Randonnée La Poterie – Etretat.

C’est la randonnée incontournable du coin. je crois que l’on ne peut pas se dire Normand si l’on a jamais fait cette randonnée !

En juillet, c’est assez couru comme endroit et l’on n’y parle pas beaucoup français sur ce chemin, c’est dire le succès de ce parcours. Les touristes sont surtout concentrés aux abords d’Etretat (de chaque côté, sur environ 2 kilomètres, après, ils se font plus rares). Pour pouvoir se garer sans problème et s’échauffer un peu avant de rentrer dans le dur, nous nous garons à la Poterie sur un parking bien aménagé à un peu moins de 2 kilomètres de la falaise. Cela permet un échauffement nécessaire car je vous assure, rentrer sur ce chemin tout froid, cela doit pas mal contraindre le coeur et surtout les chevilles !

C’est une randonnée difficile: 20km et 925 mètres de dénivelé positif (c’est un aller/retour). Le sentier est parfois très escarpé et le passage à deux n’est pas toujours possible. Avec de bonnes chaussures de marche et des bâtons de randonnée, ça passe tout seul mais j’ai vu des femmes en petites sandales s’y aventurer, l’histoire ne dit pas jusqu’où elles sont allées.

A mi-course (au bout de 10km), arrêtez-vous pour casser la croûte, la vue est spectaculaire.

Nous avons commencé la randonnée sous un ciel couvert pour la terminer sous une tempête de ciel bleu. Prenez vos précautions pour l’eau car à part Etretat, il n’y a pas de point d’eau sur le parcours.

La rando disponible gratuitement sur Viewranger est ici.

Ma carte N26 à l’étranger.

Cela fait plus d’un an et demi que j’utilise ma carte N26 Black et j’en suis très très satisfait.

En effet, pour qui voyage un peu en dehors de la zone euro, cette carte est très pratique puisque les commissions de change sont inexistantes et que les taux de change sont proches du taux interbancaire.

J’ai utilisé cette carte dans les pays suivants sans aucun problème ni aucun coût caché: Canada, USA, Maroc, Australie, Ecosse…

N26 propose plusieurs types de cartes. La Black (le nom est train d’évoluer en Carte Premium je crois) me coûte 5,90€ par mois. Je bénéficie de ce tarif très attractif car je suis un « vieux » client. Ce tarif a un peu augmenté pour les nouveaux clients. C’est une Mastercard.

Une autre carte entièrement gratuite celle-là est aussi disponible, la seule différence c’est qu’elle n’autorise pas les retraits « gratuits » dans les distributeurs à l’étranger (la Black en autorise 5 par mois). La Black propose aussi des assurances supplémentaires par rapport à la version gratuite.

Les cartes sont entièrement « gérables » par l’application N26 (iOS et Android) : plafond, code pin , suspension, retraits, paiements, etc…

Le compte N26 s ‘ouvre en ligne, à l’aide de l’application N26 sur mobile: Une photo de votre passeport (ou carte d’identité), une photo de vous et en moins de 3 jours vous recevez votre Mastercard N26 par la poste.

Le transfert d’argent d’un compte N26 vers un autre est immédiat (ce qui est pratique quand il faut venir en aide à un de ces enfants qui est un peu court en fin de mois). Il est possible également de modifier le code pin de la carte à tout moment (j’ai ainsi prêté ma carte pour un retrait dans un distributeur alors que je ne pouvais me déplacer, j’ai modifié le code pin une fois la personne revenue avec la carte).

Il n’ya pas de minimum à avoir sur le compte N26 ni même de minimum de paiement à faire par mois: Vous pouvez laisser votre carte dormir plusieurs mois en attendant votre prochain déplacement, elle ne vous coûtera pas plus cher (c’est à dire rien si vous optez pour la carte gratuite !)

Pour chaque paiement, vous êtes prévenu dans la seconde par un sms (ou un message sur l’Apple Watch) avec le montant du paiement effectué éventuellement converti en euro (pratique, vous payez en dirhams et aussitôt le montant en euros de votre paiement est affiché sur votre téléphone).

Un seul petit bémol mais celui-ci ne dépend pas de la banque N26: Le transfert d’argent de mon compte principal situé dans une grande banque française vers mon compte N26 prend 3 à 4 jours. Pour d’autres banques, cela s’effectue souvent plus vite (un ami qui est au Crédit Agricole voit son argent arriver sur son compte N26 dans les 24h).

Bref, si l’envie vous prend d’aller ouvrir un compte (pour obtenir une carte gratuite ou non) en moins de 8 minutes, utilisez donc ce lien de parrainage:  https://n26.com/r/arnaudl5598

Train-train quotidien et les avantages du cheminot…

Il m’arrive de prendre le train entre Le Havre et La Capitale (et dans l’autre sens pour le retour). Au départ du Havre, en général, l’installation dans un wagon se passe sans trop de problème et j’observe à chaque fois le même rituel:

  • Arriver toujours avec 10 minutes d’avance
  • M’installer à une place seule (en première classe, ce n’est pas une disposition 2-2 mais 2-1). En général, en prenant le train vers 6h30, cela ne pose pas de problème. J’ai une petite préférence pour les places situées dans le sens de la marche. Nous n’avons pas cet astucieux système de banquette tournante que j’avais remarqué il y a quelques années dans les trains de banlieue de Sydney: En un tour de main, le dossier devient siège et vice versa, ce qui permet d’orienter chaque siège dans le sens voulu, j’avais trouvé cela très astucieux (il me semble avoir vu également ce système au Japon).
  • Au cours de l’installation, vérifier que la place n’est pas réservée: Cela m’est déjà arrivé de m’asseoir le premier dans un wagon vide, et une fois celui-ci bien rempli (c’était au départ de Paris), d’avoir un Monsieur qui s’approche de moi, bien embêté et qui s’excuse mais me fait remarquer, réservation bien en évidence, que je suis assis à sa place … Grand moment de solitude ….

Bref, tout ça pour vous dire qu’au départ du Havre, avoir une place de choix dans un wagon de première se fait dans une douceur qui sied bien aux brumes matinales…. Là où ça se corse, c’est arrivé à Rouen…

A Rouen, c’est toujours la grosse pagaille pour les trains du matin. Les gens, bien réveillés (il est quand même une heure de plus que tout à l’heure !) partent à l’assaut des wagons et en première, c’est carrément l’émeute à chaque fois; c’est limite s’ils ne rentrent pas par les fenêtres en se faisant la courte échelle, ça fait penser à l’exode, les carrioles en moins: Tu parles, le nombre de places vacantes est limité (même avec les wagons à deux niveaux) et tout le monde en veut une, normal. Bref, chacun trouve finalement *presque* chaussure à son pied (certains sont partis en seconde trouver leur bonheur) et la cohabitation commence à prendre …. Ce jour là, fait rare (pour moi), nous sommes contrôlés 10 minutes après le départ de Rouen. Le contrôleur s’approche de la dame devant moi pour contrôler son billet, la dame, une petite quarantaine, n’a pas de billet mais un truc dans un porte carte, un peu comme les abonnés, mais c’est pas une carte d’abonnement, c’est mieux … C’est le truc qui tue bien tout le monde: Une carte de cheminot ! La dame est une épouse de cheminot …Elle possède le truc plus fort encore qu’un carré d’as: la carte magique-joker de la SNCF ! Limite si ELLE t’accepte dans SON wagon, quoi …

Le contrôleur lui fait aimablement remarquer:

– “que le wagon est plein et qu’il y a des gens, pardon, des clients, qui ont payé plein pot leur billet de première et qui se retrouvent en seconde.”

– ” qu’elle, elle n’a rien payé du tout et qu’elle est là … La moindre des choses, aux heures de pointe, c’est de voyager là où il y a de la place et de laisser les sièges de première aux clients payants … c’est d’ailleurs mentionné dans le réglement.”

Que croyez-vous qu’il se passa …? Le contrôleur a eu droit a une réflexion “m’emmerdez pas, j’ai le droit d’être ici. De toute manière, je bougerai pas !”. Le contrôleur est parti, dépité et désabusé, ne croyant plus tout à l’indéfectible et légendaire solidarité cheminote. La bonne femme (et oui, maintenant, c’est plus une dame, c’est au mieux une bonne femme, au pire une conne …) a continué le voyage jusqu’à Paris en soutenant bien le regard de tous ceux qui désapprouvaient son comportement (moi j’étais derrière, j’ai pas eu droit à son regard mais j’observais, planqué, en me marrant un peu…).

J’en entends qui disent que, par galanterie, j’aurais du laisser ma place payée à la dame conne … et partir en seconde … Tu m’as regardé, là ?

Comme quoi, les avantages des cheminots, on fait bien d’en parler …

Fracture du métatarse et algodystrophie chez un sénior

Depuis plusieurs mois maintenant, je me remets petit à petit d’une fracture du 5ème métatarse. Un petit résumé de cette mésaventure qui me fait toujours un peu souffrir, 9 mois après.

L’accident

Depuis des mois, je fais mon jogging hebdomadaire. 10 km, toujours le même parcours sur le front de mer du Havre, endroit tellement propice à cette activité.

Ce matin, j’ai légèrement changé le réglage de mon lacet Xtenex sur la chaussure droite, depuis quelques sorties, je trouvais mon pied un peu trop serré en fin de parcours.

C’est bon, je suis dans le dernier kilomètre, à l’aise. Le petit-déjeuner n’est pas loin (je cours à jeun le matin), il est même au bout de cette ligne droite de presque 800 mètres.

Soudain, une douleur fulgurante au pied droit me stoppe en une fraction de seconde: Je me suis tordu le pied droit. Je n’ai pas regardé l’endroit exact où cela s’est produit (j’y retournerais quelques mois après, quelques petits reliefs au sol sont peut-être responsables, pas facile à déterminer. Est-ce que le nouveau réglage de mon lacet est également un peu responsable ?…Peut-être…).

Sur le coup, je pense que cela va passer, je m’assoie par terre et j’examine un peu mon pied: Rien de visible en baissant un peu la chaussette. La douleur ne passe pas et en me remettant debout, je boîte comme jamais …Les derniers 800 mètres pour revenir à la maison vont se faire en 30 minutes …triste record !

Je reste au repos le reste du samedi et je dégotte une vieille paire de béquilles pour aller travailler le lundi en me disant que cela me passera. Nous sommes le 20 octobre 2018.

Le lundi, un petit enfer pour conduire et aller au travail, le pied est toujours douloureux mais ne présente extérieurement aucun gonflement ni couleur étrange. Il pleut ce lundi 22/10 et cela n’a l’air de rien mais se déplacer au boulot en béquilles sur du carrelage mouillé n’est pas ce qui se fait de mieux en terme de sécurité. Je décide donc d’aller aux urgences le lundi soir pour voir ce qu’il en est de cette vive douleur qui ne passe pas …

Urgences des Ormeaux au Havre. Radio. Bilan : Fracture du 5ème métatarse au pied droit. Un truc fréquent. Le footballeur Neymar a eu la même chose au PSG. Sauf que Neymar a 30 ans de moins que moi et que chez lui, ça va se remettre plus vite. J’entends le chirurgien parler d’opération, on me demande quand j’ai mangé pour la dernière fois …trop rapproché pour une opération semble-il … Ouf ! On va me plâtrer 5 semaines.

Voyager avec un plâtre

Je me renseigne sur les possibilités de se déplacer en avion avec un plâtre. En effet, j’ai un voyage prévu en Californie 3 semaines plus tard. On me le déconseille vivement (phlébite, etc …). On verra ça en temps voulu.

Je suis quand même parti en Californie en fauteuil roulant et béquilles et renfort d’injections d’héparine jusque dans les salles d’embarquement des aéroports. Le séjour n’a pas été exactement celui que j’avais espéré mais au moins, nous avons pu fêter Thanksgiving !

Au bout de 5 semaines, le 26 novembre, on me fait un scanner avant de retirer le plâtre: La consolidation n’est toujours pas terminée. Le chirurgien retire quand même le plâtre et me lâche dans la nature avec une attelle sans un mot… Je ne peux toujours pas poser le pied par terre. Mon arrêt de travail est donc prolongé d’un mois par mon médecin traitant.

Le 12 décembre, nouveau scanner, il manque encore 1 mm pour que la consolidation se fasse. Je vais passer les fêtes en Australie, avec mon héparine, mon attelle et mes béquilles et mon fauteuil (ma femme et mes filles vont se relayer pour me pousser dans le fauteuil).

Le 10 janvier 2019, cela fait donc plus de 2 mois et demi que je n’ai plus posé le pied par terre, mon médecin traitant me prescrit une radio. Celle-ci montre un réel progrès dans la consolidation osseuse. Mon arrêt maladie est prolongé d’un mois, mon pied est toujours très gonflé et douloureux.

La rééducation

Le 14 janvier 2019, je vois un nouveau chirurgien (le précédent avait un problème de communication). Celui-ci estime que je peux commencer à poser le pied par terre, la radio du 10 janvier montrant une consolidation terminée.

Je pense que tout cela va bientôt se terminer … Que nenni ! Il m’annonce que mon pied n’a pas touché terre pendant 4 mois: La rééducation va être longue (plus d’un mois) et je risque de souffrir d’algodystrophie au pied droit pendant de long mois après la rééducation. la douleur aura disparu dans 90% des cas au bout de 18 mois !

J’apprends donc à mes dépends ce qu’est l’algodystrophie: « le syndrome douloureux d’une main ou d’un pied très souvent à la suite d’un traumatisme comme une fracture. Ces douleurs qui peuvent durer plusieurs mois s’accompagnent de troubles de la circulation sanguine et de problèmes osseux ». Et c’est bien ce qui me fait un souffrir depuis le mois de février 2019.

Je reviendrai sur cet article quand mon pied sera totalement guéri, enfin j’espère …

When Heroes Fly (Netflix)

Quand une nouvelle série israélienne sort sur Netflix (où ailleurs, en torrent …), je ne peux m’empêcher de la regarder…Quand on a vu Hatufim ou Fauda, on ne peut s’empêcher de penser que l’on risque de passer à côté d’un petit chef d’oeuvre.

Bien sûr, ces séries se regardent en VO hébreu, cela ajoute beaucoup de charme.

Pour When Heroes Fly, j’avoue que j’ai été un poil déçu: la série se passe pour majeure partie en Colombie et seuls des flashbacks (très fréquents) se déroulent en Israël (mais c’est surtout centré personnages, pas de scènes où Tel Aviv serait mise en avant).

Les 4 héros sont sympathiques, un peu caricaturaux, c’est bien joué mais j’ai du mal à accrocher à l’intrigue, un peu tiraillée par les cheveux. Je ne veux cependant pas vous gâcher la découverte de la série … 10 épisodes de 40 à 45 minutes.

La randonnée, mon nouveau hobby

J’ai cherché pendant longtemps un hobby à pratiquer en couple, un truc à faire en extérieur, une activité que l’on puisse partager à deux.

Depuis maintenant plus d’un an, nous pratiquons la randonnée à la journée. C’est-à-dire que nous partons le matin pour terminer le soir, pas de bivouac. Le « Day-Hiking » (comme diraient nos amis américains) se pratique essentiellement sur un parcours en boucle, c’est plus commode. Il existe beaucoup de randonnées à travers le monde mais la majorité ne sont pas des boucles (même point de départ et d’arrivée).

Après avoir pas mal recherché (et essayé), j’utilise depuis un an un site (et une application) qui propose des parcours de randonnée (en boucle ou non) : ViewRanger.

Même s’il y a peu de randonnées dans le coin où j’habite sur ce site, il est possible d’importer ou de créer sa propre route et ainsi, en randonnée, d’utiliser la cartographie offline sur un smartphone. Pour ma part, j’ai même acheté la carte IGN en achat in-app dans l’application afin d’avoir des cartes plus fiables que les cartes gratuites d’OpentreetMap. (Disons que les deux sont parfois complémentaires).

Il m’est arrivé, en effet, lors de mes premières utilisations avec uniquement les cartes OpenStreetMap, que certains chemins existant dans la réalité ne soient pas mentionnés sur la carte gratuite alors qu’ils figurent sur la carte IGN payante.

Nous privilégions les randonnées dont le départ se trouve proche de notre domicile car c’est toujours un peu pénible de faire de la voiture à la seule fin d’aller marcher …

Voici un lien vers mon profil afin que vous puissiez visualiser les routes que j’ai déjà publiées sur ViewRanger (et donc que j’ai faites):

La prochaine randonnée : « Le Circuit des Vallons », une rando entre Mannevillette et Notre-Dame-Du-Bec. Je sais, cela fait moins rêver que les rocheuses canadiennes mais je viens de changer mes chaussures et je dois les “faire” sur une petite rando assez proche…

Les randonnées nocturnes du département de la Seine-Maritime

Hier soir, j’ai participé en couple à ma première randonnée nocturne organisée par le département de la Seine-Maritime. Ce n’était certes pas ma première randonnée de ce type (j’ai ai fait quelques dizaines en tant que qu’appelé) mais c’était ma première depuis fort longtemps.

3 randonnées étaient au programme: 8, 13 ou 18km. Ma femme et moi nous sommes inscrits pour cette de 13km mais au moment du départ, nous avons changé d’avis et avons pris l’option 18km. Ce changement de dernière minute ne semble pas prêter à conséquence: L’inscription est gratuite, les contrôles sont minimes et les stands de ravitaillement sont plus que bien garnis.

C’est donc vers 19h10, à la nuit tombée, que nous avons pris le départ de la 18km. Le départ et l’arrivée de toutes les randonnées se situant à l’Abbaye de Gruchet-Le-Valasse. Notre équipement se résumait à une frontale LED chacun, des chaussures de randonnées, quelques habits chauds mais respirants (le système des 3 couches) et un Buff plus bonnet goretex pour moi (je suis frileux du crâne).

Rien à dire sur l’organisation parfaite de cette randonnée. Deux “difficultés” rencontrées: Du 2ème au 5ème kilomètre, un terrain très raviné et très pierreux pas facile à marcher de nuit mais avec de bonnes chaussures, ça passe sans trop de problème. La deuxième difficulté était juste avant le 15ème kilomètre: Un raidillon de terre qui a bien fait monter les pulsations de tout le monde (ça ne trompe pas, les secouristes nous attendaient en haut au cas où…).

Pour les ravitaillements, ils étaient au nombre de deux. Beaucoup de sucré (normal): pâtes de fruit, bananes, cake, Coca, jus de fruit ou eau. A l’arrivée nous attendait une toute autre nourriture (fromage et pain). Il aurait été pas mal d’introduire aussi ces éléments dans les autres ravitaillements (à méditer pour une prochaine fois).

Le ravitaillement du 13e km dans le centre de Lillebonne
Le ravitaillement du 13e km dans le centre de Lillebonne (théâtre Gallo-romain)

Tous les membres de l’organisation ont rendu un service impeccable et l’organisation était vraiment sans faille (de la place de parking en arrivant jusqu’à la prise en charge de la signalisation pour repartir). Un grand merci à tous les gens qui se sont vraiment décarcassés pour nous offrir des randonnées de qualité. Pour terminer, la météo était vraiment exceptionnelle et convenait parfaitement à un évènement de ce type.

Au total, nous avons nous avons mis un peu moins de 3h30 pour faire les 18km, ce qui me semble très honnête (chemins parfois boueux et éclairage à la frontale).

Vivement l’année prochaine !

Le parcours:

Parcours 18km Randonnées Nocturne
Parcours 18km Randonnées Nocturne

 

Un riad au Maroc : Les plus et les moins …

Après avoir passé une semaine en Riad à Marrakech il y a quelques temps, je résume ici les avantages et inconvénients de ce style d’hébergement.

Les avantages:

  • Vous pouvez choisir un riad en plein coeur de la Médina et ainsi tout faire à pied. Un hôtel est beaucoup plus difficile à trouver dans la Médina.
  • Un riad ne comporte pas trop de chambres (il y en avait 5 dans mon cas). le service est plus “personnalisé”.
  • C’est mignon comme tout, totalement différent des grands hôtels (généralement situés sur Guéliz, hors de la Médina).
  • Il y a une grande variété de tarifs et chacun doit pouvoir trouver dans ses prix.

Les inconvénients:

  • Manque d’intimité: Chaque chambre possède sa salle de bain mais tout le monde entend ce que vous y faites. De même, impossible de dissimuler que parfois vous ronflez… ce manque d’intimité est encore plus flagrant au rez-de-chaussée car l’entrée des chambres y donne sur la salle principale et en journée, la porte de votre chambre n’est constituée que d’un mince rideau, la lourde porte traditionnelle n’étant fermée que la nuit.
  • Bruyant: Dans la Médina, tout est mitoyen. Si la maison voisine a décidé d’effectuer des travaux dès 7h30, vous serez réveillés à cette heure là.
  • Du fait de la conception du bâtiment, il y a un manque d’aération dans les salles de bain (qui en plus possèdent parfois des problèmes de plomberie, vous distribuant chichement l’eau chaude mais distribuant parfois généreusement des relents d’égouts. Pas de fenêtre dans les chambres.
  • Le restaurant (facultatif) ne propose pas de vin (sauf exception) car la licence pour l’alcool est trop chère par rapport au peu de repas servis.

Ma conclusion: Préférez des chambres situées à l’étage et en façade (moins bruyant et pas de mitoyenneté) si vous devez partager votre riad avec d’autres personnes. On trouve maintenant couramment sur AirBnB des riad à 150€ la nuit que l’on peut réserver pour un seul couple … le plus sûr moyen d’être tranquille et de pouvoir choisir sa chambre. Je pars à Fès bientôt, je mettrai à jour cet article si les conditions sont différentes.

J’ai participé à un Hackathon !

Début décembre 2017, j’ai participé au hackathon organisé par Caux Seine Agglo ayant pour thème « l’économie circulaire » (vous trouverez plus d’info sur ce hackathon ici)

Présentation

Un hackathon, c’est un challenge qui dure 24h. Il rassemble des profils variés qui doivent à l’issue du concours proposer un projet consacré au thème (ici, le thème c’est l’économie circulaire).

Le hackathon commence le vendredi à 18h00 et se termine le samedi, à la même heure. Vous noterez donc qu’il commence à l‘issue d’une journée de travail mais que vous avez tout le dimanche pour vous remettre, ça compense. Ce hackathon regroupait 3 catégories de personnes :

Les porteurs de projets : Ce sont des gens qui viennent avec une idée de projet en tête. En général, ils ont déjà eu des contacts avec les organisateurs du hackathon. Ces contacts permettent d’éviter d’avoir des projets trop proches en regroupant des porteurs de projets similaires sous un seul et même projet.

Les mentors : Il s’agit de professionnels chargés de renseigner et guider les équipes dans leur cheminement. Ils ont une bonne connaissance du tissu économique local.

Les “riens du tout” : C’est la catégorie dont je fais partie. Elle regroupe les personnes qui n’appartiennent pas aux catégories précédentes mais qui possèdent certains talents (pro ou non) pour faire avancer le projet pendant ces 24h. Ils sont en général développeurs, communicants, marketeurs, designers… Toutes les bonnes volontés pouvaient participer.

Le jour J

L’inscription au hackathon était gratuite et nous nous sommes retrouvés à environ 80 personnes (porteurs de projets et participants) ce vendredi soir vers 17h00 au sein du magnifique site de l’abbaye de Gruchet-Le-Valasse. La soirée a commencé avec quelques discours de bienvenue sous la houlette d’un « chauffeur » de salle féru de hackhathon et de ice-breaking : Lorenzo Croati (@LorenzoCroati). Ce dernier nous a dispensé ses conseils très utiles sur la façon d’organiser notre temps au cours de ces 24 heures. Lorenzo a aussi bien insisté sur le fait que tous les membres de l’équipe devaient être écoutés et qu’il ne fallait pas partir bille en tête sur la seule idée du projet vue par son porteur …

Je prends la parole pendant l'ice breaking
Je prends la parole pendant l’ice breaking. (photo empruntée à Cédric Grenet)

Officiellement, le hackathon a débuté à 17h45 et les porteurs de projet ont présenté leur idée sur scène pendant quelques minutes. A l’issue de ces présentations, la salle a été conviée à voter pour ses projets préférés en apposant des gommettes sur des grands cartons chargés de représenter les projets. Une dizaine de projets ont donc survécu (de mémoire,je crois que 2 ou 3 projets ont été éliminés).

A l’issue de ce vote, il y a eu un souk infernal pour la constitution des équipes ! En effet, il a fallu constituer des équipes de 7 personnes maximum avec les contraintes suivantes :

  • Pas plus de 3 développeurs par équipe
  • Certaines personnes ne voulaient pas se séparer
  • Les projets les plus intéressants attiraient plus de monde et il a fallu user de diplomatie pour refuser du monde sans vexer…

Une fois les tractations terminées dans un grand brouhaha, nous avons été installés dans les salles de travail de l’abbaye. Certaines équipes avaient leur salle à eux et d’autres partageaient de grands espaces (nous étions 3 équipes dans une grande pièce). Les décors de l’abbaye sont vraiment superbes et le cadre était vraiment idéal. Chaque espace de travail était pourvu en prises électriques (mais pas assez cependant) et un accès internet par wifi était disponible (même s’il a connu quelques hoquets dans les premières heures). Je tiens d’ailleurs à signaler que le réception 4G de Bouygues dans les environs de l’abbaye est déplorable…

Tout était pris en charge par les organisateurs au niveau des repas et ceux-ci se sont déroulés dans la magnifique salle de restauration voûtée de l’abbaye. Toutes les équipes ont pris leurs repas ensemble, c’est plus pratique au niveau logistique (plats chauds). Les grandes tables rondes ont permis à chaque équipe de se retrouver et discuter dans un environnement autre que celui des salles de travail. Je remercie les organisateurs pour le déroulement sans faille de cette manifestation.

Le repas !
Le repas !

Le projet et le déroulement

Nous avons donc travaillé toute la soirée sur notre projet et aussi toute la nuit (et puis aussi toute la journée du samedi … si vous avez bien suivi !). Pour ma part, je n’ai pas fermé l’œil pendant toute la durée du hackathon. D’autres se sont accordés de petits sommes réparateurs. Il faut bien comprendre que le hackathon est une « course de fond » qui se termine en apothéose par le pitch : 3mn pour présenter le projet et le travail accompli pendant ces 24 heures. Si vous êtes le pitcheur de l’équipe, vous avez tout intérêt à garder les idées claires et vous accorder un peu de repos quand même !

De la bonne humeur, de la concentration, de la diplomatie…Faire tourner pendant 24 heures une équipe fraîchement créée avec des profils (et mêmes des générations !) différents n’est pas trivial mais avec un peu de bienveillance, ça tourne sans problème malgré la fatigue. Notre projet a bien avancé, la maquette était convaincante, notre projet, SynR, qui se voulait au début le « tinder du déchet » a évolué vers une plateforme de mise en relation d’entités pour le recyclage de biens et la mutualisation de services. A 16h00 le samedi, nous avons cessé de travailler sur le projet et sa présentation. Les pitchs ont commencé à 16h30.

Le pitch et les résultats

C’est un moment très spécial : Vous avez 3 minutes pour présenter le projet sous la forme que vous voulez (toute l’équipe peut même se retrouver sur scène pour la présentation). La seule chose qui est incontournable c’est le chrono… Le pitch dure au maximum 3 minutes et le décompte des secondes est affiché en permanence. Au bout de 3mn, tout le monde applaudit et si le pitcheur par malheur n’a pas terminé de pitcher, son discours est noyé dans les applaudissements et il est contraint d’arrêter. Croyez-moi, nous n’avons pas laissé une seconde supplémentaire aux équipes concurrentes qui n’avaient pas terminé en temps leur pitch. Par chance et par calcul, notre pitch était bien calé au niveau timing et nous n’avons pas eu à le terminer dans le bruit des applaudissements !   Le jury est constitué d’une dizaine de professionnels locaux. Ce jury va évaluer chaque projet, son intérêt, son originalité, sa viabilité. Après délibération, les résultats sont annoncés dans la foulée. C’est donc vers 18h00 que le suspens a pris fin … Au vu des pitchs des autres équipes, nous savions que nous avions un bon projet servi par un excellent pitch et une maquette convaincante …Et bingo … Nous avons remporté le prix coup de cœur de l’agglo (qui correspond un peu au premier prix). Chaque membre de l’équipe s’est vu offrir un ipad ainsi que la possibilité de poursuivre l’aventure en développant le projet tout en étant accompagné par des professionnels de Caux Seine Développement.

L'équipe
L’équipe “coup de coeur” dont je fais partie !

Conclusion

Ma première participation à un hackathon a vraiment été une source de découvertes et de plaisir que je ne soupçonnais pas. Les rencontres à 3 heures du matin avec des passionnés ne sont vraiment pas les mêmes qu’en milieu de journée dans le cadre d’un job ! Le mélange des générations (et oui, j’étais sûrement parmi les plus vieux !) et des compétences en a fait un moment très riche que je ne peux que vous recommander : c’est à vivre au moins une fois dans sa vie. Pour ma part, je suis impatient de recommencer !

La vidéo résumant l’événement est visible ici :

The marvelous Mrs Maisel (Amazon Prime) – Une série très attachante !

J’ai découvert très récemment cette superbe série sur Amazon prime Video (merci @NotPatrick). Le pitch est assez simple: Une housewife bourgeoise (et juive, c’est important) de New York qui se découvre par hasard des talents comiques de One Woman Show dans le New York City de la fin des années 50 alors que son mari la quitte. (Je pense que j’ai assez bien résumé en une phrase !). Les sautes d’humour et de “one woman show” de Mrs Maisel interviennent lors de situations clés: Soit elle est ivre, soit bouleversée ou énervée ou bien tout simplement elle vient de tirer quelques bouffées de marijuana. Pour le moment (je n’ai vu que les 3 premiers épisodes), ses représentations, toujours impromptues, se terminent souvent au poste de police… En 1958 aux US, on ne peut pas tout dire et on ne peut pas non plus montrer ses seins dans un cabaret (jolie poitrine au demeurant).

L’humour est partout présent (pas mal d’humour juif, j’adore !), les acteurs sont superbes (surtout l’actrice principale Rachel Brosnahan) et le tout est très finement joué avec des dialogues très imagés (en VO en tout cas, c’est un délice !). Attention quand même, cette série ne convient pas aux enfants (alors que son titre pourrait faire penser que c’est justement destiné aux enfants…)

La série est toute récente (novembre 2017). Elle comprend une première saison de 8 épisodes (tous sortis), j’espère qu’il y aura une saison 2.

Le trailer est ici:

Ubooquity, Plex mais pour les livres et BD !

J’ai découvert il y a un an et demi cette perle qu’est le logiciel Ubooquity ! Je l’utilise sur mon Synology mais Ubooquity peut être utilisé sur n’importe quoi: un PC, un Mac, un RaspBerry. Il existe même des containers Docker tout faits et qui fonctionnent très bien ! Mais d’abord, Ubooquity, c’est quoi ?

Imaginez un Plex pour les livres et PDF et vous aurez une petite idée de ce que peut être Ubooquity. Ubooquity présente dans une belle interface web l’ensemble de votre bibliothèque, qu’il s’agisse de PDF, CBR,epub,mobi, etc…

Le site officiel de Ubooquity est ici. Le logiciel est gratuit. J’ai indexé avec Ubooquity mes 10716 bandes dessinées (réparties dans des répertoires, un répertoire par collection) et mes 17806 epub, mobi et PDF. La différence entre Plex et Ubooquity, c’est que Ubooquity ne gère pas de métadata et ne va pas retrouver les informations concernant chaque BD, epub ou PDF. Ubooquity se “contente” de les présenter, d’offrir un accès aux utilisateurs que vous créez, d’offrir la consultation et/ou le téléchargement en local ou à distance des documents.

Les écrans

Voici un exemple de page Ubooquity pour les BD. Chaque Couverture représente une collection. En haut à droite de la couverture s’affiche le nombre de BD dans la collection. La partie supérieure de l’écran permet de naviguer entre les pages ou de rechercher dans les titres. Les BD peuvent être au format PDF ou CBZ/CBZ.

Pour les magazines, l’affichage est identique:

Lors de la sélection d’un document, le choix proposé est soit la lecture en ligne (par un lecteur web très bien fait) ou bien le téléchargement:

Le petit picto en bas à droite de la fenêtre mêne à un lecteur web avec pas mal d’options pour la lecture online:

Vous pouvez demander à Ubooquity de scruter votre librairie Calibre si vous en avez une. Ubooquity ne va pas attaquer la base de données Calibre mais va parcourir l’arborescence et intégrer les fichiers de métadonnées créés par calibre de façon à, pourvoir présenter des informations intéressantes avant le download ou la lecture online (pas de lecture online avec les mobi. c’est possible uniquement avec les epub. Il est même possible d’accéder à votre serveur Ubooquity à partir de votre liseuse pour y télécharger directement le fichier epub (kobo) ou mobi (Kindle).

L’administration

L’interface administrateur n’est certes pas la plus sexy du moment. vous pouvez créer autant d’utilisateurs que vous le souhaitez et leur attribuer des droits sur les différentes sections de votre bibliothèque. Si vous laissez tourner la machine sur laquelle vous avez Ubooquity 24h/24h, votre bibliothèque sera accessible pour tous vos amis, quelque soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde (à condition d’ouvrir les ports qui vont bien sur votre box) et tout moment.

Ubooquity possède 3 sections qui sont: Comics, Books et Rawfile.

La section Comics permet d’indexer des pdf et des CBR/CBZ. La section Books permet d’indexer des PDF , des epub et mobi et la section rawfile … Je ne sais pas trop ! (je n’ai pas de formats exotiques !)

Conclusion

Voilà pour la présentation de cette petite perle qu’est Ubooquity. Je n’ai pas installé la dernière version disponible car la version installée depuis 18 mois sur mon Synology tourne très bien. L’indexation a lieu chaque jour. Il m’a quand même fallu 8Go de RAM sur le Syno pour faire tourner le container Docker (il y a quelques fuites mémoires lors de l’indexation et celle-ci fond très vite). mais c’était seulement pour la première itération… par la suite l’indexation se fait par différence avec la précédente, en incrémental.

Ubooquity est un magnifique logiciel, trop peu connu, assez facile à mettre en oeuvre et offrant des services incomparables semblables à Plex dans le domaine du document numérique.

SI vous utilisez aussi Ubooquity, n’hésitez pas à déposer un commentaire. Si vous vous posez des questions, n’hésitez pas non plus !

A la demande générale, vous pourrez trouver un tuto pour l’installation et le paramètre de la solution ici

AirBnB: Réductions, litiges. Ce qu’il faut savoir !

J’ai à mon actif plus d’une trentaine de location en AirBnB, de Hokkaïdo à Los Angeles en passant par Vilnius et Tel Aviv. Je décris ici les différentes phases d’une location et je liste les différents problèmes que j’ai pu rencontrer ainsi que la manière de les résoudre.
Je ne choisis pas AirBnB parce que c’est moins cher que l’hôtel: J’ai toujours ciblé des locations au moins aussi chères que le budget hôtel que j’y aurais consacré. Je choisis AirBnb pour l’emplacement du logement, sa surface et sa décoration. 95% des locations que j’ai faites concernaient le logement entier, le reste étant en chambre privée (avec une salle de bain privative). AirBnB convient bien aux locations de quelques jours (pour une seule nuit, laissez presque tomber, le choix des logements est assez restreint).

La réservation

Le site AirBnb est pas mal foutu et assez attrayant. J’utilise l’application en mode web et aussi sur mobile iPhone ou Pad). Sur Apple TV, elle est carrément inutile car vous ne pouvez spécifier les dates qui vous intéressent…

Vous pouvez filtrer par localisation (périmètre de la carte affichée) et ensuite par catégorie (logement entier, etc). Mon premier réflexe est de filtrer par date puis par localisation car je cible en premier l’hypercentre quand il y en a un. La photo d’accroche de l’annonce a ici un rôle primordial car c’est elle qui me donne envie d’en savoir un peu plus sur le logement. Je regarde les commentaires et la note de l’hôte pour en savoir un peu plus sur l’environnement (calme ? restaurants ? voisinage ?). Je sélectionne ainsi quelques logements que j’ajoute dans une wishlist (liste de souhaits) créée à l’occasion de cette recherche. Je donne leur chance aux hôtes qui n’ont pas beaucoup de commentaires (en les contactant si besoin), on peut tomber sur de belles pépites !

Ma wishlist comporte ainsi les derniers finalistes et je n’ai plus qu’à choisir parmi eux. Il est à signaler que je peux m’y prendre 3 mois comme 1 jour avant le départ (j’ai même parfois réservé une location à 15h pour un rentrer à 17h). J’ai remarqué que de nouvelles locations fleurissaient sur le site quasiment tous les jours. C’est pour cela que je ne me force pas à mettre une location dans ma wishlist si je n’ai pas le coup de coeur, je préfère attendre que des occasions se présentent.

Une fois la location trouvée, je prends contact via le site avec l’hôte (généralement en anglais). C’est bien d’avoir une photo dans son profil AirBnB, cela permet à l’hôte de mieux vous jauger (il ne faut pas oublier qu’il va vous laisser un logement qui est peut être sa résidence principale !). Je lui expose mon projet de voyage en deux lignes, lui indique que je suis très bien noté et je lui demande s’il ne peut pas faire un effort sur le prix de la location (en justifiant que vous restez plusieurs jours de suite). Je n’ai, à ce stade encore rien réservé du tout… Il est courant de se voir proposer une réduction de 5% quand vous en demandez une. Cette réduction vous arrivera par un lien personnalisé dans votre boîte mail. C’est à partir de cette nouvelle page inédite que vous pourrez réserver au prix réduit.

Une fois la transaction effectuée, vous êtes débité de la somme mais ce n’est pour cela que l’hôte en est crédité de son côté. L’hôte sera ne sera crédité que si vous ne posez pas de réserve une fois arrivé dans le logement. A ce sujet, il est utile d’avoir enregistré ou fait des copies d’écran de la description du logement, cela vous sera utile en cas de litige (voir plus loin).

L’arrivée dans le logement

Vous pouvez avoir rendez-vous sur les lieux même du logement (si l’adresse est facile à trouver) ou à proximité, dans un lieu facilement identifiable (cas d’un AirBnB dans une médina par exemple). Dans ce dernier cas, l’hôte ou un de ses contacts vous guidera jusqu’au logement. Des horaires d’arrivée sont généralement indiqués dans le “règlement” du logement. Le plus souvent, vous pouvez négocier l’horaire d’arrivée avec votre hôte via la messagerie interne d’AirBnB, celui-ci se montrera souvent arrangeant. Il est utile d’avoir un numéro de téléphone pour joindre l’hôte (ou un contact WhatsApp) au cas où vous auriez du retard (un avion en retard, ça arrive souvent !).

Il est possible aussi que personne ne vous accueille et que les clés du logement se trouvent sur place, dans un boîte à clés, une boîte aux lettres codée ou bien tout simplement une serrure numérique. L’hôte vous aura communiqué les codes pour ouvrir la boite ou pour ouvrir la porte.

Si vous êtes accompagné, on vous fera découvrir les lieux et le fonctionnement du logement (clim, chauffage, tri des déchets, emplacement des poubelles, code wifi, etc). Dans le cas contraire, ce sera à vous de le découvrir seul ou presque: En effet, la plupart du temps, l’hôte aura laissé un petit mode d’emploi du logement, un aperçu des meilleurs restaurants, bars et marchés du coin (selon lui) ainsi que ses coordonnées pour le joindre en cas de problème.

D’une manière générale, l’arrivée dans un logement est assez agréable après un voyage: le lit est fait, l’hôte laisse le plus souvent quelques bières au réfrigérateur pour votre consommation ou bien une bouteille de vin local.

Vous pouvez utiliser toutes les convéniences du lieu. Ainsi; s’il y a un lave-vaisselle ou une machine à laver, vous pouvez vous servir des produits de nettoyage. Les condiments (sel, sucre) peuvent également être consommés. L’hôte peut aussi avoir laissé des capsules Nespresso s’il y a une machine… C’est pour vous ! L’hôte fourni également tout ce qui est serviettes de toilette, torchons, etc.

Le voisinage

Il convient de respecter le voisinage en faisant comme si vous viviez dans ce logement toute l’année: Pas de bruit superflu (les touristes ont souvent tendance à rentrer tard dans leur logement alors qu’autour tout le monde dort car travaille le lendemain), dire bonjour aux voisins rencontrés (dans leur langue, c’est mieux).

Les problèmes et litiges

J’ai parfois rencontré quelques problèmes sur place mais cela s’est toujours résolu (même si parfois la mauvaise fois de l’hôte était en cause).

Un problème agaçant c’est une connexion internet défectueuse. A Chicago, notre logement n’avait pas de connexion internet contrairement à ce qui était indiqué (On pourrait se dire que l’absence d’une connexion internet n’est pas un problème, mais dans ma manière de voyager, c’est presque indispensable car je réserve souvent du jour au lendemain sur AirBnB). J’ai contacté l’hôte du logement qui m’a indiqué que je ne savais pas m’y prendre et que ‘était de ma faute si je n’arrivais à faire fonctionner la connexion. Je me suis connecté sur leur routeur en filaire (toujours avoir un câble RJ45 avec soi) et j’ai pu faire apparaître que la connexion internet était suspendue pour non paiement. J’ai envoyé la copie d’écran à ArBnB et j’ai eu un remboursement d’environ 30% du prix de la location.

Un autre problème est un élément qui n’est plus disponible dans le logement. Cela m’est arrivé à Tel Aviv. Ainsi, le logement lors de la réservation faisait mention d’un lave linge. Nous devions rester plusieurs jours dans ce logement et c’était un élément important. En ce connectant sur le site AirBnB à la page du logement, le lave linge n’était plus mentionné dans la description, il avait été enlevé entre temps…Nous avons signalé la chose à l’hôte et à AirBnB. AirBnB nous a demandé des copies d’écran de la description de l’appartement au moment de la réservation. J’ai eu de la chance sur ce coup là car j’avais encore la page web en cache sur mon ordinateur portable et j’ai pu fournir la preuve qu’un lave linge était bien mentionné lors de la réservation. L’hôte nous a proposé de nous occuper de notre linge quand nous le souhaitions via un petit pressing local (qui est venu chercher et rapporter notre linge à notre domicile). iI est donc conseillé de sauvegarder la page web concernant le logement lors de la réservation.

Une autre surprise peut vous attendre: Tout est conforme sauf que les photos ont été prises au grand angle et que le logement est beaucoup plus petit que ce à quoi vous vous attendiez. Pas grand chose à faire dans ce cas, juste le mentionner dans les commentaires.

Il arrive que vous cassiez quelque chose (un verre par exemple) dans le logement. Le signaler aussitôt au contact. S’il ne s’agit que de vaisselle, en général cela ne pose pas de problème (c’est de la vaisselle ikéa à deux balles).

Il peut arriver aussi que quelque chose tombe en panne lors de votre séjour. Il faut alors contacter l’hôte pour le signaler. Une climatisation est tombée en panne en Israël et l’intérieur du logement était devenu un enfer. Notre hôte (qui n’était pas sur place) nous a fait apporter des ventilateurs en attendant la réparation qui a eu lieu le lendemain. Bien sur, il y a une petite contrainte: Etre là pendant la réparation mais il faut être prêt à accepter ce genre de contraintes: nous ne sommes pas non plus à l’hôtel !

Le départ

Il convient de laisser les lieux dans un bon état de propreté même si des frais de nettoyage sont perçus lors de la réservation. Au minimum, il faut avoir fait la vaisselle (ou laisser le lave-vaisselle vide). Les poubelles doivent être vidées, attention au tri (sauf indication contraire) et les draps, taies d’oreiller, housse de couette et linge de toilette entassé dans un coin.

Si vous êtes seul au moment du départ, respecter les consignes, laisser les clés dans la boite aux lettres ou dans la boîte à clés et envoyer un petit message au contact pour indiquer que vous quittez le logement.

Conclusion

Voilà, j’espère que ces quelques trucs concernant AirBnB vous seront utiles. En général, cette plate-forme ne pose pas de problème et pour peu que vous choisissiez des hôtes bien notés (ou bien des hôtes récents pour lesquels le contact est très bon).

Pour ma part, je n’ai jamais franchement eu de mauvaises surprises avec AirBnb. J’ai toujours apprécié mes choix, leur environnement, la qualité de la décoration ou tout simplement la possibilité de faire un barbecue dans le jardin ! Le fait de se retrouver dans un environnement plus vaste qu’une chambre d’hôtel mais aussi beaucoup moins impersonnel me fait toujours envisager le choix AirBnB avant le choix hôtelier classique.

Quelques souvenirs de AirBnB…

 

Freiner pour gagner ?

Ce post a 7 ans d’âge et me semble toujours (un peu) d’actualité…

Je ne suis pas contre les actions permettant d’aider la planète à s’en tirer … Je consomme comme tout le monde et j’ai aussi la même conscience que la majorité des gens que je connais: La planète j’y pense quand je peux et que cela ne représente pas un effort démesuré de ma part. Bref, je ne suis ni intégriste greenpeace (il en faut) , ni un gros gaspilleur (je trie, je co-voiture quand je peux, je marche pour les petits trajets et je ne fais pas couler l’eau pour rien quand je me lave les dents !).
Un constructeur de voitures (allemand) a eu la bonne idée d’aider la planète en récupérant l’énergie du freinage du véhicule …. Jusqu’ici, rien à dire … enfin presque … La réclame (la pub, quoi !) faite au sujet de ce système annonce: «Plus vous freinez, plus vous rechargez…». N’importe nawak ! Tu vas voir qu’il va y avoir des crétins qui vont rouler plus vite pour pouvoir plus freiner parce que c’est écolo !!! C’est sûr, il va y en avoir, j’en croise même tous les jours des gens comme ça !
Regardez, déjà, le monde roule trop vite, les conducteurs n’anticipent rien, vous collent au fesses et passent leur vie sur le frein … Mais bon sang, sauf imprévu, et dans la majorité des cas, si tu freines, c’est qu’avant tu roulais trop vite, non ? Si la vitesse est adaptée, si tu regardes les feux tricolores au loin, bref, si tu AN-TI-CI-PES, tu freines beaucoup moins. Moi, j’dis ça parce que je freine pas beaucoup (faut dire que j’ai une petite voiture qui roule pas très vite). J’ai même fait le désespoir de mon garagiste qui enrageait de ne pouvoir changer mes plaquettes car elles n’étaient jamais usées … Le pauvre garagiste, il est parti à la retraite sans jamais avoir eu à me les changer , même après 100000 km ! Lorsque j’ai pris mes leçons de conduite, j’avais une super monitrice. Son jeu favori était de compter le nombre de fois où j’avais appuyé sur la pédale de frein inutilement pendant le dernier quart d’heure de la leçon, le but était d’améliorer le score (comprenez à la baisse) la leçon suivante.
Bref, je trouve que l’on freine trop, pour rien … Alors des messages publicitaires à la con comme ça, merci, j’m’en passe !

Les Podcasts à écouter de toute urgence !

Peut-être ne connaissez-vous pas le monde du podcast … je vais vous éclairer sur ce sujet. Un podcast, c’est un billet enregistré qui peut être écouté au lieu d’être lu. Imaginez que le post que vous lisez actuellement soit en fait un enregistrement sonore que vous pouvez écouter sur votre Smartphone ou par n’importe quel autre device numérique, chez vous ou en voiture, bref,  partout où vous pouvez écouter de la musique. Un bémol cependant, l’écoute d’un podcast nécessite un peu plus d’attention qu’un fond sonore musical…

Aux podcasts originels sont venues s’ajouter une sorte de podcast qui n’en est pas vraiment: Le replay des émissions de radio. En effet, beaucoup de stations de radio proposent leurs émissions en replay dans les annuaires de podcasts. Pour moi, ce n’est pas vraiment du podcasting car à l’origine, le contenu n’a pas été créé spécifiquement pour une écoute “podcastique” mais pour la radio… Je ne suis pas raciste, j’écoute aussi ce style de replay (mais ils ne sont pas majoritaires dans mes playlists).

En parlant de playlists, voici les podcasts que j’écoute sans faillir. Comme j’ai parfois découvert ces podcasts sur le tard, j’ai souvent voulu me rattraper en me faisant des marathons d’écoute de podcasts avec les épisodes précédemment diffusés alors que j’en ignorais l’existence (souvent plusieurs dizaines d’épisodes en retard). L’écoute d’un podcast génère très souvent l’envie d’écouter d’autres podcasts qui sont mentionnés … Une sorte de surf sur les podcasts (sauf que l’écoute d’un podcast prend généralement plus de temps que la simple consultation d’une page web).

Ma playlist comporte deux types de podcasts: Ceux dont le contenu est pérenne et qui ne sont pas basés sur une actualité “trop” chaude. C’est le cas des podcasts de lifehacking (par exemple). L’autre est plutôt basée sur l’actualité (tech ou culturelle) et perd parfois un peu de saveur quand vous avez le malheur de l’écouter trop en retard (mais je connais un épisode de Tech café qui vous renvoie quelques 20 ans en arrière particulièrement savoureux !).

Culture

Le masque et la plume est l’émission culte de France Inter disponible en podcast (comprendre ici “en replay”). Livres, films et plus rarement théâtre, toutes les sorties marquantes de la semaine sont décortiquées par des critiques savoureux. Un podcast “bon enfant” qui n’est pas un “vrai” podcast mais bon, je lui pardonne ! Le problème avec ce podcast c’est qu’il vous donne très souvent l’envie de lire la plupart des livres critiqués et que cela est assez frustrant de ne pouvoir le faire !

 

 

 

Positron est un podcast de la (petite) galaxie FrenchSpin (dont le grand manitou est Patrick Beja, le seul podcaster professionnel français). positron propose 3 sujets tous les 15 jours (série, jeu vidéo, film). L’animateur est excellent et ses comparses souvent aussi brillants.

 

 

 

LifeHacking

L’éclectique Show est un podcast québécois réalisé par Mat (alias @ProfDuWeb). Tech mais aussi lifehacking, Chaque épisode est une bonne surprise ! En plus de cela, l’ami Mat est normand d’origine (mais cela ne s’entend pas à son accent !). Ce n’est pas le seul podcast ou sévit Mat, j’en reparlerai plus loin…

 

 

 

La voix de Guillaume est un podcast “tranche de vie” de la famille des streetcasts (une sorte de podcast avec un préparation plus légère, souvent enregistré en mobilité, en voiture ou en balade). On pourrait aussi parler d’une “petite” galaxie pour tous les podcasts où Guillaume sévit.

 

 

 

M streetcast par Mat alias @profduweb est le streetcast de Mat, déjà cité pour l’Eclectique Show. Il s’agit d’un billet d’humeur de Mat, billet non régulier.

 

 

 

 

Relife, le podcast est un podcast dont le maître d’orchestre est Guillaume Vendé (cité plus haut) en compagnie de Mat et généralement de 1 ou 2 chroniqueurs supplémentaire. Ce podcast parle de LifeHacking.

 

 

 

Photo

Objectif Numérique est un podcast québécois sur la photo amateur. Les 3 animateurs sont très sympathiques et ne se la pètent pas. Leur accent est adorable !

 

 

 

 

Techno

Appload, de la galaxie FrenchSpin. Je le mentionne malgré son arrêt (ou sa transformation, cela reste à voir) à la fin 2017. Vous pouvez toujours écouter les épisodes précédents. A chaque épisode, 3 applications pour smartphone sont décrites par Patrick Beja et ses chroniqueurs (dont fait souvent partie Jérôme Keinborg ). Un contenu malheureusement périssable au vu de la volatilité des applications pour smartphone.

 

 

 

Appstories, en langue anglaise.Parle d’application pour smartphone dans un sens plus général (par type d’application, par marché). Le podcast étudie aussi les applications sur des aspects psychologiques (ex : Qu’est-ce qui rend une app addict ?).

 

 

 

 

De quoi j’me mail ? est hebdomadaire et se compose de deux parties: La première évoque un dossier tech d’actualité et la deuxième fait la part belle avec des tests de produits tech.

 

 

 

 

Le rendez-vous tech de la galaxie Frenchspin animé par Patrick Beja traite tous les 15 jours de l’actualité tech. Un contenu périssable à écouter dès sa sortie (ou presque !).

 

 

 

 

Niptech: Tech & Startups porte bien son nom. La tech, ses impacts, ses problématiques, ses rachats en très géants. Ben & Mike sont deux animateurs attachants et dont l’analyse et le questionnement sont très pertinents. A retrouver environ une fois par mois.

 

 

 

Tech Café: talk-show sur la tech et ses usages. Podcast très prolixe encore animé par Guillaume Vendé. Il y a deux types d’émissions. Une purement tech généraliste et une autre appelée “la chronique des composants”, animée conjointement avec Guillaume Poggiaspalla, un puits de savoir et de connaissances qui approfondit et vulgarise des sujets compliqués d’une manière assez admirable (bien qu’un peu parfois extrémiste et radical sur ces points de vue).

 

 

 

Votre coach web, dernier podcast de cette liste et découvert assez récemment est une émission utile à toutes les personnes cherchant à améliorer leur visibilité sur le web. Axée blogs, réseaux sociaux mais aussi rapports humains, elle est dynamique et attachante. Bertrand sait manifestement de quoi il parle !

 

 

 

Voilà, j’espère que cette petite liste vous aura donné envie de découvrir le podcast si vous ne connaissiez pas ce média. Si vous êtes déjà amateur de podcasts, vous deviez déjà connaitre une bonne partie des podcasts cités. N’hésitez à m’indiquer d’autres pépites dans les commentaires de cet article. Je reviendrai parfois sur les podcasts en parlant d’émissions marquantes ou bien de nouveaux podcasts découverts au fil de l’eau. Pour ma part, j’envisage de ma lancer dans l’aventure très bientôt !

Souvenirs du Havre (et pas que …)

Je me souviens …

– De ma première montre, une Kelton avec un bracelet en plastique et dont le cadran brillait dans la nuit. A l’époque, on n’imaginait pas mettre une pile dans une montre. De nos jours, je suis toujours adepte des montres sans pile.

– De la crème Mont Blanc au goût Truffon. J’en ai mangé des kilos …

– De mon premier walkman à cassette, un Brandt sur lequel j’avais mis un casque Sony pour me la péter.

– Du Mammouth où l’on m’avait acheté mon premier vélo de course,un Stablinsky bleu.

– D’avoir été arrêté par la police pour défaut d’éclairage avec mon vélo alors que c’était limite question jour …Maintenant on peut circuler de nuit sans éclairage et en toute impunité: Je vois ça tous les jours !

– De la Fiat 124 rouge Spéciale T de mon Papa, la même que celle de Jean-Paul Belmondo dans « Le Casse » (mais Papa ne descendait pas les escaliers avec !)

– De l’Audito où l’on pouvait écouter des disques au sous-sol; d’un vendeur qui s’appelait Alain (avec les moustaches). J’adorais l’atmosphère feutrée et luxueuse (pour le matériel HIFI) de ce magasin unique au Havre et jamais reproduit.

– De la première fois où j’ai mis un casque audio sur les oreilles, à l’Audito, justement.

– Du bar « La chope d’or » où j’ai passé des après-midi enfumés.

– Des tickets de quai payants quand on accompagnait quelqu’un au train (quelle connerie !)

– De la piste de skate de la plage avec les éléments en résine.

– Du bus qui montait la rue des Aubépines quand il y avait de la neige. On se marrait comme des fous avec mon frère à le voir patiner!

– De la librairie Vincent où j’ai passé des bons moments et claqué plein d’argent.

– Des Nouvelles Galeries avec la passerelle pour passer d’un bloc à l’autre.

– Du magasin Sport House (rue du Président Wilson) où l’on achetait à prix d’or Skateboarder Magazine en import des US.

– Du France qui faisait partie du paysage portuaire.

– Des descentes en skate sur le trottoir du boulevard Albert 1er.

– De la brasserie de l’esplanade Niemeyer (on appelait ça le forum Niemeyer). Il y avait un piano et toujours plein de monde.

– Des nuits cinéma organisées par la Maison de la Culture. Il y avait au moins 5 films d’affilée sur un même thème. Ca se terminait à 4 heures du matin. La nuit Hitchcock, La nuit des vampires et j’en oublie …

– Du magasin Boka où j’accompagnais parfois ma Maman. Les mannequins femmes étaient des modèles réduits d’un peu plus d’un mètre mais super bien faits.

– Du Petit Paris et du Petit Vélo Rouge, deux magasins cultes. Mon préféré c’était le Petit Vélo Rouge: Pour un gamin, c’était la caverne d’Ali Baba avec une odeur de vieilles choses qui m’enchantaient. C’était le précurseur de nos solderies, boutiques où je ne mets jamais les pieds d’ailleurs.

– De la foire Saint Michel le long du Cours de la République.

– De la compagnie Normandy Ferries avec leur bateaux bleu clair, mon premier voyage en Angleterre…

– Du cinéma le Kursaal au bout de la rue de Paris.

– Du Bouquiniste au Rond Point où pour « presque rien » on repartait avec plein de trucs à lire.

– Des « Dossiers de l’écran » le mardi soir.

– Du cinéma le Rex (maintenant Darty) où le dernier film que j’y ai vu était “Skateboard”.

– Des premiers terminaux de consultation de la bibliothèque municipale avec le système Tobias.

– De la tarification des bus où, selon la distance, il fallait utiliser 2, 3 ou 4 petits tickets pliés …

– De la série Cosmos 1999 qui passait sur la première chaîne dans « Samedi est à vous » avec Bernard Golay.

– De la papeterie Ferry le Pierres du Rond Point et de leur rayon micro informatique au premier étage. Les premiers échanges de disquettes d’Amstrad piratées …

– Des concerts de Juin dans la rue qui attiraient un monde fou et aussi de la venue de Johnny Clegg à la Porte Océane.

– De la section Disques de la bibliothèque où il fallait ramener périodiquement son diamant pour contrôle !

– De l’opération commerciale à Coty avec la venue du skater José De Matos (quel nom prédestiné) qui représentait la marque Banzaï (en vente au magasin La Hutte) … Mais nous on préférait Alexis Lepesteur !

– Avoir vu creuser les tunnels du Rond Point, ceux-la même que l’on a  remblayés pour y faire passer le tramway.

– Des descentes du tunnel Jenner en skate, ça se terminait avec les roues toutes noires.

PS: Oui oui, c’est moi sur la photo … A la “piste de skate” comme on disait …

Vos produits de toilette 3 fois moins chers … En Allemagne :-(

A l’heure où l’on entend de plus en plus que les grandes surfaces exercent des pressions infernales sur leurs fournisseurs, il est un scandale rarement évoqué mais néanmoins choquant.

De passage en Allemagne, je me promenais dans les rayons produits de toilette et de beauté d’un centre commercial. pour le Français non frontalier que je suis, une évidence saute aux yeux: Les prix sont beaucoup moins élevés qu’en France ! Ainsi, le même déodorant pour homme passe de 1,55€ TTC en Allemagne à 4,03 TTC en France … 160% d’augmentation juste pour traverser le Rhin ! Le prix français a été relevé dans une grande surface de l’hexagone juste à mon retour, c’st à dire 2 jours après avoir relevé le prix en Allemagne. une différence de TVA ne peut expliquer un tel écart, alors, qui s’en met plein les poches .

Et il suffit de se balader dans le rayon pour constater que quasiment tous les produits sont concernés (autre exemple: Le Piz-Buin est 100% plus cher). Seul le dentifrice Sensodyne semble jouer la parité.

A ma connaissance, cette énorme différence de prix est injustifiée et je n’en ai jamais entendu parler dans les médias pourtant à l’affût du moindre scandale…

Cet état de fait semble propre à la France: Nous sommes aussi bien plus chers que les USA ou l’Irlande pour ce type de produits.

Si vous avez une explication, je suis preneur. En attendant, n’hésitez pas à partager ce billet d’humeur car c’est la seule manière de faire cesser ce scandale. moi, je vais me renseigner sur le prix de la vaseline en attendant…

L’application Tydlig pour iOS : La calculatrice révolutionnaire !

J’évoque aujourd’hui un produit trop méconnu : Tydlig. Tydlig est une application de calculatrice pour iOS (iPhone et iPad) et elle est vraiment révolutionnaire.
Lorsque vous la démarrez, Tydlig vous propose l’environnement dans lequel vous avez utilisé l’application pour la dernière fois. Si c’est la première fois que vous l’utilisez, la page d’accueil sera blanche avec dans sa partie inférieure un clavier de saisie.
Il faut voir Tydlig comme une sorte de tableur où vous pouvez placer librement vos données (il n’y a pas de cellules), le concept est très spécial mais vite indispensable quand on utilise souvent une calculatrice.
Au fur et à mesure de votre frappe, les calculs sont réactualisés automatiquement:

Vous pouvez reprendre n’importe quelle valeur (saisie ou calculée) et la réutiliser dans un calcul:

Vous pouvez affecter des labels qui s’affichent au-dessus de chaque valeur, ceux-ci seront automatiquement repris si vous réutilisez la valeur pour un calcul en cascade. Un code couleur indique également le rapport entre les différentes données de votre page:

Il est possible, pour chaque entrée, de la faire varier dans un intervalle avec un curseur et ainsi pouvoir évaluer facilement différents scénarios.

A tout moment, vous pouvez faire apparaitre un graphique représentant une fonction mathématique que vous étudiez.

Bien entendu, toutes les fonctions classiques des calculatrices sont présentes. Il est possible d’exporter votre page de calcul au format PDF.
Sur iPad, elle est encore plus impressionnante : La page étant plus grande (l’appli n’est pas en mode de compatibilité iPhone), elle permet l’affichage simultané de beaucoup de données, ce qui est très agréable.

Il ne s’agit cependant pas d’une calculatrice programmable: il ne vous est pas possible de créer vous-même une fonction que vous pourriez stocker de façon permanente et réutiliser quand bon vous semble. Il n’est pas possible non plus de créer des canevas réutilisables ni de sauvegarder une page pour la réutiliser à l’envie : La seule « sauvegarde » possible est de quitter l’appli sans effacer la page (les fonctions classiques d’annulation d’une saisie ou bien de l’ensemble des saisies/résultats d’une page sont bien évidemment présentes).

Malgré tout, l’application bien qu’assez ancienne (cela fait plus de 3 ans que je l’utilise) réinvente complètement la calculatrice. Malgré son prix (environ 2 €), je la recommande vivement dès que vous avez plus de 2 calculs enchaînés à faire, elle vous fera gagner un temps précieux !
Une petite vidéo de démonstration:

La caméra de surveillance IP Knewmart

Reprise d’un article du 18/04/2017.

J’ai acheté il y a quelques jours une caméra de surveillance sur Amazon. L’objectif était d’avoir une caméra capable de diffuser des images de mon intérieur sur mon téléphone alors que je suis absent de mon d omicile.
Après consultation du choix sur Amazon, je me suis porté sur une caméra très bien notée de marque KnewMart assez récente sur Amazon car mise en ligne en décembre 2016.

Je suis très content de mon achat car ce petit bijou a plein de qualités et il fonctionne très bien, jugez plutôt :

  • Haute définition 720p en couleur, l’image est vraiment belle, bien définie et contrastée.
  • Wifi ou câble Ethernet (pour ma part, elle fonctionne en Wifi)
  • Positionnable en intérieur ou extérieur
  • Discrète.
  • Fluidité de la vidéo (ce n’est pas du 24 im/s mais cela reste malgré tout très fluide sans lag… ma liaison fibre y est aussi pour beaucoup).
  • Simplicité d’installation (presque rien à faire !).
  • Tête motorisée orientable à distance dans tous les sens via l’application du téléphone (355° en rotation et 90° en inclinaison)
  • Mode nuit vraiment efficace (même si l’on ne peut pas reconnaître quelqu’un en mode nuit, on voit très bien ce qu’il se passe). Les LED infrarouge portent à 10m.
  • L’application fournie permet de programmer des angles de vue pour un accès direct à l’angle de vue souhaité.
  • Possibilité de déclencher une prise de photos et/ou vidéos lors de la détection d’une présence (avec notification sur le téléphone).
  • Zoom.
  • Micro permettant de capter l’ambiance sonore.
  • Haut-parleur : Il est possible de diffuser votre voix à travers la caméra (vous parlez dans le téléphone et votre voix est diffusée par la caméra).
  • Possibilité de stocker les images sur une carte SD située dans la caméra (24 heures d’enregistrement continu !)
  • L’application permet de gérer simultanément 4 caméras de la même marque.
  • Possibilité de prendre des photos ou des vidéos à distance à partir de l’application sur le téléphone.
  • Le prix est de 46 € port compris !

C’est une caméra capable d’être positionnée en extérieur mais je ne connais pas les caractéristiques d’étanchéité. A mon avis, il vaut mieux qu’elle soit bien à l’abri de la pluie… En tout cas, pour mon utilisation en intérieur c’est parfait et je ne regrette absolument pas mon achat. Si vous êtes à la recherche d’un produit de cette nature, allez-y !

Ma fourchette connectée SlowControl

Reprise d’un article d’avril 2017

C’est bien connu, ce n’est pas bon pour la santé de manger trop vite : La notion de satiété n’a pas le temps d’arriver, on ne mâche pas assez (laissant tout le boulot à l’estomac). De plus, socialement, c’est pénible de systématiquement terminer son assiette avant tout le monde. Moi, j’ai tous ces défauts-là et depuis tout petit ! Je ne peux me retenir devant mon assiette : Il faut que je la finisse « le plus vite possible » et je me jette comme un gros goulu dessus sans réfléchir et en oubliant toutes mes bonnes résolutions pourtant bien présentes dans ma tête quelques secondes avant d’être servi !.
Pour corriger ce défaut, je me suis acheté il y a quelques semaines une fourchette connectée de la marque SlowControl (Il me semble qu’ils sont les seuls sur ce créneau).

Comment ça marche ? Est-ce efficace ?
La fourchette connectée est une vraie fourchette qui détecte vos mouvements et vous prévient lorsque vous portez la fourchette à votre bouche sans respecter une durée que vous avez choisie. Elle vous prévient par une petite diode lumineuse et également par une vibration. L’intervalle entre deux coups de fourchettes est réglable via une application iOS/Androïd gratuite (on ne dit pas fourchetée, ce terme signifie autre chose !). La communication entre l’appli et la fourchette s’effectue en BlueTooth. Une fois réglé le comportement de la fourchette (réglage durée intervalle et signification des diodes lumineuses), la fourchette peut très bien être utilisée seule de façon autonome sans être connectée. Elle vous préviendra que vous mangez trop vite comme une grande (et assez discrètement). Si vous désirez analyser votre repas, vous pouvez aussi décider de manger avec la fourchette connectée à l’appli et vous obtiendrez des statistiques en temps réel sur votre nombre de « coups de fourchettes à la minute » (mais je n’en vois pas bien l’intérêt).
La solution est très efficace et cela marche très bien. J’ai réglé un intervalle de 10 secondes et une diode qui du rouge passe au vert quand les 10 secondes sont écoulées. Je n’ai pris en défaut la fourchette qu’une seule fois : Manger des spaghettis trompe les capteurs de la fourchette (les mouvements un peu spéciaux lui font croire qu’elle a été portée à la bouche alors qu’il n’en est rien.). Dans ce cas, si vous voulez manger tranquille, vous éteignez la fourchette (la diode fait aussi office d’interrupteur).
La fourchette possède une prise micro-USB pour être rechargée (une fois tous les 15 jours). Elle ne passe pas au lave-vaisselle ou alors il convient de démonter la partie électronique auparavant.

Elle est livrée avec un couteau assorti dont l’usage est conseillé afin d’éviter des interférences (d’après la notice). Pour ma part, avec ou sans le couteau adapté, cela fonctionne bien. Il y a plusieurs coloris disponibles. Les deux couverts sont livrés dans un étui très pratique.
Le seul inconvénient que j’ai trouvé à cet ustensile bien pratique est qu’il n’est pas très discret : C’est un peu la fourchette de Oui-Oui. Difficile de passer inaperçu avec ça dans un grand restaurant … Laissez-la à la maison ! Et c’est dommage car c’est plus sur ces moments de convivialité que vous aimeriez faire durer votre assiette !
Une dernière chose : Chassez le naturel, il revient au galop : Sans ma fourchette SlowControl, je recommence à manger rapidement ! il faut croire que c’est une habitude difficile à perdre !

Test du Xiaomi Mi Band 2

Mise à jour du 03/01/2018:

J’ai malheureusement changé d’iphone sans dé-jumeler le bracelet dans l’application Xiaomi (Ce qu’il ne faut jamais faire !): Mon bracelet ne peut plus se connecter à aucun device depuis ce changement. Il apparait, en cherchant sur les forums, que pour un changement de téléphone, il convient de supprimer le bracelet dans l’application Xiaomi ce qui permet au bracelet d’être ré-associé à un autre téléphone. Pour ma part, je ne l’ai pas fait et j’ai fait un reset usine sur l’iPhone sans supprimer l’association (il ne s’agit pas de l’association Bluetooth, mais bien de l’association du bracelet avec l’application sur le téléphone). Depuis, il m’est impossible (et le SAV me l’a bien confirmé) de ré-associer le bracelet à mon nouveau téléphone (et ré-installer l’application Xiaomi sur l’ancien téléphone ne mène pas plus loin …). Ja’i depuis investi dans une Apple Watch qui me donne entière satisfaction.

Reprise d’un article écrit en avril 2017 (sur mon ancien blog Havreetautres.fr.

J’ai acheté mon Xiaomi Mi Band 2 pour remplacer ma ceinture cardio BlueTooth Polar dont le bluetooth ne fonctionne plus. Ce bracelet d’activité d’origine chinoise est extrêmement bon marché : une vingtaine d’euros.

Est-ce qu’il fait le job ? Vous le saurez dans les lignes qui suivent …

Le bracelet est très léger, son autonomie d’une quinzaine de jours. Il n’est pas désagréable à porter. Il offre les fonctions suivantes : date/heure, notification sms/tweet (par vibration), nombre de pas, km parcourus et surtout il indique la fréquence cardiaque.
C’est surtout cette possibilité d’avoir ma fréquence cardiaque qui a motivé cet achat, les autres fonctions étaient déjà remplies par mon iphone 7. L’obtention de la fréquence cardiaque se fait en sélectionnant le mode qui va bien sur le bracelet, au bout d’un temps de 3 à 4 secondes, la fréquence cardiaque s’affiche. Elle est relativement juste car je l’ai comparée avec un cardio qui se positionne sur un bout de doigt lors d’une visite médicale (l’écart était de 1 pulsation : 63 contre 64). Lorsque j’ai reçu mon bracelet, l’obtention de la fréquence cardiaque était assez aléatoire mais depuis la dernière mise à jour du firmware du bracelet, elle est infaillible.
Malgré tout, je suis déçu par ce bracelet qui n’offre pas un affichage en continu de la fréquence cardiaque : Il faut relancer le processus pour obtenir une nouvelle fréquence cardiaque … C’est loin d’être suffisant pour quelqu’un qui court et qui veut superposer son tracé de pulsations à son parcours de running.
J’ai eu vent d’une application iOS payante permettant de s’affranchir de cette limitation : Mi HR. Cette application devait permettre de récupérer la fréquence cardiaque en permanence et de la rendre disponible pour les autres applications (iSmoothRun, Runkeeper, etc). La promesse est loin d’être tenue et l’application fonctionne quand elle le veut bien. Je déconseille donc l’achat de cette application !
Depuis, j’ai lu un peu de littérature sur ce bracelet… Xiaomi indique que la fiabilité de la mesure de la fréquence cardiaque n’est assurée que lorsque l’on n’est pas en mouvement, bras et poignet immobiles … cette dernière limitation donne le coup de grâce à une utilisation de ce bracelet pour le sportif…Pour les autres, pourquoi pas …

Choix d’une liseuse: Kindle ou Kobo ?

Force est de constater autour de moi que le marché des liseuses numériques est trusté par ces deux candidats : Kindle et Kobo. J’entends deci delà quelques allusions à une liseuse Sony mais ça cause pas bien fort de ce côté là… Ayant possédé successivement des Kobo puis une Kindle, je vais vous indiquer pourquoi je préfère l’une ou l’autre à travers une comparaison.

Je ne reviendrai pas sur les avantages d’une liseuse électronique par rapport au livre traditionnel: Poids plume, possibilité d’avoir une partie de sa bibliothèque avec soi (pratique en vacances), lecture d’une seule main (pas de pages qui volent au vent et imposent d’avoir les deux mains qui tiennent le livre), dictionnaire accessible à tout moment…Et surtout, possibilité de régler la police et la taille des caractères affichés et l’espace interligne. Petite cerise sur le cake, les liseuses vous indiquent votre progression dans le livre (pourcentage) et calculent pour vous le temps restant pour terminer le chapitre en cours (en fonction de votre vitesse de lecture actuelle). C’est très pratique pour savoir si vous avez le temps de terminer un chapitre avant de le commencer ! Les liseuses ne sont pas destinées à lire des fichiers PDF et le confort de lecture avec les PDF n’est pas le même qu’avec des fichiers prévus pour liseuse (pas de réglage de la taille de la police avec des PDF). Pour les deux marques, il est possible d’envoyer directement des articles comme des pages Web sur la liseuse via Wifi afin de pouvoir ensuite les lire sur la liseuse sans être connecté. La plupart des navigateurs proposent des plugin d’exportation de page web.

Tout d’abord, j’ai eu deux Kobo que j’ai revendues pour acheter une Kindle. Ma première, le modèle Kobo Touch,  n’était pas rétroéclairée et ne peut donc pas rivaliser avec les deux modèles de liseuses passés entre mes mains par la suite. Je vais éluder très vite la Kobo Touch : Format de poche (moins épaisse qu’un livre), elle fait le minimum, elle est pratique et pas ruineuse.

Le premier critère d’achat pour une liseuse est de savoir si l’on veut un modèle rétroéclairé ou non. Kindle et Kobo proposent les deux types. Un modèle rétroéclairé est plus onéreux mais il faut savoir que même en plein jour, le rétroéclairage (réglable en intensité) procure une belle blancheur à la page ce qui est très agréable à l’œil. La nuit, il permet de lire sans avoir à allumer la lumière de la lampe de chevet ce qui est appréciable lorsque l’on est insomniaque et en couple…

Ma première Kobo rétroéclairée était un modèle Glo. Cette liseuse possède un port microSD en plus de sa mémoire embarquée. Le point fort des modèles Kobo, c’est leur capacité à lire directement des fichiers ePub. ePub est le format de livre électronique le plus répandu. Vous branchez la Kobo sur votre ordinateur et Hop !, vous transférez et vous pouvez commencer à lire. La mémoire d’origine permet de stocker assez de livres pour vos 5 prochaines années de lecture, ce n’est pas vraiment un critère de choix pour une liseuse. La Kobo possède une connexion Wifi et permet de parcourir le magasin de livres Kobo et d’en acheter à partir de la liseuse. Le téléchargement commence alors et très rapidement le livre se trouve téléchargé sur la liseuse. L’autonomie est de plusieurs semaines. Le point faible de Kobo c’est sa réactivité : Attendre un quart de seconde que votre action sur l’écran tactile soit prise en compte est vraiment pénible (parcourir rapidement un livre est un cauchemar). J’ai revendu ma Kobo Glo car celle-ci ne supportait pas la chaleur des plages israëliennes : La liseuse se figeait toutes les 10 minutes dès qu’il faisait un peu chaud. Je devais alors la rebooter ce qui devenait assez fastidieux (j’adore lire à la plage…).

J’ai donc voulu changer de crémerie…Je suis allé voir le concurrent le plus proche: Amazon. J’ai choisi le modèle Kindle Paperwhite sans publicité (Amazon propose une petite réduction sur sa Kindle si vous acceptez de « recevoir » de la publicité pour certains livres sur votre Kindle. Rassurez-vous, cette pub n’intervient jamais pendant votre lecture, c’est juste une proposition qui s’affiche quand vous allumez votre Kindle). La PaperWhite est la concurrente de la Glo de Kobo. L’affichage de la PaperWhite est sensiblement de la même qualité que celui de la Glo, peut-être un peu plus blanc mais cela reste à vérifier. La réactivité de la PaperWhite est impressionnante (par rapport à la Kobo) : Elle obéit au doigt sans latence, ce qui permet d’effectuer toutes les actions du premier coup, sans se tromper. La Kindle ne possède pas de port pour une carte mémoire d’extension mais ce n’est pas gênant : De base la mémoire est très confortable (plusieurs centaines de livres…). Etrangement, la liseuse n’affiche pas la couverture du livre en cours de lecture lorsqu’elle n’est pas utilisée (la Kobo le faisait) . Comme nous possédons chacun notre PaperWhite mon épouse et moi, il n’est parfois pas facile de distinguer l’une de l’autre : Il est parfois nécessaire d’allumer une des deux pour cela. Les Kindle ont aussi une connexion Wifi permettant d’accéder à l’immense catalogue de livres numériques d’Amazon et d’acheter à partir de la liseuse (comme chez Kobo). Le point noir des liseuses Amazon, c’est leur fermeture au standard ePub : Vous ne pouvez pas transférer directement un fichier ePub vers une Kindle. Il faut auparavant lui faire subir une transformation à l’aide de logiciels (gratuits). Pour ma part, j’utilise pour cela Calibre (qui tourne sur Mac et PC). Calibre est très facile à utiliser mais malgré tout, c’est un point d’attention pour les personnes qui ne possèdent pas d’ordinateur à la maison. Une autre alternative est d’utiliser le programme d’Amazon KindleGen (gratuit lui aussi). Le format de prédilection à utiliser pour la Kindle est le mobi (Calibre gère très bien la transformation de ePub en mobi).  Avantage énorme du Kindle par rapport à la Kobo : Chaque Kindle possède une adresse email et vous pouvez envoyer des fichiers mobi à la Kindle par mail, ceux-ci seront directement intégrés comme livres dans la bibliothèque de la liseuse de manière complètement transparente. C’est très pratique pour mettre de nouveaux livres sur sa liseuse sans la connecter ou pour envoyer un livre à quelqu’un qui se trouve à l’autre bout du monde. Un dernier point positif : Les liseuses Kindle sont les seules à posséder la police d’affichage Bookerly que je trouve très agréable.

Voilà, j’ai fait mon petit tour d’horizon. Si vous n’avez pas encore de liseuse, vous pouvez enfin vous décider !

Court séjour à Vilnius

J’ai passé le jour de l’an 2018 (et le réveillon de la Saint Sylvestre 2017) à Vilnius (Lituanie). Au mois de décembre, la Lituanie est un pays assez froid et pluvieux (en moyenne 0-1°C). Je n’ai pas d’hôtel à recommander car nous étions dans un appartement AirBnB absolument génial, en plein old town.

Je vous conseille la bière Humulupu IPA. Il s’agit d’une bière locale, IPA avec une amertume assez prononcée (je n’ai pas l’EBU). Vraiment une bière à goûter (et re-goûter et encore …) de préférence dans un tout petit bar dans old Vilnius Town (Boksto 8)

.Je recommande aussi le gastropub Mason. Ragoût divin, ambiance très cozy et serveuse très bonne conseillère !