainsi, si vous avez accès à d’autres serveurs amis à partir de votre Plex, Ombi ne trouvera pas ces contenus….

La demande de contenu par un utilisateur

Lorsqu’un utilisateur clique sur le bouton « Demander » d’un contenu qu’il a recherché sur Ombi, le statut du contenu passe à « Demandé ». Ainsi, un autre utilisateur sait qu’une demande de mise en ligne de ce contenu est en cours et qu’il n’est plus utile de le demander s’il comptait le faire..

Ombi – Contenu demandé

Un mail est envoyé automatiquement à l’administrateur du serveur Plex pour lui indiquer les références du film (ou de la série) demandée (et qui la demande). L’administrateur peut valider ou non la demande (en général, il la valide …). Il ne lui reste plus qu’à se mettre en chasse du fichier numérique correspondant. Une fois celui-ci mis en ligne sur le serveur Plex, Ombi le détecte tout seul et le statut de la demande est modifié.

Ombi, le contenu est disponible !

L’utilisateur demandeur est prévenu par mail que sa demande est exaucée et que le contenu peut maintenant être visionné sur le serveur Plex.

Petite cerise sur le gateau: Vous pouvez définir une petite newsletter (facultatif) qui indique aux utilisateurs de votre choix les différentes nouveautés de la semaine disponibles sur votre serveur Plex. Ceux-ci recevront un petit mail bien léché listant le nouveau contenu dans la limite de leurs accès sur les bibliothèques de votre serveur !

Il est possible d’interfacer Ombi avec Sonarr (pour le téléchargement automatique des séries) et avec CouchPotato (pour les films). Ainsi, les « administrateurs » paresseux n’ont même plus besoin de lever le petit doigt pour alimenter leur Plex !

Conclusion

Un petit soft pas gourmand très pratique. Plutôt que de recevoir un mail de vos utilisateurs (amis, famille) avec parfois des titres inexacts ou bien des films avec plusieurs remake et le même titre. Là, plus d’ambiguïté ! Vous avez le titre et l’année, tout ce qui va bien. Le système d’avertissement par mail est très bien fait et paramètrable. J’ai donné des accès à tous mes utilisateurs. Plex devrait s’inspirer de ce petit soft pour intégrer une fonctionnalité identique.

Le tour de la France par deux enfants (1957)

Une bonne surprise que cette très ancienne série française. D’accord, un peu vieillotte (1957), en noir et blanc et format 4/3 mais bon, c’est l’époque.

Cette série compte 39 épisodes. Le premier nous présente deux enfants (15 et 7 ans) arrivant au Havre en 1956 en provenance du Canada. Ils ne sont pas accompagnés et doivent retrouver un membre de leur famille au départ du Havre…

Une voix off omniprésente et quelques dialogues post-synchronisés, en matière de jeu d’acteur, c’est très limité. Mais ce n’est pas là qu’est le charme de cette série. Une vision du Havre juste après la reconstruction. Une ville qui n’a pas beaucoup changé depuis (dans son hypercentre Perret).

Bien sûr, quelques moeurs de l’époque en matière de sécurité routière, de non-prévention du tabagisme et d’uniforme de police…

Une leçon de morale bien 1950 pour chaque épisode (mais je ne suis pas contre le retour de la morale à l’école…)

Tout le charme d’une époque (que je n’ai pas connue !).

Les cabanes de plage du #Havre #LH

Loin de moi l’idée de dénigrer le bonheur de ceux qui détiennent un emplacement sur la plage pour y déposer leur cabane. Je ne suis pas jaloux de leur privilège. Ce n’est pas mon truc d’être astreint à la sédentarité sur une plage.

Non, ce qui me chiffonne, c’est la méthode d’attribution de ces emplacements par la ville du Havre: « Pour obtenir un emplacement : il faut attendre que l’un deux soit libéré. Les places sont rares » (à la date d’aujourd’hui, c’est marqué « deux » au lieu de « d’eux » sur le site de la ville mais je vous assure qu’il y a plus de deux emplacements …).

Cette méthode d’attribution me semble parfaitement injuste: Les familles se refilent les locations de génération en génération bénéficiant d’une « résidence secondaire » à vies (volontaire le pluriel). Les places libérées sont rares … Tu m’étonnes Yvonne !

Ne serait-il pas « plus juste » d’attribuer la location pour un bail de 3 ou 4 ans ? Permettre aux personnes inscrites sur la liste d’attente de bénéficier de ce privilège au moins une fois dans leur vie ? (Je précise que je ne suis en aucun cas sur cette liste !).

Je suis donc étonné de ce système que je trouve un peu archaïque (j’y vois ici un relent d’embauche « à la docker « ) qui plus est pour l’attribution d’une parcelle de lieu public.

Voilà… Et vous, vous en pensez quoi ?

Snif, mon blog …

C’est bien connu: Bien mal acquis …blabla … Il m’est arrivé une mésaventure très récemment qui m’a bien ennuyée.

J’ai fait très récemment l’expérience de l’installation d’un thème vérolé sur mon blog. Dans ce qui suit, je vous expose mon erreur ainsi que les différentes mesures prises, non seulement pour les corriger mais également pour me prémunir d’un nouvel incident.

L’erreur conduisant au problème

Ainsi donc, je récupère sur un site de torrents bien connu le thème Divi. Un thème WordPress très puissant qui me semble pouvoir faire tout ce que je désire pour mon blog et plus encore. Divi est un thème payant (89$ par an). Le récupérer pour pas un rond est effectivement une aubaine semble-t-il. J’installe le thème par la procédure classique sur le blog que vous lisez en ce moment (upload du .zip), Divi apparaît bien dans la liste des thèmes. Je demande à prévisualiser avant d’activer le thème de façon à me rendre compte du rendu par défaut du thème « out of the box »… Et là, patatras … Page blanche, le site ne se charge plus … pas de message d’erreur, juste un blocage infini du chargement… Je flaire aussitôt une « arnaque », et je n’ai pas tort.

La seule solution que j’ai est de me connecter sur l’interface de mon hébergeur web, d’accéder par ftp à mon arborescence et de supprimer le répertoire du thème Divi. J’essaie également une restauration de ma base de données WordPress à l’aide des snapshots quotidiens réalisés automatiquement par l’hébergeur: Cela ne fonctionne pas, la restauration se bloque et met la base dans un statut foireux. Je constate que mon site est de nouveau accessible mais complètement vierge: Tout a disparu et l’installation de WordPress m’est proposée, Snif.

La résolution

En essayant de me connecter à ma base de données avec PhpMyAdminn je constate que l’accès m’est refusé: Le thème vérolé a modifié le mot de passe d’accès à la base. Heureusement, quelqu’un qui connait bien WordPress m’indique que ce mot de passe en clair est dans le fichier wp-config du site. je me connecte donc avec ce nouveau mot de passe à ma base de données vierge et j’essaie de modifier le, mot de passe afin d’éviter une nouvelle intrusion. Peine perdue, la base étant en « Invalid status: restoring », le changement de mot de passe n’est pas accepté.

Je décide donc quand même de faire repartir le blog (en créant quand même un ticket auprès de mon fournisseur pour remédier au problème de changement de mot de passe). J’exporte en local le snapshot de sauvegarde qui m’intéresse (drôlement confortable d’avoir une Save journalière), je supprime toutes les tables de ma base de données et je ré-importe: Tout fonctionne, je récupère tout mon site en quelques secondes.

Mesures prises

  1. C’est la dernière fois que j’installe un truc piraté sur un blog de production…et même sûrement sur n’importe quoi d’ailleurs. En effet, ce n’est pas parce que je vais tester un truc vérolé pendant 15 jours avec un comportement exemplaire qu’il ne va pas déclencher un cataclysme au bout d’un temps défini. Si, par exemple, mon blog avait été effacé 35 jours après l’installation du thème vérolé, toutes les sauvegardes journalières auraient été corrompues (il y a un mois de Save quotidiennes) et j’aurais été bien plus embêté !
  2. Création d’un Blog de test sur mon Synology de façon à tester avant de mettre en production. Je pourrais le faire en multisite chez mon hébergeur mais cela m’obligerait à partager ma base de données entre la production et le test. Je préfère deux bases séparées. De plus, sur mon Syno, c’est gratuit. je me demande même si je ne vais pas en faire une plateforme de secours avec recopie de la production tous les jours.
  3. Installation du plugin WordFence permettant, dans sa version gratuite, le Scan de détection de malwares dans l’installation.
  4. Installation d’un accès « authentification multifacteurs » (2FA) pour accéder à l’interface d’administration du blog (wp-admin) et également pour accéder à l’interface de mon compte chez l’hébergeur

Les Shtisel – Une famille à Jerusalem

2 saisons pour cette série israélienne de 2013. Nous sommes plongés au coeur d’une famille ultra orthodoxe en plein coeur de Jerusalem. Pas beaucoup de vue de la ville, tout se passe pratiquement en intérieur. On y apprend les mariages arrangés, les différentes coutumes très particulières. Pas de rebondissement, ni de suspens haletant: Juste une série que se regarde qui se regarde comme un fleuve tranquille, très bien filmée (avec une lumière assez exceptionnelle) et bien interprétée.

Shtisel est le nom de cette famille. Au cours de ces deux saisons de 12 épisodes chacune, nous suivrons plus particulièrement le père, Shulem et un de ses fils, Akiva. Péréginations amoureuses, timidité, restes de Shoah (discrets), célébration du shabat…La plongée est profonde, semble réaliste, sans traits grossiers. La famille vit repliée sur elle-même et les autres communautés (juives ou pas) de Jerusalem sont absolument ignorées.

A voir absolument car le rythme est très reposant, le cadre poétique (Akiva est artiste) et la découverte de cette communauté vaut le coup d’oeil. 

Découverte de CloudAhoy

J’ai découvert il y a quelques temps la plateforme CloudAhoy permettant l’analyse fine des traces GPS d’un vol (avion ou ULM). Je dis « plateforme » car CloudAhoy est décliné en mode web et en mode application pour iOS (iPhone et iPad … Mais sur un iPhone, l’exploitation me parait difficile). Je débute avec ce logiciel, aussi je ne vous donnerai qu’un très vague aperçu dans ce qui suit.

Qu’est-ce que ça fait ?

CloudAhoy est un outil graphique d’analyse d’un vol (VFR ou IFR…Dans cet article, nous ne parlerons que du VFR … et encore, je n’ai pratiqué que quelques vols en local depuis la découverte de CloudAhoy). L’application iOS vous permet d’enregistrer votre vol puis de l’analyser au retour. Les enregistrements des vols sont centralisés sur leur cloud, c’est à dire que vous pouvez poursuivre votre analyse sur le web (avec un grand écran) ou bien sur le terminal iOS. CloudAhoy ne vous oblige pas enregistrer votre vol avec l’application dédiée, vous pouvez aussi importer une trace GPS provenant d’un autre appareil (pour ma part, je possède le Skypro GPS XGPS160 qui fonctionne très bien en bluetooth avec iOS et qui en plus enregistre la trace GPS en autonome).

Les différents modes d’abonnement

Et oui, vous vous doutez bien que les types qui ont fait ce superbe outil ne travaillent pas pour rien … Mais rassurez-vous, il y a un mode gratuit.

Le mode gratuit vous offre une trace en 2D sur une carte satellite, il n’apporte pas tellement plus que l’import d’une trace dans Google Earth selon moi.

Le mode Pro, pour 65$ par an, est selon-moi le plus intéressant si vous n’êtes pas masochiste: Il vous permet l’analyse de votre vol, son découpage en segments, la vue 3D, la vue cockpit. c’est le mode que je vais décrire par la suite.

Le mode CFI qui vous permet d’analyser tout ce que fait le mode Pro mais en plus, vous pouvez donner des enveloppes de vol pour certaines phases et ainsi avoir un score pour tout le vol ou bien pour une phase précise. Un peu trop fort comme manière de s’auto-punir je trouve. Ainsi, si vous décidez que la finale doit être pendant toute sa durée entre 108 et 112 km/h (désolé, je ne fais plus que de l’ULM pour raison de santé, je raisonne maintenant en km/h…), si vous êtes en dehors de l’enveloppe à 113, vous aurez des mauvais points (Comme on parle de trace GPS, il ne s’agit ici que de vitesses sol …)

L’écran d’analyse

L’écran de la version web est assez sympa (pour la tablette, cela se présente à peu près pareil).

Un écran typique de CloudAhoy

La disposition (layout) des différents fenêtres est très modulable et nul doute que vous arriverez à la disposition de vos rêves. Que voit-on sur cet écran ?

La ligne du haut vous permet de sélectionner un vol, d’accéder à votre compte et d’accéder à l’écran affiché (mode « Debrief »).

la ligne du bas est une timeline de votre vol. il est possible de posiotnner le curseur à n’importe quel endroit ou bien de dérouler le vol en mode replay (avec possibilité de l’accélérer).

La partie gauche vous permet de visualiser quelques infos sur le vol, sa durée, ses différentes phases analysées par le logiciel (ainsi si vous avez fait 15 tours de piste, vous pouvez les sélectionner individuellement et la faire apparaître tout seul sur la trace 3D.

La trace 3D occupe la plus grosse portion de cet écran. on voit le découpe des phases du vol avec en bleu foncé, la montée initiale, en bleu clair, le vol lui-même, en vert, les phases de descente et la finale en blanc. On peut changer cette fenêtre par une trace de 2D (qui correspond alors à la petite fenêtre en bas à droite). On peut zoomer dans ces fenêtres et on peut également tourner l’affichage dans tous les sens pour voir la trace sous d’autres coutures. Il est possible de remplacer la vue 3D par une autre vue, par exemple la vue cockpit 3D:

CloudAhoy : La vue cockpit 3D

On voit ici la fin de la finale 05 à LFOY. Ce qui est assez fort c’est que le logiciel arrive à déterminer La TAS (True Air Speed) alors que ‘il n’a qu’une vitesse sol … Il doit chopper des indications météo de vent moyen ou quelque chose du genre. Une chose est sûre, dans ce cas, la vitesse de 115/116 km/h était assez juste car i y avait environ 20/25 km/h de vent dans l’axe.

La partie droite supérieure représente les deux paramètres altitude et vitesse sol. On peut rajouter des paramètres moteur (tours/mn, températures, etc) si votre avion est équipé pour enregistrer ces données. Il est possible de zoomer sur différentes phases du vol. Ainsi, si je zoome sur le segment de la finale, j’ai cette représentation de mon plan de descente (en vert) par rapport au plan de descente idéal en pointillés:

CloudAhoy ; Zoom sur la finale

La partie droite inférieure représente la trace 2D du vol (un bien joli vol au départ de LFOY passant par Antifer, Etretat et remontant presque jusqu’à Fécamp puis retour à LFOY). La vidéo est ici:

Ce que je n’ai pas testé: Bien sûr la partie IFR, la partie permettant d’importer une prévision de navigation et de voir comment « vous avez collé » aux prévisions. La possibilité d’importer des vidéos et de les caler avec la timeline du vol (je pense qu’il doit être aussi possible d’importer les communications/intercom enregistrées si vous les avez…).

Ma conclusion (pour le moment):

Je profite actuellement d’une période d’essai de 30 jours de la version Pro, je n’ai donc pas encore souscrit à l’abonnement annuel. Après quelques années à piloter sans trop me soucier de la qualité de mon pilotage (mais toujours dans la sécurité !), je trouve avec cette application un intérêt certain pour s’auto-contrôler après le vol et se faire un petit débriefing perso. La tenue en palier, la tenue du cap, du plan de descente, toutes ces infos sont assez utiles pour savoir si votre vol était propre et savoir ce qu’il faut travailler pour le prochain vol. De plus, par ces temps de confinement, cela permet de revivre certains vols, ce qui n’est pas du plus désagréable …

Installation de Ubooquity 2.1.2 sur Synology avec Docker

Edit [08/10/2023] Exit Ubooquity, je suis passé sur Kavita

1. Introduction

Pour cet article, je pars du principe que vous avez déjà installé Docker sur votre Synology. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à lire cet article. Pour Docker en architecture Intel 64bits, il existe plusieurs conteneurs Ubooquity prêts à l’emploi. Ils n’ont pas tous la même popularité:

J’en ai testé deux et un seul des deux a démarré correctement:

  • linuxserver/ubooquity : Pas de problème
  • zerpex/ubooquity-docker : démarre, se plante au bout de 15 secondes puis redémarre et ainsi de suite …

En préalable, sur votre Synology, dans le répertoire /docker, créez un sous-répertoire linuxserver-ubooquity (avec votre compte administrateur).

2. Récupération de l’image

Dans Docker, sur votre Synology, allez sur Registre, tapez « ubooquity » dans le champ de recherche et sélectionnez le conteneur le plus populaire « linuxserver/ubooquity ». cliquez ensuite sur le bouton « Téléchargez ». Il vous est proposé de télécharger la « lastest » version, confirmez.

Positionnez-vous dans la partie « Image », sélectionnez « linuxserver/ubooquity » et cliquez sur « Lancer »:

3. Paramétrage du conteneur

Vous arrivez alors au paramétrage du conteneur, vous pouvez vous inspirer de ce que j’ai mis (Attention , j’ai 8 Go de RAM sur le serveur donc j’ai forcé un peu la dose car on va le voir, Ubooquity peut être assez gourmand en RAM quand il indexe ses fichiers). Si vous n’avez que 2Go, ne dépassez pas 1536Mo (ou un truc comme ça).

3.1 Paramétrages avancés

Cliquez ensuite sur « Paramètres avancés » et inspirez-vous …

3.2 Volumes

L’onglet « Volumes » est sûrement le plus « touchy » à saisir…

Quelques explications … Tout d’abord, le seul bouton que j’utilise est « Ajouter un dossier ». En effet, je veux indexer le contenu de dossiers/sous-dossiers dans lesquels j’ai mis mes fichiers (ePub, mobiles, pdf et quelques cbr/cbz). Attention aux majuscules/minuscules dans les noms …

A quoi sert ce paramétrage ? En fait, pour accéder à vos répertoires, le conteneur possède des points d’entrée. Ces points d’entrée sont dans la colonne « Chemin d’accès ». C’est à dire que le conteneur ne va connaître vos répertoires du Synology que par les noms que vous avez définis dans cette colonne. un seul point d’entrée et obligatoire et non modifiable : « /config ». tout le reste, vous pouvez mettre les noms de votre choix. En face de chaque « Chemin d’accès », vous avez le vrai répertoire dans le quel le conteneur va lire. On a donc par ce paramétrage mappé les points d’entrée du conteneur avec les vrais dossiers su Synology. Pour ma part, en voici la description (on peut créer autant de points d’entrée que l’on veut):

  • /LivresPDF : Contient tous les livres (hors BD) en PDF, répartis dans plusieurs sous répertoires. Le dossier Livres est à la racine de mon volume principal sur le Synology
  • /books : Contient tous les ePub/mobi de la bibliothèque Calibre. celle ci est sur mon Mac et je la recopie tous les jours dans un répertoire du Synology
  • /config : C’est l’endroit où Ubooquity va stocker ses infos, paramétrage, base de données, etc. C’est à vous de créer ce répertoire avant de démarrer le conteneur pour la première fois (indiqué au début de ce poste)
  • /Magazines : Tous les magazines en PDF (Le répertoire Magazines est à la racine du volume)
  • /BD : Toutes les BD (à la racine aussi …)

Pour vous donner une idée de l’arborescence sur le Synology:

Vous pouvez créer autant de points d’entrée que vous le souhaitez. C’est en effet lors de la configuration de Ubooquity une fois le conteneur lancé que nous définirons ces points d’entrée. Le seul obligatoire est « /config ».

3.3 Paramètrage des ports de communication

Comme pour les répertoires, il faut mapper les ports « virtuels » du conteneur avec les vrais ports de communication du Synology. Dans cet exemple, les ports par défaut du conteneur sont 2202 et 2203. J’ai fait correspondre ces deux ports au 2204 et 2203 car le port 2202 du Synology était déjà occupé.

3.4 Les derniers onglets …

Dans l’onglet « Liens », je n’ai rien mis. Pour le dernier onglet, « Environnement’, si vous envisagez d’indexer des pdf de plus de 300Mo (c’est mon cas), je vous conseille de rajouter la variable MAXMEM que vous fixerez selon votre quantité de RAM et la quantité que vous avez indiquée dans le paramétrage du conteneur. La variable MAXMEM est passée en paramètre à Ubooquity lors du démarrage. Pour ma part, MAXMEM=4096. (Mo)

4. Lancement du conteneur

Un petit résumé de votre conteneur s’affiche à la fin de l’assistant, cochez la case « Exécutez ce conteneur lorsque l’assistant a terminé » puis validez le tout … Vous devriez avoir un écran similaire au mien:

5. Paramètrage de Ubooquity

Nous pouvons passer maintenant à la partie paramètrage de Ubooquity (pour l’instant, nous n’avons que paramétré le conteneur Docker pour son exécution).

5.1 Adresse IP du Synology

Allez sur votre navigateur web préféré, situé sur le même réseau local que votre Synology. vous devez connaître l’adresse IP de votre NAS. Si vous ne la connaissez pas, allez sur la console et lancez le panneau de configuration, vous la trouverez dans « Centre d’infos’. Il est conseillé pour la suite d’avoir attribué une adresse fixe au serveur Synology, c’est bien plus simple …(Remarque, on peut aussi accéder au serveur via son nom, ici : SynoArnaud.)

5.2 Administration de Ubooquity

Retour donc dans votre navigateur, nous allons nous connecter à l’écran d’administration de Ubooquity. Le port d’admin de Ubooquity pour ce conteneur est 2203, port que nous avons mappé sur le Synology en 2203 (pas de changement). L’adresse IP de mon Synology étant 192.168.0.31, je tape la ligne suivante dans la barre d’URL du navigateur:

Pour le premier lancement, il vous sera demandé de définir un mot de passe administrateur, vous pourrez ensuite vous connecter en saisissant ce mot de passe pour arriver à l’interface de configuration:

Je ne vais pas définir ici toutes les options disponibles dans Ubooquity. Je vais détailler uniquement le paramétrage des points d’entrée (définis lors de la création du conteneur Docker) ainsi que la création d’un utilisateur.

5.2.1 Les bandes dessinées

Nous nous rendons d’abord dans l’onglet « Comics » afin de paramétrer l’entrée (ou les entrées) des bandes dessinées:

On peut voir que j’ai créé un point d’entrée /BD correspondant au /BD de la colonne « Chemin d’accès » qui va pointer sur le répertoire /BD. Ceci est un peu perturbant car tout a le même nom… Un peu plus loin, pour les livres, c’est différent, vous comprendrez peut-être mieux. C’est en cliquant sur le bouton « ADD FOLDER » que Ubooquity vous proposera la liste des points d’entrée connus par lui-même et que vous avez définis lors du paramétrage du conteneur. Lorsque vous aurez créé des utilisateurs, vous pourrez les ajouter à l’aire de la petite icône à droite de la ligne afin qu’ils puissent accéder à la ressource.

5.2.2 Livres autres que les BD

On voit les 3 points d’entrée qui ont été définis précédemment lors de la création du conteneur. Si vous décidez d’ajoutez un nouveau répertoire à scanner par Ubooquity, vous avez deux solutions:

  • C’est un sous-répertoire de ce qui existe dèjà et qui est défini dans Ubooquity: Vous n’avez rien à faire, Ubooquity va le scanner au prochain scan.
  • C’est un nouveau répertoire hors de tout ce qui existe dans Ubooquity: Vous devez arrêter le conteneur, modifier le paramétrage et rajouter un dossier dans l’onglet Volumes du conteneur, relancer le conteneur (vous ne perdrez rien, pas d’inquiétude). vous devez ensuite rajouter le point d’entrée dans le paramètrage (comics ou books) et relancer un scan …

5.2.3 Création d’un utilisateur

Pour la création d’un utilisateur, cela se déroule dans la partie « Security »:

Faire « ADD USER », donner un nom et un mot de passe pour le nouvel utilisateur et cliquer sur « CREATE USER ». rien de plus simple.

5.3 Le premier scan…

Vous pouvez revenir à l’onglet « GENERAL » et cliquer sur « LAUNCH NEW SCAN ».

A signaler: Le premier scan est long (48h dans mon cas pour presque 40000 documents …) car l’intégralité des répertoires est parcourue et indexée. Par la suite, seuls les nouveaux fichiers/répertoires seront indexés (Ubooquity détecte les changements de nom, de date et de taille).

L’utilisation de Ubooquity.

Jusque là, nous n’avons pas encore utilisé le logiciel, nous l’avons installé, paramètres et peuplé. Pour accéder à l’interface utilisateur, il faut se connecter sur l’autre port de communication défini en 3.3. Le port d’utilisation à utiliser est le 2204 (mappé sur le 2202 du conteneur). Il faut avoir de préférence défini des utilisateurs avant d’accéder à l’interface de consultation.

Comme pour l’interface d’administration, rendez-vous dans votre navigateur. dans mon cas, il me suffit de taper l’adresse du Synology suivie du port 2204/ubooquity pour accéder au logiciel:

Il suffit d’entrer le nom et mot de passe d’un utilisateur créé en 5.2.3 pour accéder au paradis … Tous vos documents apparaissent dans les différentes sections correspondant aux répertoires de votre Synology.

6. Accès au serveur depuis l’extérieur de votre réseau local (c’est à dire depuis le monde entier).

Ce qui suit permettra décrit le paramètrage à mettre en oeuvre afin d’accéder à Ubooquity en dehors de chez vous et de permettre ainsi à vos amis de bénéficier des services de votre serveur Ubooquity. Je suis pour ma part chez Free, l’exemple ci-dessous concernera donc un paramétrage sur la box de Free.

6.1 Un Synology en IP fixe (statique) sur votre réseau local.

Il est important que votre serveur Synology ait tout le temps la même adresse IP sur votre réseau local. je vous invite pour cela à lire cet article.

6.2 Redirection des ports sur la Box de Free.

Nous avons besoin d’accéder aux ports 2203 et 2204 du Synology (définis au point 3.3). Il faut accéder à l’interface de paramétrage de la Freebox à l’adresse : http://mafreebox.freebox.fr

En bas à gauche, le bouton rouge vous permet de vous connecter en mode admin et à sortir du mode « Invité ». On arrive à l’écran suivant:

Cliquer sur « Paramètres de la Freebox:

Sélectionner l’onglet « Mode avancé ». puis l’icône « gestion des ports »:

Une liste s’ouvre (plus ou moins remplie, peut être même vide …). Cliquer sur « Ajouter une redirection », le formulaire de saisie d’une redirection apparait:

Il nous faut rediriger les deux ports donc nous ajouterons 2 redirections (donc deux fois ce formulaire). pour la première redirection, saisissez les informations suivantes:

  • IP Destination: Choisissez votre NAS dans la liste déroulante (ici: SynoArnaud)
  • IP Source: En général, pas de choix possible, c’est « Toutes »
  • Protocole: Laisser TCP
  • Port de début: 32xxx (c’est à vous de choisir une valeur de port pour se connecter de l’extérieur. il est possible que 32xxx soit indisponible car déjà utilisée, dans ce cas en choisir une autre, proche). Je ne vous mets pas ma vraie valeur par sécurité. une valeur correcte serait 32745 par exemple
  • Port de fin: Même valeur que port de début
  • Port de destination: 2203

Vous devez avoir 2 redirections dans votre liste à la fin du paramétrage. L’accès à l’interface admin de Ubooquity se fait par le port 32xxx et l’accès pour consultation par le port 32yyy.

6.3 Accès depuis l’internet au serveur

Si vous ne l’avez jamais fait, il est nécessaire de paramétrer le Synology afin qu’il s’ouvre un peu à l’internet. Ce paramétrage est très bien documenté sur le site de Synology.

Vous avez donc une adresse internet pour votre serveur Synology. cette adresse est du style : http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32xxx

L’autre solution serait de passer par votre adresse IP fixe (à demander à votre opérateur internet s’il en propose. c’est mon cas chez Free où je possède une IP fixe avec ports non partagés).

Pour accéder de l’extérieur à votre serveur Ubooquity:

  • en mode admin: http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32xxx/ubooquity/admin
  • en mode consultation : http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32yyy/ubooquity

Installation et settings de Ubooquity (1.10.1) sur Synology avec Docker

Edit [08/10/2023] Exit Ubooquity, je suis passé sur Kavita

J’ai eu plusieurs fois la même demande concernant mon article sur Ubooquity: Comment ça s’installe et comment ça se paramètre ?

Je vais décrire ici les différents steps permettant la création d’un serveur Ubooquity sur un Synology via un conteneur Docker. Ce tuto sera écrit en plusieurs fois mais j’espère bien l’avoir terminé dans la semaine, donc revenez de temps en temps sur cette page…

Les pré-requis

Ce tuto décrit l’installation de Ubooquity sur un NAS Synology équipé d’un processus Intel 64 bits. je ne sais pas s’il fonctionnera sur un NAS avec un processeur ARM ou autre. Mon Synology est une DS916+, équipé de 8Go de RAM (et de 18 To de disque)

J’ai rencontré des problèmes d’indexation et de « fuite mémoire » lors de l’indexation de la base de documents (environ 35000 documents) lorsque mon Synology n’avait que 2Go de mémoire. ceux-ci ont complètement disparus quand je suis passé à 8Go.

La version d’Ubooquity installée est la version 1.10.1 de 2016. Je ne suis pas passé en version 2.xx, la version 1.10.1 me satisfait pleinement et je ne suis pas sûr que les conteneurs Docker de Ubooquity en version 2 marchent correctement. Il est tout à fait possible de faire marcher les deux versions en parallèle me direz-vous … Oui, il faut juste un peu de temps !

[Edit du 23 mai 2020] Je suis finalement passé sur la version 2.1.2 de Ubooquity, toujours avec Docker. Je vous invite à lire mon nouvel article sur l’installation de cette nouvelle version ici. Si vous n’avez pas encore installé Docker sur votre Synology, l’installation est décrite ci-dessous et n’est pas reprise dans le nouvel article.

Ubooquity nécessite l’ouverture de ports sur la box, je décrirai l’ouverture des ports sur une Freebox, c’est ce que j’ai. mais j’étais chez Orange avant et c’est tout à fait possible de le faire avec une Livebox.

Je ne suis pas un pro de la technologie Docker, ce que je sais, je l’ai appris grâce à Reddit où les gens ont répondu gentiment à mes questions.

Certaines copie d’écran ne seront pas le reflet réel d’une installation car mon Docker et mon Ubooquiyy sont déjà installés et je ne vais pas tout casser pour tout vous montrer…

Installation de Docker sur le Synology

Tout d’abord, ouvrez une session sur votre Synology en tant qu’administrateur. Chez moi, le Synology est configuré avec une IP fixe et est accédé avec l’URL http://192.168.0.31:5000. le port 5000 est le port par défaut (il me semble). Vous vous identifiez avec un utilisateur de type administrateur.

Arrivé sur la console, cliquez sur l’icône « Centre de paquets »

Dans la barre latérale de navigation, cliquez sur « Tous les paquets » et repérez dans la zone de droite le paquet Docker et sa petite baleine. Cliquez sur « Installer ».

Une fois installé, vous retrouvez votre paquet dans la partie « Installé » du centre de paquets et au niveau du paquet Docker, vous avez soit un bouton « Lancer », soit un bouton « Ouvrir ». Dans les deux cas, cliquez sur ce bouton. dans ce qui suit, nous supposerons que Docker est déjà lancé et que nous avons le bouton « Ouvrir »…

Paramétrage de Docker et installation du conteneur

Téléchargement de l’image

L’interface de Docker apparait alors. Si vous n’avez pas d’image de conteneur ou de conteneur en cours d’exécution, votre fenêtre sera différente de la mienne…

On peut voir ici que ‘ai deux conteneurs en fonctionnement, dont un qui nous concerne, le conteneur Ubooquity. Dans votre cas, nous allons supposer que vous n’avez pas ce conteneur Ubooquity dans la fenêtre Docker. Il va falloir aller le chercher.

Dans la barre latérale, cliquez sur « Image » puis sur le bouton puis sur « Ajouter » puis « Ajouter à partir d’une URL ». Dans la zone « Page du concentrateur », indiquez l’URL suivante: https://github.com/cromigon/ubooquity-docker.git

Note 7/01/2020 : Depuis quelques temps déjà, Cromigon ne maintient plus son conteneur et l’image a été placée ici : https://raw.githubusercontent.com/cromigon/ubooquity-docker/master/Dockerfile

Puis cliquer sur « Ajouter ». Le téléchargement de l’image commence. attendez que cela soit terminé.

Une fois chargé, vous devriez avoir l’image affichée dans la liste des images:

Ici, on voit bien l’image cromigon/ubooquity:1.10.1 de 121MB disponible. J’ai aussi chargé d’autres images mais pour le moment, je n’ai pas encore eu la motivation pour les tester. la version actuelle me suffit amplement.

Une fois l’image chargée, vérifiez qu’elle est sélectionnée et cliquer sur « Lancer » afin de créer un conteneur exécutable. La fenêtre de paramètre du conteneur apparaît alors:

Le nom du conteneur sera sûrement différent pour vous car pour ma part, j’ai déjà un conteneur « cromigon-ubooquity » qui tourne. Docker m’a donc rajouté un petit « 1 » à la suite du nom du conteneur. Modifiez les paramètres généraux sont comme indiqués sur la copie d’écran (privilèges, limitation des ressources et limites de la mémoire). Cliquez ensuite sur « Paramètres avancés ». C’est là que survient la partie un peu délicate du paramétrage.

Onglet « Paramètres avancés »

Sur ce premier écran de paramétrage, j’ai activé le redémarrage automatique.

Onglet Volume

Sur le deuxième onglet « Volume », la fenêtre se présente ainsi:

Cette fenêtre va vous permettre de relier un répertoire physique à une entrée logique de cotre conteneur Docker. La zone « Fichier/Dossier » indique le nom de l’emplacement que va connaître votre conteneur Docker (le nom « logique » et la zone « Chemin d’accès » correspond à un véritable chemin physique sur votre Synology. Pour ma part, j’ai les entrées suivantes pour ce mapping (attention de bien respecter minuscules et majuscules):

Seule la ligne « docker/Ubooquity » est obligatoire.

On peut voir que j’ai un nom logique « Magazines » qui pointe sur un volume /Magazines. Pour les livres en pub et moi, j’ai un processus périodique qui recopie tout le répertoire des data de calibre de mon mac vers un répertoire du Synology.En effet, j’ai remarqué que Calibre n’aime pas travailler sur un répertoire situé sur un NAS. Et à la lecture de différentes forum, il est préférable en effet de travailler en local…

Le répertoire /opt/ubooquity-data qui va contenir toute l’indexation de Ubooquity est créé automatiquement lors de la création du conteneur.

Tous les volumes sont en rw (lecture/écriture) pour ubooquity (à vrai dire, je pense que l’on peut les mettre en read only sauf pour le répertoire /opt/ubooquity-data. A essayer).

Onglet Réseau

J’ai laissé par défaut la création du réseau proposé: bridge.

Onglet Paramètre des ports

Tout se joue pour moi sur le port 2202, c’est le port proposé par défaut. Ja’i aussi mis le port local à 2202 en fixe (au lieu de « auto »).

Onglet Liens

je n’ai rien mis dans cet onglet …

Onglet Environnement

j’ai les données suivantes sur cet écran. A noter qu’il s’agit des entrées par défaut sauf pour la zone « commande » où j’ai rajouté « -webadmin » pour pouvoir administrer Ubooquity à travers la console d’administration.

Le lancement…

Une fois tout configuré, il ne vous reste lus qu’à appliquer le paramétrage et à cliquer sur « Suivant » dans la fenêtre « Créer un conteneur »:

Un résumé apparait alors pour le conteneur qui sera créé. Vous pouvez le valider par « Appliquer ». Cochez « Exécuter ce conteneur lorsque l’assistant a terminé ».

Si tout ce passe bien, vous retrouverez votre conteneur en ordre de marche dans la zone « conteneur » de la fenêtre Docker:

La petite icône curseur en bout de ligne vous permet d’arrêter et de relancer le conteneur.

Edit: Je vous invite à suivre le nouveau tutoriel traitant de la nouvelle version 2.1.2 de Ubooquity (toujours avec Docker sur Synology).

La gratuité des applications sur smartphone: Le beurre et l’argent du beurre ?

Lorsque Apple met en avant une application sur son App Store, il m’arrive d’aller jeter un coup d’œil curieux sur les copies d’écran et autres vidéos faisant la promotion de l’appli à l’intérieur du Store.

L’application y est décrite par ses concepteurs et on y trouve aussi d’autres éléments comme les commentaires. C’est précisément sur ces commentaires et l’évaluation de l’application que je souhaite revenir…

Lorsque l’application en question est un jeu, il est très fréquent que ce jeu propose le premier niveau gratuitement ou plus généralement que l’on puisse jouer de façon basique gratuitement au jeu. C’est une technique assez commune et ma foi assez judicieuse pour découvrir le jeu et décider si, oui ou non, il est intéressant d’acheter l’application.

Quantité de gens téléchargent donc l’application, commencent à jouer et laissent ensuite une appréciation et une notation dans le store. La notation va de 0 à 5 étoiles et beaucoup de personnes mettent 2 ou 3 étoiles accompagnées d’un commentaire indiquant qu’ils ont bien apprécié le jeu mais que c’est vraiment dommage qu’il faille payer pour avoir plus …

J’imagine que ces gens qui veulent avoir les applications et jeux gratuits travaillent bénévolement dans leur vie. Comment peuvent-ils imaginer que des concepteurs d’application, dont c’est le métier et très souvent l’unique source de revenu, travaillent dur pour donner le résultat de leur labeur à tout le monde sans contrepartie ? C’est hallucinant ! Les gens commencent à oublier qu’il y a une économie, des familles, derrière ces applications. Lorsque l’application est seulement financée par la publicité, ces mêmes gens se plaignent des pubs qui troublent « l’expérience de jeu ». Rien ne les force à jouer pourtant !

La notation des applications ne doit pas être un exutoire à la colère de personnes déçues de devoir payer pour avoir plus. Pour cela, il faudrait que seules les personnes ayant acheté l’application puissent déposer commentaires et notations. Nous aurions alors une notation bien plus significative du rapport qualité/prix de l’application et ainsi un classement vraiment pertinent des applications dans les stores.

iGraal, le système de cashback qui fonctionne !

J’ai découvert iGraal à la fin de l’année 2018 et pour le moment, je dois dire que ce site de cashback tient ses promesses !

Au début, j’étais assez dubitatif sur le fonctionnement et le business model de ce style de site: Je ne voyais pas comment, en achetant des trucs sur le web, il pouvait me revenir de l’argent…

En fait, le fonctionnement est simple et fonctionne un peu comme les liens d’affiliation Amazon, sauf qu’en fait, le lien est « auto-généré » pour vous juste avant votre achat, et ce, sans que vous vous en aperceviez.

Pour simplifier, vous avez sûrement déjà vu des liens d’affiliation Amazon ou autres. Souvent, lorsqu’un Youtuber teste un produit, il « met un lien dans la description ». Ce lien vous envoie sur Amazon où vous pouvez acheter le produit présenté. Il faut savoir que si vous achetez le produit par ce biais, vous ne paierez pas le produit plus cher et le Youtuber se verra rétribué d’un faible pourcentage de la vente en tant qu’apporteur d’affaire.

Pour iGraal, c’est le même principe appliqué à vous-même et pour un nombre important de site marchands. Ainsi, ce matin, sur Cdiscount, j’ai acheté des airpods 2 en promotion à 170€. J’ai réalisé mon achat à travers iGraal. iGraal est un site (mais aussi un application iOS et Android) qui détecte que vous réalisez un achat sur une plateforme offrant une rétribution pour les apporteurs d’affaire et qui va faire en sorte que vous soyez votre propre apporteur d’affaire. Ainsi, cet achat de 170 € m’a rapporté 1,42 € de cashback.

Lorsque j’ai cumulé au moins 20 € de cashback, je peux demander un virement bancaire vers mon compte courant à IGraal, l’argent arrive dans les 10 jours. Pour le moment, j’ai cumulé un peu plus de 80€ en 7 mois.

Alors comment iGraal gagne de l’argent dans tout ça ? C’est simple, en fait Cdiscount a donné un peu plus que 1,42€ à l’apporteur d’affaire … iGraal a empoché la différence. C’est gagnant – gagnant …

Il faut noter que les achats via iGraal sont effectués en toute transparence : Vous vous trouvez vraiment sur le site marchand pour réaliser vos achats, comme d’habitude… La seule différence est que vous avez la mention « cashback activé » en vert en bas à droite de votre écran. Pour ma part, je préfère utiliser l’application iOS que le portail Web, question de goût.

Il y a même des plugins pour navigateur qui détectent automatiquement que le site sur lequel vous achetez permet le cashback. Il vous est proposé alors de l’activer. Pour ma part, j’ai trouvé que le plugin pour Safari impactait un peu les performances en navigation, je l’ai retiré. Je dois juste penser à passer par le portail ou l’application iGraal avant de réaliser un achat sur le web.

Pensez-y vous aussi, cela ne coûte rien et vous rapporte un peu. Si vous désirez essayer, c’est ici qu’il faut cliquer ! (lien de parrainage qui nous rapporte à tous les deux, vous et moi,  un peu d’argent !).

Randonnée La Poterie – Etretat.

C’est la randonnée incontournable du coin. je crois que l’on ne peut pas se dire Normand si l’on a jamais fait cette randonnée !

En juillet, c’est assez couru comme endroit et l’on n’y parle pas beaucoup français sur ce chemin, c’est dire le succès de ce parcours. Les touristes sont surtout concentrés aux abords d’Etretat (de chaque côté, sur environ 2 kilomètres, après, ils se font plus rares). Pour pouvoir se garer sans problème et s’échauffer un peu avant de rentrer dans le dur, nous nous garons à la Poterie sur un parking bien aménagé à un peu moins de 2 kilomètres de la falaise. Cela permet un échauffement nécessaire car je vous assure, rentrer sur ce chemin tout froid, cela doit pas mal contraindre le coeur et surtout les chevilles !

C’est une randonnée difficile: 20km et 925 mètres de dénivelé positif (c’est un aller/retour). Le sentier est parfois très escarpé et le passage à deux n’est pas toujours possible. Avec de bonnes chaussures de marche et des bâtons de randonnée, ça passe tout seul mais j’ai vu des femmes en petites sandales s’y aventurer, l’histoire ne dit pas jusqu’où elles sont allées.

A mi-course (au bout de 10km), arrêtez-vous pour casser la croûte, la vue est spectaculaire.

Nous avons commencé la randonnée sous un ciel couvert pour la terminer sous une tempête de ciel bleu. Prenez vos précautions pour l’eau car à part Etretat, il n’y a pas de point d’eau sur le parcours.

La rando disponible gratuitement sur Viewranger est ici.

Ma carte N26 à l’étranger.

Cela fait plus d’un an et demi que j’utilise ma carte N26 Black et j’en suis très très satisfait.

En effet, pour qui voyage un peu en dehors de la zone euro, cette carte est très pratique puisque les commissions de change sont inexistantes et que les taux de change sont proches du taux interbancaire.

J’ai utilisé cette carte dans les pays suivants sans aucun problème ni aucun coût caché: Canada, USA, Maroc, Australie, Ecosse…

N26 propose plusieurs types de cartes. La Black (le nom est train d’évoluer en Carte Premium je crois) me coûte 5,90€ par mois. Je bénéficie de ce tarif très attractif car je suis un « vieux » client. Ce tarif a un peu augmenté pour les nouveaux clients. C’est une Mastercard.

Une autre carte entièrement gratuite celle-là est aussi disponible, la seule différence c’est qu’elle n’autorise pas les retraits « gratuits » dans les distributeurs à l’étranger (la Black en autorise 5 par mois). La Black propose aussi des assurances supplémentaires par rapport à la version gratuite.

Les cartes sont entièrement « gérables » par l’application N26 (iOS et Android) : plafond, code pin , suspension, retraits, paiements, etc…

Le compte N26 s ‘ouvre en ligne, à l’aide de l’application N26 sur mobile: Une photo de votre passeport (ou carte d’identité), une photo de vous et en moins de 3 jours vous recevez votre Mastercard N26 par la poste.

Le transfert d’argent d’un compte N26 vers un autre est immédiat (ce qui est pratique quand il faut venir en aide à un de ces enfants qui est un peu court en fin de mois). Il est possible également de modifier le code pin de la carte à tout moment (j’ai ainsi prêté ma carte pour un retrait dans un distributeur alors que je ne pouvais me déplacer, j’ai modifié le code pin une fois la personne revenue avec la carte).

Il n’ya pas de minimum à avoir sur le compte N26 ni même de minimum de paiement à faire par mois: Vous pouvez laisser votre carte dormir plusieurs mois en attendant votre prochain déplacement, elle ne vous coûtera pas plus cher (c’est à dire rien si vous optez pour la carte gratuite !)

Pour chaque paiement, vous êtes prévenu dans la seconde par un sms (ou un message sur l’Apple Watch) avec le montant du paiement effectué éventuellement converti en euro (pratique, vous payez en dirhams et aussitôt le montant en euros de votre paiement est affiché sur votre téléphone).

Un seul petit bémol mais celui-ci ne dépend pas de la banque N26: Le transfert d’argent de mon compte principal situé dans une grande banque française vers mon compte N26 prend 3 à 4 jours. Pour d’autres banques, cela s’effectue souvent plus vite (un ami qui est au Crédit Agricole voit son argent arriver sur son compte N26 dans les 24h).

Bref, si l’envie vous prend d’aller ouvrir un compte (pour obtenir une carte gratuite ou non) en moins de 8 minutes, utilisez donc ce lien de parrainage:  https://n26.com/r/arnaudl5598

Train-train quotidien et les avantages du cheminot…

Il m’arrive de prendre le train entre Le Havre et La Capitale (et dans l’autre sens pour le retour). Au départ du Havre, en général, l’installation dans un wagon se passe sans trop de problème et j’observe à chaque fois le même rituel:

  • Arriver toujours avec 10 minutes d’avance
  • M’installer à une place seule (en première classe, ce n’est pas une disposition 2-2 mais 2-1). En général, en prenant le train vers 6h30, cela ne pose pas de problème. J’ai une petite préférence pour les places situées dans le sens de la marche. Nous n’avons pas cet astucieux système de banquette tournante que j’avais remarqué il y a quelques années dans les trains de banlieue de Sydney: En un tour de main, le dossier devient siège et vice versa, ce qui permet d’orienter chaque siège dans le sens voulu, j’avais trouvé cela très astucieux (il me semble avoir vu également ce système au Japon).
  • Au cours de l’installation, vérifier que la place n’est pas réservée: Cela m’est déjà arrivé de m’asseoir le premier dans un wagon vide, et une fois celui-ci bien rempli (c’était au départ de Paris), d’avoir un Monsieur qui s’approche de moi, bien embêté et qui s’excuse mais me fait remarquer, réservation bien en évidence, que je suis assis à sa place … Grand moment de solitude ….

Bref, tout ça pour vous dire qu’au départ du Havre, avoir une place de choix dans un wagon de première se fait dans une douceur qui sied bien aux brumes matinales…. Là où ça se corse, c’est arrivé à Rouen…

A Rouen, c’est toujours la grosse pagaille pour les trains du matin. Les gens, bien réveillés (il est quand même une heure de plus que tout à l’heure !) partent à l’assaut des wagons et en première, c’est carrément l’émeute à chaque fois; c’est limite s’ils ne rentrent pas par les fenêtres en se faisant la courte échelle, ça fait penser à l’exode, les carrioles en moins: Tu parles, le nombre de places vacantes est limité (même avec les wagons à deux niveaux) et tout le monde en veut une, normal. Bref, chacun trouve finalement *presque* chaussure à son pied (certains sont partis en seconde trouver leur bonheur) et la cohabitation commence à prendre …. Ce jour là, fait rare (pour moi), nous sommes contrôlés 10 minutes après le départ de Rouen. Le contrôleur s’approche de la dame devant moi pour contrôler son billet, la dame, une petite quarantaine, n’a pas de billet mais un truc dans un porte carte, un peu comme les abonnés, mais c’est pas une carte d’abonnement, c’est mieux … C’est le truc qui tue bien tout le monde: Une carte de cheminot ! La dame est une épouse de cheminot …Elle possède le truc plus fort encore qu’un carré d’as: la carte magique-joker de la SNCF ! Limite si ELLE t’accepte dans SON wagon, quoi …

Le contrôleur lui fait aimablement remarquer:

– « que le wagon est plein et qu’il y a des gens, pardon, des clients, qui ont payé plein pot leur billet de première et qui se retrouvent en seconde. »

–  » qu’elle, elle n’a rien payé du tout et qu’elle est là … La moindre des choses, aux heures de pointe, c’est de voyager là où il y a de la place et de laisser les sièges de première aux clients payants … c’est d’ailleurs mentionné dans le réglement. »

Que croyez-vous qu’il se passa …? Le contrôleur a eu droit a une réflexion « m’emmerdez pas, j’ai le droit d’être ici. De toute manière, je bougerai pas ! ». Le contrôleur est parti, dépité et désabusé, ne croyant plus tout à l’indéfectible et légendaire solidarité cheminote. La bonne femme (et oui, maintenant, c’est plus une dame, c’est au mieux une bonne femme, au pire une conne …) a continué le voyage jusqu’à Paris en soutenant bien le regard de tous ceux qui désapprouvaient son comportement (moi j’étais derrière, j’ai pas eu droit à son regard mais j’observais, planqué, en me marrant un peu…).

J’en entends qui disent que, par galanterie, j’aurais du laisser ma place payée à la dame conne … et partir en seconde … Tu m’as regardé, là ?

Comme quoi, les avantages des cheminots, on fait bien d’en parler …

Fracture du métatarse et algodystrophie chez un sénior

Depuis plusieurs mois maintenant, je me remets petit à petit d’une fracture du 5ème métatarse. Un petit résumé de cette mésaventure qui me fait toujours un peu souffrir, 9 mois après.

L’accident

Depuis des mois, je fais mon jogging hebdomadaire. 10 km, toujours le même parcours sur le front de mer du Havre, endroit tellement propice à cette activité.

Ce matin, j’ai légèrement changé le réglage de mon lacet Xtenex sur la chaussure droite, depuis quelques sorties, je trouvais mon pied un peu trop serré en fin de parcours.

C’est bon, je suis dans le dernier kilomètre, à l’aise. Le petit-déjeuner n’est pas loin (je cours à jeun le matin), il est même au bout de cette ligne droite de presque 800 mètres.

Soudain, une douleur fulgurante au pied droit me stoppe en une fraction de seconde: Je me suis tordu le pied droit. Je n’ai pas regardé l’endroit exact où cela s’est produit (j’y retournerais quelques mois après, quelques petits reliefs au sol sont peut-être responsables, pas facile à déterminer. Est-ce que le nouveau réglage de mon lacet est également un peu responsable ?…Peut-être…).

Sur le coup, je pense que cela va passer, je m’assoie par terre et j’examine un peu mon pied: Rien de visible en baissant un peu la chaussette. La douleur ne passe pas et en me remettant debout, je boîte comme jamais …Les derniers 800 mètres pour revenir à la maison vont se faire en 30 minutes …triste record !

Je reste au repos le reste du samedi et je dégotte une vieille paire de béquilles pour aller travailler le lundi en me disant que cela me passera. Nous sommes le 20 octobre 2018.

Le lundi, un petit enfer pour conduire et aller au travail, le pied est toujours douloureux mais ne présente extérieurement aucun gonflement ni couleur étrange. Il pleut ce lundi 22/10 et cela n’a l’air de rien mais se déplacer au boulot en béquilles sur du carrelage mouillé n’est pas ce qui se fait de mieux en terme de sécurité. Je décide donc d’aller aux urgences le lundi soir pour voir ce qu’il en est de cette vive douleur qui ne passe pas …

Urgences des Ormeaux au Havre. Radio. Bilan : Fracture du 5ème métatarse au pied droit. Un truc fréquent. Le footballeur Neymar a eu la même chose au PSG. Sauf que Neymar a 30 ans de moins que moi et que chez lui, ça va se remettre plus vite. J’entends le chirurgien parler d’opération, on me demande quand j’ai mangé pour la dernière fois …trop rapproché pour une opération semble-il … Ouf ! On va me plâtrer 5 semaines.

Voyager avec un plâtre

Je me renseigne sur les possibilités de se déplacer en avion avec un plâtre. En effet, j’ai un voyage prévu en Californie 3 semaines plus tard. On me le déconseille vivement (phlébite, etc …). On verra ça en temps voulu.

Je suis quand même parti en Californie en fauteuil roulant et béquilles et renfort d’injections d’héparine jusque dans les salles d’embarquement des aéroports. Le séjour n’a pas été exactement celui que j’avais espéré mais au moins, nous avons pu fêter Thanksgiving !

Au bout de 5 semaines, le 26 novembre, on me fait un scanner avant de retirer le plâtre: La consolidation n’est toujours pas terminée. Le chirurgien retire quand même le plâtre et me lâche dans la nature avec une attelle sans un mot… Je ne peux toujours pas poser le pied par terre. Mon arrêt de travail est donc prolongé d’un mois par mon médecin traitant.

Le 12 décembre, nouveau scanner, il manque encore 1 mm pour que la consolidation se fasse. Je vais passer les fêtes en Australie, avec mon héparine, mon attelle et mes béquilles et mon fauteuil (ma femme et mes filles vont se relayer pour me pousser dans le fauteuil).

Le 10 janvier 2019, cela fait donc plus de 2 mois et demi que je n’ai plus posé le pied par terre, mon médecin traitant me prescrit une radio. Celle-ci montre un réel progrès dans la consolidation osseuse. Mon arrêt maladie est prolongé d’un mois, mon pied est toujours très gonflé et douloureux.

La rééducation

Le 14 janvier 2019, je vois un nouveau chirurgien (le précédent avait un problème de communication). Celui-ci estime que je peux commencer à poser le pied par terre, la radio du 10 janvier montrant une consolidation terminée.

Je pense que tout cela va bientôt se terminer … Que nenni ! Il m’annonce que mon pied n’a pas touché terre pendant 4 mois: La rééducation va être longue (plus d’un mois) et je risque de souffrir d’algodystrophie au pied droit pendant de long mois après la rééducation. la douleur aura disparu dans 90% des cas au bout de 18 mois !

J’apprends donc à mes dépends ce qu’est l’algodystrophie: « le syndrome douloureux d’une main ou d’un pied très souvent à la suite d’un traumatisme comme une fracture. Ces douleurs qui peuvent durer plusieurs mois s’accompagnent de troubles de la circulation sanguine et de problèmes osseux ». Et c’est bien ce qui me fait un souffrir depuis le mois de février 2019.

Je reviendrai sur cet article quand mon pied sera totalement guéri, enfin j’espère …

When Heroes Fly (Netflix)

Quand une nouvelle série israélienne sort sur Netflix (où ailleurs, en torrent …), je ne peux m’empêcher de la regarder…Quand on a vu Hatufim ou Fauda, on ne peut s’empêcher de penser que l’on risque de passer à côté d’un petit chef d’oeuvre.

Bien sûr, ces séries se regardent en VO hébreu, cela ajoute beaucoup de charme.

Pour When Heroes Fly, j’avoue que j’ai été un poil déçu: la série se passe pour majeure partie en Colombie et seuls des flashbacks (très fréquents) se déroulent en Israël (mais c’est surtout centré personnages, pas de scènes où Tel Aviv serait mise en avant).

Les 4 héros sont sympathiques, un peu caricaturaux, c’est bien joué mais j’ai du mal à accrocher à l’intrigue, un peu tiraillée par les cheveux. Je ne veux cependant pas vous gâcher la découverte de la série … 10 épisodes de 40 à 45 minutes.

La randonnée, mon nouveau hobby

J’ai cherché pendant longtemps un hobby à pratiquer en couple, un truc à faire en extérieur, une activité que l’on puisse partager à deux.

Depuis maintenant plus d’un an, nous pratiquons la randonnée à la journée. C’est-à-dire que nous partons le matin pour terminer le soir, pas de bivouac. Le « Day-Hiking » (comme diraient nos amis américains) se pratique essentiellement sur un parcours en boucle, c’est plus commode. Il existe beaucoup de randonnées à travers le monde mais la majorité ne sont pas des boucles (même point de départ et d’arrivée).

Après avoir pas mal recherché (et essayé), j’utilise depuis un an un site (et une application) qui propose des parcours de randonnée (en boucle ou non) : ViewRanger.

Même s’il y a peu de randonnées dans le coin où j’habite sur ce site, il est possible d’importer ou de créer sa propre route et ainsi, en randonnée, d’utiliser la cartographie offline sur un smartphone. Pour ma part, j’ai même acheté la carte IGN en achat in-app dans l’application afin d’avoir des cartes plus fiables que les cartes gratuites d’OpentreetMap. (Disons que les deux sont parfois complémentaires).

Il m’est arrivé, en effet, lors de mes premières utilisations avec uniquement les cartes OpenStreetMap, que certains chemins existant dans la réalité ne soient pas mentionnés sur la carte gratuite alors qu’ils figurent sur la carte IGN payante.

Nous privilégions les randonnées dont le départ se trouve proche de notre domicile car c’est toujours un peu pénible de faire de la voiture à la seule fin d’aller marcher …

Voici un lien vers mon profil afin que vous puissiez visualiser les routes que j’ai déjà publiées sur ViewRanger (et donc que j’ai faites):

La prochaine randonnée : « Le Circuit des Vallons », une rando entre Mannevillette et Notre-Dame-Du-Bec. Je sais, cela fait moins rêver que les rocheuses canadiennes mais je viens de changer mes chaussures et je dois les « faire » sur une petite rando assez proche…

Les randonnées nocturnes du département de la Seine-Maritime

Hier soir, j’ai participé en couple à ma première randonnée nocturne organisée par le département de la Seine-Maritime. Ce n’était certes pas ma première randonnée de ce type (j’ai ai fait quelques dizaines en tant que qu’appelé) mais c’était ma première depuis fort longtemps.

3 randonnées étaient au programme: 8, 13 ou 18km. Ma femme et moi nous sommes inscrits pour cette de 13km mais au moment du départ, nous avons changé d’avis et avons pris l’option 18km. Ce changement de dernière minute ne semble pas prêter à conséquence: L’inscription est gratuite, les contrôles sont minimes et les stands de ravitaillement sont plus que bien garnis.

C’est donc vers 19h10, à la nuit tombée, que nous avons pris le départ de la 18km. Le départ et l’arrivée de toutes les randonnées se situant à l’Abbaye de Gruchet-Le-Valasse. Notre équipement se résumait à une frontale LED chacun, des chaussures de randonnées, quelques habits chauds mais respirants (le système des 3 couches) et un Buff plus bonnet goretex pour moi (je suis frileux du crâne).

Rien à dire sur l’organisation parfaite de cette randonnée. Deux « difficultés » rencontrées: Du 2ème au 5ème kilomètre, un terrain très raviné et très pierreux pas facile à marcher de nuit mais avec de bonnes chaussures, ça passe sans trop de problème. La deuxième difficulté était juste avant le 15ème kilomètre: Un raidillon de terre qui a bien fait monter les pulsations de tout le monde (ça ne trompe pas, les secouristes nous attendaient en haut au cas où…).

Pour les ravitaillements, ils étaient au nombre de deux. Beaucoup de sucré (normal): pâtes de fruit, bananes, cake, Coca, jus de fruit ou eau. A l’arrivée nous attendait une toute autre nourriture (fromage et pain). Il aurait été pas mal d’introduire aussi ces éléments dans les autres ravitaillements (à méditer pour une prochaine fois).

Le ravitaillement du 13e km dans le centre de Lillebonne
Le ravitaillement du 13e km dans le centre de Lillebonne (théâtre Gallo-romain)

Tous les membres de l’organisation ont rendu un service impeccable et l’organisation était vraiment sans faille (de la place de parking en arrivant jusqu’à la prise en charge de la signalisation pour repartir). Un grand merci à tous les gens qui se sont vraiment décarcassés pour nous offrir des randonnées de qualité. Pour terminer, la météo était vraiment exceptionnelle et convenait parfaitement à un évènement de ce type.

Au total, nous avons nous avons mis un peu moins de 3h30 pour faire les 18km, ce qui me semble très honnête (chemins parfois boueux et éclairage à la frontale).

Vivement l’année prochaine !

Le parcours:

Parcours 18km Randonnées Nocturne
Parcours 18km Randonnées Nocturne

 

Un riad au Maroc : Les plus et les moins …

Après avoir passé une semaine en Riad à Marrakech il y a quelques temps, je résume ici les avantages et inconvénients de ce style d’hébergement.

Les avantages:

  • Vous pouvez choisir un riad en plein coeur de la Médina et ainsi tout faire à pied. Un hôtel est beaucoup plus difficile à trouver dans la Médina.
  • Un riad ne comporte pas trop de chambres (il y en avait 5 dans mon cas). le service est plus « personnalisé ».
  • C’est mignon comme tout, totalement différent des grands hôtels (généralement situés sur Guéliz, hors de la Médina).
  • Il y a une grande variété de tarifs et chacun doit pouvoir trouver dans ses prix.

Les inconvénients:

  • Manque d’intimité: Chaque chambre possède sa salle de bain mais tout le monde entend ce que vous y faites. De même, impossible de dissimuler que parfois vous ronflez… ce manque d’intimité est encore plus flagrant au rez-de-chaussée car l’entrée des chambres y donne sur la salle principale et en journée, la porte de votre chambre n’est constituée que d’un mince rideau, la lourde porte traditionnelle n’étant fermée que la nuit.
  • Bruyant: Dans la Médina, tout est mitoyen. Si la maison voisine a décidé d’effectuer des travaux dès 7h30, vous serez réveillés à cette heure là.
  • Du fait de la conception du bâtiment, il y a un manque d’aération dans les salles de bain (qui en plus possèdent parfois des problèmes de plomberie, vous distribuant chichement l’eau chaude mais distribuant parfois généreusement des relents d’égouts. Pas de fenêtre dans les chambres.
  • Le restaurant (facultatif) ne propose pas de vin (sauf exception) car la licence pour l’alcool est trop chère par rapport au peu de repas servis.

Ma conclusion: Préférez des chambres situées à l’étage et en façade (moins bruyant et pas de mitoyenneté) si vous devez partager votre riad avec d’autres personnes. On trouve maintenant couramment sur AirBnB des riad à 150€ la nuit que l’on peut réserver pour un seul couple … le plus sûr moyen d’être tranquille et de pouvoir choisir sa chambre. Je pars à Fès bientôt, je mettrai à jour cet article si les conditions sont différentes.

J’ai participé à un Hackathon !

Début décembre 2017, j’ai participé au hackathon organisé par Caux Seine Agglo ayant pour thème « l’économie circulaire » (vous trouverez plus d’info sur ce hackathon ici)

Présentation

Un hackathon, c’est un challenge qui dure 24h. Il rassemble des profils variés qui doivent à l’issue du concours proposer un projet consacré au thème (ici, le thème c’est l’économie circulaire).

Le hackathon commence le vendredi à 18h00 et se termine le samedi, à la même heure. Vous noterez donc qu’il commence à l‘issue d’une journée de travail mais que vous avez tout le dimanche pour vous remettre, ça compense. Ce hackathon regroupait 3 catégories de personnes :

Les porteurs de projets : Ce sont des gens qui viennent avec une idée de projet en tête. En général, ils ont déjà eu des contacts avec les organisateurs du hackathon. Ces contacts permettent d’éviter d’avoir des projets trop proches en regroupant des porteurs de projets similaires sous un seul et même projet.

Les mentors : Il s’agit de professionnels chargés de renseigner et guider les équipes dans leur cheminement. Ils ont une bonne connaissance du tissu économique local.

Les « riens du tout » : C’est la catégorie dont je fais partie. Elle regroupe les personnes qui n’appartiennent pas aux catégories précédentes mais qui possèdent certains talents (pro ou non) pour faire avancer le projet pendant ces 24h. Ils sont en général développeurs, communicants, marketeurs, designers… Toutes les bonnes volontés pouvaient participer.

Le jour J

L’inscription au hackathon était gratuite et nous nous sommes retrouvés à environ 80 personnes (porteurs de projets et participants) ce vendredi soir vers 17h00 au sein du magnifique site de l’abbaye de Gruchet-Le-Valasse. La soirée a commencé avec quelques discours de bienvenue sous la houlette d’un « chauffeur » de salle féru de hackhathon et de ice-breaking : Lorenzo Croati (@LorenzoCroati). Ce dernier nous a dispensé ses conseils très utiles sur la façon d’organiser notre temps au cours de ces 24 heures. Lorenzo a aussi bien insisté sur le fait que tous les membres de l’équipe devaient être écoutés et qu’il ne fallait pas partir bille en tête sur la seule idée du projet vue par son porteur …

Je prends la parole pendant l'ice breaking
Je prends la parole pendant l’ice breaking. (photo empruntée à Cédric Grenet)

Officiellement, le hackathon a débuté à 17h45 et les porteurs de projet ont présenté leur idée sur scène pendant quelques minutes. A l’issue de ces présentations, la salle a été conviée à voter pour ses projets préférés en apposant des gommettes sur des grands cartons chargés de représenter les projets. Une dizaine de projets ont donc survécu (de mémoire,je crois que 2 ou 3 projets ont été éliminés).

A l’issue de ce vote, il y a eu un souk infernal pour la constitution des équipes ! En effet, il a fallu constituer des équipes de 7 personnes maximum avec les contraintes suivantes :

  • Pas plus de 3 développeurs par équipe
  • Certaines personnes ne voulaient pas se séparer
  • Les projets les plus intéressants attiraient plus de monde et il a fallu user de diplomatie pour refuser du monde sans vexer…

Une fois les tractations terminées dans un grand brouhaha, nous avons été installés dans les salles de travail de l’abbaye. Certaines équipes avaient leur salle à eux et d’autres partageaient de grands espaces (nous étions 3 équipes dans une grande pièce). Les décors de l’abbaye sont vraiment superbes et le cadre était vraiment idéal. Chaque espace de travail était pourvu en prises électriques (mais pas assez cependant) et un accès internet par wifi était disponible (même s’il a connu quelques hoquets dans les premières heures). Je tiens d’ailleurs à signaler que le réception 4G de Bouygues dans les environs de l’abbaye est déplorable…

Tout était pris en charge par les organisateurs au niveau des repas et ceux-ci se sont déroulés dans la magnifique salle de restauration voûtée de l’abbaye. Toutes les équipes ont pris leurs repas ensemble, c’est plus pratique au niveau logistique (plats chauds). Les grandes tables rondes ont permis à chaque équipe de se retrouver et discuter dans un environnement autre que celui des salles de travail. Je remercie les organisateurs pour le déroulement sans faille de cette manifestation.

Le repas !
Le repas !

Le projet et le déroulement

Nous avons donc travaillé toute la soirée sur notre projet et aussi toute la nuit (et puis aussi toute la journée du samedi … si vous avez bien suivi !). Pour ma part, je n’ai pas fermé l’œil pendant toute la durée du hackathon. D’autres se sont accordés de petits sommes réparateurs. Il faut bien comprendre que le hackathon est une « course de fond » qui se termine en apothéose par le pitch : 3mn pour présenter le projet et le travail accompli pendant ces 24 heures. Si vous êtes le pitcheur de l’équipe, vous avez tout intérêt à garder les idées claires et vous accorder un peu de repos quand même !

De la bonne humeur, de la concentration, de la diplomatie…Faire tourner pendant 24 heures une équipe fraîchement créée avec des profils (et mêmes des générations !) différents n’est pas trivial mais avec un peu de bienveillance, ça tourne sans problème malgré la fatigue. Notre projet a bien avancé, la maquette était convaincante, notre projet, SynR, qui se voulait au début le « tinder du déchet » a évolué vers une plateforme de mise en relation d’entités pour le recyclage de biens et la mutualisation de services. A 16h00 le samedi, nous avons cessé de travailler sur le projet et sa présentation. Les pitchs ont commencé à 16h30.

Le pitch et les résultats

C’est un moment très spécial : Vous avez 3 minutes pour présenter le projet sous la forme que vous voulez (toute l’équipe peut même se retrouver sur scène pour la présentation). La seule chose qui est incontournable c’est le chrono… Le pitch dure au maximum 3 minutes et le décompte des secondes est affiché en permanence. Au bout de 3mn, tout le monde applaudit et si le pitcheur par malheur n’a pas terminé de pitcher, son discours est noyé dans les applaudissements et il est contraint d’arrêter. Croyez-moi, nous n’avons pas laissé une seconde supplémentaire aux équipes concurrentes qui n’avaient pas terminé en temps leur pitch. Par chance et par calcul, notre pitch était bien calé au niveau timing et nous n’avons pas eu à le terminer dans le bruit des applaudissements !   Le jury est constitué d’une dizaine de professionnels locaux. Ce jury va évaluer chaque projet, son intérêt, son originalité, sa viabilité. Après délibération, les résultats sont annoncés dans la foulée. C’est donc vers 18h00 que le suspens a pris fin … Au vu des pitchs des autres équipes, nous savions que nous avions un bon projet servi par un excellent pitch et une maquette convaincante …Et bingo … Nous avons remporté le prix coup de cœur de l’agglo (qui correspond un peu au premier prix). Chaque membre de l’équipe s’est vu offrir un ipad ainsi que la possibilité de poursuivre l’aventure en développant le projet tout en étant accompagné par des professionnels de Caux Seine Développement.

L'équipe
L’équipe « coup de coeur » dont je fais partie !

Conclusion

Ma première participation à un hackathon a vraiment été une source de découvertes et de plaisir que je ne soupçonnais pas. Les rencontres à 3 heures du matin avec des passionnés ne sont vraiment pas les mêmes qu’en milieu de journée dans le cadre d’un job ! Le mélange des générations (et oui, j’étais sûrement parmi les plus vieux !) et des compétences en a fait un moment très riche que je ne peux que vous recommander : c’est à vivre au moins une fois dans sa vie. Pour ma part, je suis impatient de recommencer !

La vidéo résumant l’événement est visible ici :

The marvelous Mrs Maisel (Amazon Prime) – Une série très attachante !

J’ai découvert très récemment cette superbe série sur Amazon prime Video (merci @NotPatrick). Le pitch est assez simple: Une housewife bourgeoise (et juive, c’est important) de New York qui se découvre par hasard des talents comiques de One Woman Show dans le New York City de la fin des années 50 alors que son mari la quitte. (Je pense que j’ai assez bien résumé en une phrase !). Les sautes d’humour et de « one woman show » de Mrs Maisel interviennent lors de situations clés: Soit elle est ivre, soit bouleversée ou énervée ou bien tout simplement elle vient de tirer quelques bouffées de marijuana. Pour le moment (je n’ai vu que les 3 premiers épisodes), ses représentations, toujours impromptues, se terminent souvent au poste de police… En 1958 aux US, on ne peut pas tout dire et on ne peut pas non plus montrer ses seins dans un cabaret (jolie poitrine au demeurant).

L’humour est partout présent (pas mal d’humour juif, j’adore !), les acteurs sont superbes (surtout l’actrice principale Rachel Brosnahan) et le tout est très finement joué avec des dialogues très imagés (en VO en tout cas, c’est un délice !). Attention quand même, cette série ne convient pas aux enfants (alors que son titre pourrait faire penser que c’est justement destiné aux enfants…)

La série est toute récente (novembre 2017). Elle comprend une première saison de 8 épisodes (tous sortis), j’espère qu’il y aura une saison 2.

Le trailer est ici:

Ubooquity, Plex mais pour les livres et BD !

J’ai découvert il y a un an et demi cette perle qu’est le logiciel Ubooquity ! Je l’utilise sur mon Synology mais Ubooquity peut être utilisé sur n’importe quoi: un PC, un Mac, un RaspBerry. Il existe même des containers Docker tout faits et qui fonctionnent très bien ! Mais d’abord, Ubooquity, c’est quoi ?

Imaginez un Plex pour les livres et PDF et vous aurez une petite idée de ce que peut être Ubooquity. Ubooquity présente dans une belle interface web l’ensemble de votre bibliothèque, qu’il s’agisse de PDF, CBR,epub,mobi, etc…

Le site officiel de Ubooquity est ici. Le logiciel est gratuit. J’ai indexé avec Ubooquity mes 10716 bandes dessinées (réparties dans des répertoires, un répertoire par collection) et mes 17806 epub, mobi et PDF. La différence entre Plex et Ubooquity, c’est que Ubooquity ne gère pas de métadata et ne va pas retrouver les informations concernant chaque BD, epub ou PDF. Ubooquity se « contente » de les présenter, d’offrir un accès aux utilisateurs que vous créez, d’offrir la consultation et/ou le téléchargement en local ou à distance des documents.

Les écrans

Voici un exemple de page Ubooquity pour les BD. Chaque Couverture représente une collection. En haut à droite de la couverture s’affiche le nombre de BD dans la collection. La partie supérieure de l’écran permet de naviguer entre les pages ou de rechercher dans les titres. Les BD peuvent être au format PDF ou CBZ/CBZ.

Pour les magazines, l’affichage est identique:

Lors de la sélection d’un document, le choix proposé est soit la lecture en ligne (par un lecteur web très bien fait) ou bien le téléchargement:

Le petit picto en bas à droite de la fenêtre mêne à un lecteur web avec pas mal d’options pour la lecture online:

Vous pouvez demander à Ubooquity de scruter votre librairie Calibre si vous en avez une. Ubooquity ne va pas attaquer la base de données Calibre mais va parcourir l’arborescence et intégrer les fichiers de métadonnées créés par calibre de façon à, pourvoir présenter des informations intéressantes avant le download ou la lecture online (pas de lecture online avec les mobi. c’est possible uniquement avec les epub. Il est même possible d’accéder à votre serveur Ubooquity à partir de votre liseuse pour y télécharger directement le fichier epub (kobo) ou mobi (Kindle).

L’administration

L’interface administrateur n’est certes pas la plus sexy du moment. vous pouvez créer autant d’utilisateurs que vous le souhaitez et leur attribuer des droits sur les différentes sections de votre bibliothèque. Si vous laissez tourner la machine sur laquelle vous avez Ubooquity 24h/24h, votre bibliothèque sera accessible pour tous vos amis, quelque soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde (à condition d’ouvrir les ports qui vont bien sur votre box) et tout moment.

Ubooquity possède 3 sections qui sont: Comics, Books et Rawfile.

La section Comics permet d’indexer des pdf et des CBR/CBZ. La section Books permet d’indexer des PDF , des epub et mobi et la section rawfile … Je ne sais pas trop ! (je n’ai pas de formats exotiques !)

Conclusion

Voilà pour la présentation de cette petite perle qu’est Ubooquity. Je n’ai pas installé la dernière version disponible car la version installée depuis 18 mois sur mon Synology tourne très bien. L’indexation a lieu chaque jour. Il m’a quand même fallu 8Go de RAM sur le Syno pour faire tourner le container Docker (il y a quelques fuites mémoires lors de l’indexation et celle-ci fond très vite). mais c’était seulement pour la première itération… par la suite l’indexation se fait par différence avec la précédente, en incrémental.

Ubooquity est un magnifique logiciel, trop peu connu, assez facile à mettre en oeuvre et offrant des services incomparables semblables à Plex dans le domaine du document numérique.

SI vous utilisez aussi Ubooquity, n’hésitez pas à déposer un commentaire. Si vous vous posez des questions, n’hésitez pas non plus !

A la demande générale, vous pourrez trouver un tuto pour l’installation et le paramètre de la solution ici

AirBnB: Réductions, litiges. Ce qu’il faut savoir !

J’ai à mon actif plus d’une trentaine de location en AirBnB, de Hokkaïdo à Los Angeles en passant par Vilnius et Tel Aviv. Je décris ici les différentes phases d’une location et je liste les différents problèmes que j’ai pu rencontrer ainsi que la manière de les résoudre.
Je ne choisis pas AirBnB parce que c’est moins cher que l’hôtel: J’ai toujours ciblé des locations au moins aussi chères que le budget hôtel que j’y aurais consacré. Je choisis AirBnb pour l’emplacement du logement, sa surface et sa décoration. 95% des locations que j’ai faites concernaient le logement entier, le reste étant en chambre privée (avec une salle de bain privative). AirBnB convient bien aux locations de quelques jours (pour une seule nuit, laissez presque tomber, le choix des logements est assez restreint).

La réservation

Le site AirBnb est pas mal foutu et assez attrayant. J’utilise l’application en mode web et aussi sur mobile iPhone ou Pad). Sur Apple TV, elle est carrément inutile car vous ne pouvez spécifier les dates qui vous intéressent…

Vous pouvez filtrer par localisation (périmètre de la carte affichée) et ensuite par catégorie (logement entier, etc). Mon premier réflexe est de filtrer par date puis par localisation car je cible en premier l’hypercentre quand il y en a un. La photo d’accroche de l’annonce a ici un rôle primordial car c’est elle qui me donne envie d’en savoir un peu plus sur le logement. Je regarde les commentaires et la note de l’hôte pour en savoir un peu plus sur l’environnement (calme ? restaurants ? voisinage ?). Je sélectionne ainsi quelques logements que j’ajoute dans une wishlist (liste de souhaits) créée à l’occasion de cette recherche. Je donne leur chance aux hôtes qui n’ont pas beaucoup de commentaires (en les contactant si besoin), on peut tomber sur de belles pépites !

Ma wishlist comporte ainsi les derniers finalistes et je n’ai plus qu’à choisir parmi eux. Il est à signaler que je peux m’y prendre 3 mois comme 1 jour avant le départ (j’ai même parfois réservé une location à 15h pour un rentrer à 17h). J’ai remarqué que de nouvelles locations fleurissaient sur le site quasiment tous les jours. C’est pour cela que je ne me force pas à mettre une location dans ma wishlist si je n’ai pas le coup de coeur, je préfère attendre que des occasions se présentent.

Une fois la location trouvée, je prends contact via le site avec l’hôte (généralement en anglais). C’est bien d’avoir une photo dans son profil AirBnB, cela permet à l’hôte de mieux vous jauger (il ne faut pas oublier qu’il va vous laisser un logement qui est peut être sa résidence principale !). Je lui expose mon projet de voyage en deux lignes, lui indique que je suis très bien noté et je lui demande s’il ne peut pas faire un effort sur le prix de la location (en justifiant que vous restez plusieurs jours de suite). Je n’ai, à ce stade encore rien réservé du tout… Il est courant de se voir proposer une réduction de 5% quand vous en demandez une. Cette réduction vous arrivera par un lien personnalisé dans votre boîte mail. C’est à partir de cette nouvelle page inédite que vous pourrez réserver au prix réduit.

Une fois la transaction effectuée, vous êtes débité de la somme mais ce n’est pour cela que l’hôte en est crédité de son côté. L’hôte sera ne sera crédité que si vous ne posez pas de réserve une fois arrivé dans le logement. A ce sujet, il est utile d’avoir enregistré ou fait des copies d’écran de la description du logement, cela vous sera utile en cas de litige (voir plus loin).

L’arrivée dans le logement

Vous pouvez avoir rendez-vous sur les lieux même du logement (si l’adresse est facile à trouver) ou à proximité, dans un lieu facilement identifiable (cas d’un AirBnB dans une médina par exemple). Dans ce dernier cas, l’hôte ou un de ses contacts vous guidera jusqu’au logement. Des horaires d’arrivée sont généralement indiqués dans le « règlement » du logement. Le plus souvent, vous pouvez négocier l’horaire d’arrivée avec votre hôte via la messagerie interne d’AirBnB, celui-ci se montrera souvent arrangeant. Il est utile d’avoir un numéro de téléphone pour joindre l’hôte (ou un contact WhatsApp) au cas où vous auriez du retard (un avion en retard, ça arrive souvent !).

Il est possible aussi que personne ne vous accueille et que les clés du logement se trouvent sur place, dans un boîte à clés, une boîte aux lettres codée ou bien tout simplement une serrure numérique. L’hôte vous aura communiqué les codes pour ouvrir la boite ou pour ouvrir la porte.

Si vous êtes accompagné, on vous fera découvrir les lieux et le fonctionnement du logement (clim, chauffage, tri des déchets, emplacement des poubelles, code wifi, etc). Dans le cas contraire, ce sera à vous de le découvrir seul ou presque: En effet, la plupart du temps, l’hôte aura laissé un petit mode d’emploi du logement, un aperçu des meilleurs restaurants, bars et marchés du coin (selon lui) ainsi que ses coordonnées pour le joindre en cas de problème.

D’une manière générale, l’arrivée dans un logement est assez agréable après un voyage: le lit est fait, l’hôte laisse le plus souvent quelques bières au réfrigérateur pour votre consommation ou bien une bouteille de vin local.

Vous pouvez utiliser toutes les convéniences du lieu. Ainsi; s’il y a un lave-vaisselle ou une machine à laver, vous pouvez vous servir des produits de nettoyage. Les condiments (sel, sucre) peuvent également être consommés. L’hôte peut aussi avoir laissé des capsules Nespresso s’il y a une machine… C’est pour vous ! L’hôte fourni également tout ce qui est serviettes de toilette, torchons, etc.

Le voisinage

Il convient de respecter le voisinage en faisant comme si vous viviez dans ce logement toute l’année: Pas de bruit superflu (les touristes ont souvent tendance à rentrer tard dans leur logement alors qu’autour tout le monde dort car travaille le lendemain), dire bonjour aux voisins rencontrés (dans leur langue, c’est mieux).

Les problèmes et litiges

J’ai parfois rencontré quelques problèmes sur place mais cela s’est toujours résolu (même si parfois la mauvaise fois de l’hôte était en cause).

Un problème agaçant c’est une connexion internet défectueuse. A Chicago, notre logement n’avait pas de connexion internet contrairement à ce qui était indiqué (On pourrait se dire que l’absence d’une connexion internet n’est pas un problème, mais dans ma manière de voyager, c’est presque indispensable car je réserve souvent du jour au lendemain sur AirBnB). J’ai contacté l’hôte du logement qui m’a indiqué que je ne savais pas m’y prendre et que ‘était de ma faute si je n’arrivais à faire fonctionner la connexion. Je me suis connecté sur leur routeur en filaire (toujours avoir un câble RJ45 avec soi) et j’ai pu faire apparaître que la connexion internet était suspendue pour non paiement. J’ai envoyé la copie d’écran à ArBnB et j’ai eu un remboursement d’environ 30% du prix de la location.

Un autre problème est un élément qui n’est plus disponible dans le logement. Cela m’est arrivé à Tel Aviv. Ainsi, le logement lors de la réservation faisait mention d’un lave linge. Nous devions rester plusieurs jours dans ce logement et c’était un élément important. En ce connectant sur le site AirBnB à la page du logement, le lave linge n’était plus mentionné dans la description, il avait été enlevé entre temps…Nous avons signalé la chose à l’hôte et à AirBnB. AirBnB nous a demandé des copies d’écran de la description de l’appartement au moment de la réservation. J’ai eu de la chance sur ce coup là car j’avais encore la page web en cache sur mon ordinateur portable et j’ai pu fournir la preuve qu’un lave linge était bien mentionné lors de la réservation. L’hôte nous a proposé de nous occuper de notre linge quand nous le souhaitions via un petit pressing local (qui est venu chercher et rapporter notre linge à notre domicile). iI est donc conseillé de sauvegarder la page web concernant le logement lors de la réservation.

Une autre surprise peut vous attendre: Tout est conforme sauf que les photos ont été prises au grand angle et que le logement est beaucoup plus petit que ce à quoi vous vous attendiez. Pas grand chose à faire dans ce cas, juste le mentionner dans les commentaires.

Il arrive que vous cassiez quelque chose (un verre par exemple) dans le logement. Le signaler aussitôt au contact. S’il ne s’agit que de vaisselle, en général cela ne pose pas de problème (c’est de la vaisselle ikéa à deux balles).

Il peut arriver aussi que quelque chose tombe en panne lors de votre séjour. Il faut alors contacter l’hôte pour le signaler. Une climatisation est tombée en panne en Israël et l’intérieur du logement était devenu un enfer. Notre hôte (qui n’était pas sur place) nous a fait apporter des ventilateurs en attendant la réparation qui a eu lieu le lendemain. Bien sur, il y a une petite contrainte: Etre là pendant la réparation mais il faut être prêt à accepter ce genre de contraintes: nous ne sommes pas non plus à l’hôtel !

Le départ

Il convient de laisser les lieux dans un bon état de propreté même si des frais de nettoyage sont perçus lors de la réservation. Au minimum, il faut avoir fait la vaisselle (ou laisser le lave-vaisselle vide). Les poubelles doivent être vidées, attention au tri (sauf indication contraire) et les draps, taies d’oreiller, housse de couette et linge de toilette entassé dans un coin.

Si vous êtes seul au moment du départ, respecter les consignes, laisser les clés dans la boite aux lettres ou dans la boîte à clés et envoyer un petit message au contact pour indiquer que vous quittez le logement.

Conclusion

Voilà, j’espère que ces quelques trucs concernant AirBnB vous seront utiles. En général, cette plate-forme ne pose pas de problème et pour peu que vous choisissiez des hôtes bien notés (ou bien des hôtes récents pour lesquels le contact est très bon).

Pour ma part, je n’ai jamais franchement eu de mauvaises surprises avec AirBnb. J’ai toujours apprécié mes choix, leur environnement, la qualité de la décoration ou tout simplement la possibilité de faire un barbecue dans le jardin ! Le fait de se retrouver dans un environnement plus vaste qu’une chambre d’hôtel mais aussi beaucoup moins impersonnel me fait toujours envisager le choix AirBnB avant le choix hôtelier classique.

Quelques souvenirs de AirBnB…