Kavita – Mieux que Ubooquity !

J’ai trouvé Kavita par hasard en parcourant Reddit. Kavita se présente comme le Plex des ebooks. Il est vrai que la philosophie et l’interface ressemblent à Plex.

Kavita accepte les cbz, les cbr, les epub et les pdf.

C’est très facile à installer (conteneur Docker) et un peu plus compliqué de s’y retrouver une fois les médias “indexés”: En effet, selon le type de document (cbz, epub et pdf), la boucle d’indexation est différente. Toute l’indexation passe par le nom du fichier sauf pour quand certaines metadata sont présentes dans le fichier. Ca peut faire un beau désordre dans l’affichage…
J’ai dû renommer en masse pas mal de mes livres mais je suis content du résultat 🙂

La galaxie Plex et *ARR

Un petit article rapide (et surtout un dessin) pour vous montrer comment j’ai totalement automatisé mon processus d’ajout de films et séries (pour moi et pour mes utilisateurs).

Le schéma se lit de bas en haut. Quelques explications à la suite…

Tout commence par Overseerr qui est le portail de demandes pour les films et les séries. Overseer peut récupérer automatiquement les users Plex et la connexion se fait avec le compte Plex de l’utilisateur, rien de plus simple.

On fait son marché ici. On peut préciser des tags (MULTI pour du multilangues), l’interface est très propre. Ca marche avec Docker. Overseer va orienter les requêtes vers Radarr ou Sonarr selon le type de demande (Film ou Série).

Radarr permet de récupérer les films demandés arrivant directement de Overseerr. Il est possible de demander aussi directement des films dans Radarr.

Sonarr quand à lui permet de récupérer les séries, les deux applications sont quasiment des clones.

Radarr et Sonar (qui fonctionnent très bien avec Docker) vont rechercher les torrents sur tout un tas de sites de torrents qui sont gérés par l’indexeur de sites de torrents Jackett (Docker). La magie de tout cela est que Radarr et Sonarr scrutent périodiquement (plusieurs fois par heure) toutes les nouvelles publications de torrents pour enclencher un téléchargement dès l’apparition d’un torrent correspondant à une recherche. De plus, si un nouveau torrent propose une version plus conforme à vos paramètres de recherche (spécifiques ou par défaut), par exemple du MULTI, du 4K ou un encodage plus performant, il va remplacer le média existant par le nouveau média.

Les sites que j’utilise configurés dans Jackett:

La mise à jour des url des sites est automatique. Il faut paramétrer les sections qui vous intéressent pour chaque site (des choix prédéfinis sont proposés).

Certains sites sont protégés par Cloudflare (par exemple yggtorrent). Il est nécessaire d’avoir un module permettant de challenger Cloudflare, pour cela j’ai ajouté FlareSolverr (Docker) qui permet de résoudre les challenges (gros conteneur Docker).

J’ai également ajouté le module Bazarr (Docker) qui récupère automatiquement les sous-titres sur différents sites (en effet, je regarde systématiquement en VO, films comme séries).

A signaler, je tiens à jour une liste sur TMDB des films passés en revue au “Masque et la plume“, les films de cette liste (publique) sont automatiquement importés lors de l’ajout de films dans la liste.

Maintenant que Radarr et Sonarr ont toutes les informations pour télécharger les torrents, il leur faut un client de téléchargement, j’utilise pour cela un client sous Docker qui permet de passer sous les radars de HADOPI, rdt-client, un client AllDebrid qui fonctionne sous Docker que je recommande et que je décris ici (lien de parrainage).

Le média téléchargé, Radarr et Sonarr se débrouillent très bien pour le placer au bon endroit pour que votre serveur Plex le détecte et l’ajoute automatiquement à sa bibliothèque. A signaler que Overseerr prévient par mail le demandeur que sa requête est exécutée.

Il reste à regarder le tout, pour cela, j’utilise une Apple TV avec le client Plex (et parfois Infuse Pro, ça dépend).

On peut rajouter 2 modules intéressants (mais pas indispensables) au dispositif:

Tautulli (Docker).

Tautulli permet de contrôler ce qu’il se passe sur le serveur à tout instant: Qui lit quoi, à partir de quoi et d’avoir des statistiques sur l’utilisation en général. Mais ce n’est pas le plus intéressant: Je l’utilise surtout pour générer une Newsletter hebdomadaire pour mes utilisateurs avec toutes les nouveautés de la semaine. La newsletter est automatiquement générée et envoyée.

Exemple de Newsletter générée par Tautulli:

Et pour terminer, le module qui est certainement le module le plus complexe à paramétrer: Plex Meta Manager (Docker).

Plex Meta Manager permet (entre autres choses) de créer des collections de médias en fonction de listes existantes sur différents site de critiques de films/séries. Ce module permet aussi de paramétrer la modification des affiches de films pour indiquer des éléments supplémentaires. Par exemple la définition media (FHD, 4K, SD) ou une information indiquant que vous allez supprimer prochainement le média en question (car oui, tout ça prend de la place !).

Voici un exemple d’affichage des collections de films qui m’intéressent. Ces collections sont gérées automatiquement. Vous pouvez créer aussi vos propres règles et avoir vos propres collections automatiques. Ainsi, on peut voir sur cette copie d’écran la collection “Le Masque et la Plume” qui provient directement de la liste que je tiens à jour sur TMDB. Un simple ajout sur TMDB dans cette liste met à jour (ou mettra à jour) la collection Plex dès que le films sera dispo quelque part…

Quelques exemples de personnalisation automatique d’affiches de film (tout est paramètrable).

Voilà, j’espère que cet article vous aura inspiré ! Si vous avez d’autres modules chouettes à ajouter, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !

La maison connectée et quelques trucs à éviter !

Il faudrait être geek aveugle pour ne pas remarquer l’incursion des devices connectés pour la maison dans notre univers techno.

Les 3 grands (Apple, Amazon et Google) se battent pour mettre en avant leurs assistants et leurs protocoles.

J’avais acheté il y a plusieurs années un Google Home Mini. Tout seul, le truc ne servait pas à grand chose, je ne m’en suis jamais vraiment servi (je viens de le revendre pour 15€).

Depuis plusieurs mois maintenant (disons 12 mois à peu près), j’ai un mixte de Alexa et Homekit (le système Apple) à la maison:

Je commande à la voix les éclairages et différents bidules et c’est Alexa qui s’exécute. Par contre tous les automatismes (allumage sur détection de mouvement ou seuils lumineux) se font avec Homekit. Ce système me donne assez satisfaction, conjuguant le meilleur des deux mondes ou presque…

Presque car il subsiste quand même des inconvénients ! 

En effet, j’ai parfois des problèmes de remontées d’état dans Homekit: Quand on allume avec Alexa, Homekit ne voit pas toujours que c’est allumé (ce problème est rare et pas bien gênant mais il froisse mon côté perfectionniste).

Ce qui me gêne également est de fournir de la data à Amazon sur mes faits et gestes. En effet, ce point là ne me perturbait pas trop jusqu’à l’écoute du Podcast « Tech Café Domotique » où cet aspect des choses a été abordé. Il suffit effectivement de faire un test simple. la maison connectée avec internet coupé ne fonctionne plus avec Amazon Alexa. Elle continue de fonctionner avec Homekit (mais sans Siri, l’assistant vocal). Bref, j’ai plus confiance en Apple qu’en les deux autres sur la protection de mes données).

Pour toutes ces petites choses, j’ai décidé de basculer toute ma modeste maison connectée sous Homekit, le système d’Apple. Cela tombe bien, Apple vient de sortir des adorables petites boules appelées Homepod Mini à peu près abordables et qui vont me permettre de commander à la voix la plupart des « déclencheurs ». Homekit pouvant être aussi commandé à partir d’un Mac, d’un Iphone, d’un Ipad ou même d’uneApple Watch, je suis sûr d’avoir toujours tout sous la main.

Pour savoir de quoi on parle, j’ai le matériel connecté suivant:

  • 16 lampes
  • 8 prises électriques
  • 3 caméras
  • 15 capteurs (mouvement, lumière, température)
  • 2 boutons poussoirs
  • 2 interrupteurs
  • 1 Apple TV 4K et 3 Homepod mini (et aussi 2 Alexa).

J’ai donc un peu d’expérience sur le sujet et je vais vous balancer ici quelques conseils qui peuvent vous éviter de partir sur de mauvaises pistes (pistes que j’ai bien sur essayées !)

  • Acheter en priorité des accessoires Homekit. C’est généralement un peu plus cher et on ne trouve pas forcément tous les accessoires voulus.
  • Sélectionner des éléments qui n’ont pas besoin de Hub du fabricant pour fonctionner (idéalement, le matériel avec le QR Code Homekit directement sur le device, c’est parfait)
  • Utiliser uniquement Homebridge pour les éléments exotiques (Balance Withings connectée, plugin météo). Homebridge peut s’installer directement en package sur un NAS Synology ou alors en conteneur Docker (ou même sur un Raspberry). J’ai essayé les 3 et j’ai finalement choisi le package Synology. Homekit marche vraiment bien mais rajoute une couche dont il convient de réduire l’épaisseur au minimum (temps de réponse, plugin à mettre à jour)
  • Il n’y a pas de problème pour allumer automatiquement des lumières, c’est pour les éteindre que cela se complique. En effet, trouver le bon déclencheur ou la bonne non-détection de mouvement en fonction de certains critères est parfois compliqué. Cela peut engendrer des effets de bord surprenant dus au temps de réaction de certains capteurs (notamment détection de lumière). Il faut prendre en compte également qu’un détecteur de mouvement n’est pas un détecteur de présence …
  • Ne pas hésiter à utiliser les capteurs de mouvement intégrés des caméras. Ainsi j’ai un scénario de bienvenue qui s’exécute lorsque j’arrive chez moi et qu’il fait nuit: Ce scénario se déclenche à l’ouverture de la porte d’entrée et allume les lumières de l’entrée. Je ne veux pas que ce scénario s’exécute lorsque je sors de chez moi (et que j’ouvre la porte pour sortir). je teste donc que la caméra de l’entrée ne détecte pas de mouvement au moment où la porte s’ouvre.
  • Procéder par itération: Homekit permet une programmation assez poussée et vraiment très séduisante avec Shortcuts laissant libre court à tous les scénarios ou presque. Pour ma part, j’ai par exemple certaines lumières qui s’allument avec une couleur qui dépend de la météo prévue. Ne pas développer tout de suite le scénario de 50 lignes mais l’augmenter au fur et à mesure que vous le stabilisez. Encore une fois, c’est souvent l’extinction qui est la plus ardue.
  • User et abuser du plugin Homebridge « Dummy Switch ». Ce truc va vous sauver la vie ! En effet, il permet de « fixer » un état persistant dans la configuration Homekit. Vous pouvez par exemple tester la valeur de ce switch virtuel avant de faire une action.
  • Ne pas conjuguer plusieurs protocoles. En effet, beaucoup de devices connectés sont compatibles avec les 3 ténors cités en introduction. Même si la cohabitation marche plutôt bien, choisir un système unique. Pour ma part, je vais réserver mes périphériques Alexa pour les questions d’ordre général (en quelle année a eu lieu la bataille de Marignan ?) et Homekit (Siri) pour les actions sur la maison.
  • Le graal étant la maison “automatique”, privilégier les automatismes plutôt que les actions à la voix ou à la watch 🙂
  • Se tenir à une même nomenclature pour tous les objets. Par exemple, appeler toutes les lumières des plafonds avec “Plafond” dans le nom (et pas “Plafond”, “Luminaire” ou “Lustre” suivant la pièce). Ainsi harmonisés, il est plus facile de commander à la voix.
  • Avec Homekit, ne pas agir directement sur des objets dans les automatisations mais plutôt sur des scènes. cela permet de conserver les automatisations intactes quand les objets sont modifiés. Ainsi, au lieu d’allumer simplement une lampe, créer une scène qui va allumer la lampe et une automatisation qui va appeler la scène.

Les débrideurs qui téléchargent (aussi) des torrents :-)

Peut-être vous un peu comme moi ? Cela vous arrive de temps d’avoir à télécharger du contenu (magazine, série ou même film) sur des sites qui vous proposent un téléchargement gratuit mais bridé ou un téléchargement illimité et rapide mais payant…
Quand je dis bridé, c’est souvent à la fois en nombre de téléchargements par 24h (parfois 1 seul) et avec un débit famélique …
Vous iriez bien de vos quelques euros par mois pour gagner du temps mais il se trouve que ces sites sont assez nombreux et que vos téléchargements vous amènent à télécharger sur plusieurs sites ce qui augmente d’autant la facture.

Il existe pourtant une solution qui sans vous faire payer plein pot chaque site de téléchargement, va vous permettre d’accéder à leurs offres premium (pas de limite, pas d’attente et vitesse maximum): Il s’agit des débrideurs.

Qu’est qu’un débrideur ?

Un débrideur est un site qui va exécuter pour vous le téléchargement du (des) fichier(s) convoités, moyennant un abonnement mensuel très modique. En effet, les concepteurs de débrideurs misent sur le fait que tout le monde ne télécharge pas en même temps sur ce genre de site… Ils achètent donc des accès premiums sur ces sites de téléchargement et en quelque sorte, ils vous louent cet accès pour que puissiez télécharger comme si vous y étiez abonné en personne. C’est malin car tout le monde y gagne …(ou presque).
Le débrideur vous fait payer 4 euros par mois (ou 9 euros pour 3 mois … C’est dégressif) et vous donne l’accès à des dizaines de sites de téléchargement en premium. Vous en profitez au lieu de payer un accès premium à plein de sites différents, ce que dans les faits, vous ne feriez jamais (car bien trop cher !).
Dans la pratique, vous indiquez au débrideur le lien qui vous intéresse et celui-ci vous retourne un autre lien de téléchargement vers une connexion premium non bridée: Finis les téléchargements interminables, les temps d’attente, etc …
La manipulation sur le site du débrideur est très rapide, moins de 2 secondes … un copier-coller…

Mon débrideur (qui fait en plus les torrents)

Depuis maintenant 6 mois, je suis chez alldebrid.fr (lien de parrainage) qui propose les hébergeurs suivants (liste mise à jour assez souvent):

On voit que tous les ténors des plateformes de téléchargement (et de streaming) sont répertoriés. Et tout cela est accessible pour presque rien…
Pour ma part, il ne manque qu’un seul site sur lequel je voudrais pouvoir télécharger en débridé, c’est Novafile.com… Pour le reste, c’est du sans faute.
Le service n’est jamais tombé en panne ces 6 derniers mois (à ma connaissance) et il n’y a pas de temps d’attente.

Cerise sur le gateau, ALLDebrid permet également de télécharger des torrents sans vous imposer de quota: Il télécharge à votre place le torrent que vous lui indiquez et vous fourni un lien de téléchargement direct pour récupérer le fichier 🙂 . Cela marche aussi bien pour les trackers publics que privés (dans ce dernier cas, vous fournissez un fichier torrent personnalisé mais cela n’impacte pas sur votre quota de téléchargement). dans la plupart des cas, le torrent est déjà disponible sur AllDebrid car déjà demandé par un autre client.

Pour ma part, j’utilise beaucoup le mode torrent de AllDebrid. Il existe même un client de téléchargement que vous pouvez intégrer à Sonarr et Radarr (au standard Qtorrent): RDTclient (image docker compatible avec Synology). Tout est ici : https://github.com/rogerfar/rdt-client. Ce client fonctionne évidemment très bien en dehors de ces deux applications pré-citées.

Où faire son marché ?

Il y a pléthore de sites qui vous proposent des liens vers des films, des séries, des magazines, des BD. Il y en a pour tous les goûts et toutes les qualités (HD, 3D, 4K, etc). Tous ces liens peuvent être débridés avec un débrideur.
Pour vous faire une idée, en voici une (petite) poignée:

Vous allez me dire… Quand j’accède à ces sites, je vois effectivement plein de choses alléchantes à télécharger mais bonjour la publicité … Je vous renvoie alors à mon article sur le Pi-Hole qui justement va mettre toute cette pub à la poubelle avant même qu’elle arrive chez vous !

Alldebrid vous permet également de télécharger les vidéos des sites de streaming dont voici la liste:

API pour Synology et sites de streaming

Si vous voulez pousser encore plus loin l’automatisation de cette récupération de contenu, Alldebrid.fr (lien de parrainage) propose une API qui vous permet de télécharger à partir de votre client de téléchargement préféré (en gros, vous pouvez enquiller les liens à télécharger dans une file d’attente et votre programme de téléchargement s’occupe de tout).
Le débrideur permet même la conversion de magnets et torrent et effectue le téléchargement du torrent pour vous si vous le souhaitez !
Je suis ravi car l’API proposée par Alldebrid est compatible avec Chrome, Firefox, et surtout … Synology (entre autres).

Conclusion

Alldebrid est une chouette plateforme qui m’a fait gagner un temps fou depuis 6 mois que je l’ai adoptée.
Pour ma part, je renouvelle mon abonnement tous les 3 mois (la reconduction n’est pas tacite et c’est très bien comme ça !). Ainsi, si le débrideur met la clé sous la porte, je ne perd que 8,99 € (au maximum).

Si je vous ai convaincu et que vous désirez sauter le pas, n’hésitez pas à cliquer sur un des liens de parrainage présents dans cet article, ça rajoute (un peu) de temps d’abonnement au parrain 🙂

reddit r/LeHavre

reddit, qu’est ce que c’est ?

reddit se définit lui-même très modestement “le portail de l’internet”… En fait, il s’git principalement d’un forum (reddit) constitué de sous-forums thématiques (subreddit). D’après

Comment ça marche ?

Tout le monde peut s’inscrire sur reddit, il suffit d’une adresse email. La plupart des sous-forums sont accessibles sans modération, c’est à dire que vous pouvez vous “abonner” à un subreddit sans avoir reçu d’autorisation ou sans faire de demande préalable. Dans un subreddit, vous pouvez lire toutes les contributions (texte, photo, vidéo), tous les avis, toutes les questions (et les réponses) posées par les gens abonnés au subreddit.
Les contributions les plus populaires sont mises en avant dans le subreddit (la popularité est “votée” par les abonnés).
reddit est disponible sur votre navigateur web mais aussi sous forme d’application pour appareils mobiles.

Quels sont les thèmes des sub-reddit ?

Alors là, je crois qu’il existe des subreddit pour tous les sujets, toutes les passions et tous les “vices”: Des problèmes sociaux à la réalité virtuelle en passant par l’aviation et le sexe ! La langue utilisée est principalement l’anglais mais des subreddit particuliers peuvent avoir leur langue à eux … Pour le subreddit r/LeHavre, le français est la langue principale. Car oui, personne ne vous a attendu, le subreddit pour Le Havre existe depuis 5 ans ! Il existe également un subreddit r/Normandie

Je ne trouve pas le subreddit sur un sujet particulier !

Au cas où vous ne trouveriez pas votre bonheur dans les subreddits existants, vous pouvez toujours créer le votre. Pour cela, il vous suffit d’avoir plus de 30 jours d’ancienneté et d’avoir montré un peu de bienveillance lors de vos participations dans les subreddits auxquels vous êtes abonné. En effet, une composante non négligeable de reddit est la bienveillance et vous obtenez des points de “karma” qui vous permettent une certaine reconnaissance et vous ouvrent des possibilités.

En conclusion

reddit est un formidable outil. Je m’en sers principalement pour rechercher et apporter des réponses sur des sujets “techniques” (restons modeste !) mais je suis abonné aux subreddit concernant Le Havre et sa région. L’interface est un peu déroutante de prime abord mais on s’y fait très vite et même … on devient vite accro (c’est mon cas depuis plus de 3 ans) !
N’hésitez pas à participer, venez me rejoindre, cela ne coûte rien !

Pi-Hole: Pour faire disparaître les pubs du Web et plus encore !

J’ai installé il y a plus d’un an et demi un Pi-Hole à mon domicile. On pourrait définir ce petit boitier comme un puits sans fond qui attire la publicité et vous en débarrasse…

En effet, Pi-Hole est un logiciel gratuit qui peut fonctionner sur un petit Raspberry (pour ma part une version 1). Ce boitier est directement relié à ma box et analyse toutes les requêtes qui partent de la maison. Dès qu’une requête concerne un domaine figurant dans la blacklist des domaines à bloquer, la requête n’est pas envoyée et donc la publicité n’est pas reçue… Ce qui est magique c’est que cela fonctionne pour votre navigateur web mais aussi pour les applis de votre smartphone, bref, tout ce qui est relié à Internet (y compris les les nouvelles smart TV).

La base de données des sites à filtrer/ignorer est mise à jour périodiquement et elle peut être enrichie par vous-mêmes. Il suffit, lorsqu’une pub arrive quand même à destination, de sélectionner le nom de domaine de l’url et de le rajouter à la blacklist de Pi Hole. Il est possible également de constituer une whitelist pour les données provenant de fournisseurs que vous souhaitez recevoir (même s’il s’agit de publicité).

Pi-Hole vous permet de vous passer d’un bloqueur de pub sur vos appareils puisqu’il agit en amont d’eux, au niveau de la box. Il ne ralentit absolument pas les connexions, c’est tout à fait transparent. Il aurait même tendance à fluidifier votre bande passante puisque la publicité ne transite plus !

Il est possible de le désactiver pour une certaine période ou de façon permanente. sa gestion est très souple et l’interface très claire. J’ai installé Pi-Hole sur un Raspberry Pi mais ce logiciel s’installe également sur d’autres plateforme (conteneur Docker existant, Linux…)

Actuellement la blacklist comprend plus de 100 000 domaines bloqués mais vous pouvez télécharger gratuitement des listes spécifiques à un pays (par exemple). J’ai ainsi plus de 1 000 000 de domaines bloqués.

Si vous installez Pi-Hole, n’hésitez pas à mettre en WhiteList les domaines qui font vivre les sites que vous appréciez et qui ne subsistent que par la publicité.

Pour l’installation, c’est extrêmement facile et rapide et je vous invite à lire cet article très bien documenté.

Stratégie pour une première page de smartphone

Je viens encore de bouleverser la page d’accueil de mon iphone ! Mais cette fois c’est la bonne, la der des der ! J’ai enfin trouvé un équilibre entre utilité, rapidité, et simplicité !

Je suis passé en plus de 10 ans par pas mal de modes, de la plus expansive à la plus minimaliste en passant par la plus condensée mais jamais je n’ai utilisé une “vraie méthode” pour constituer ma première page…

C’est le tweet de @Profduweb qui m’a fait réfléchir “au problème”

Cette fois, j’en ai appliqué une, pas vraiment “rocket science” mais elle se tient …

Alors …?

J’y viens …

Pendant une semaine, j’ai noté les applications que j’ai utilisé le plus (c’est assez facile sur un iphone, les applis restent ouvertes tant que l’on ne les referme pas, pour les autres, les androïd, je ne sais comment ça se passe).

J’ai deux principes de base:

  • Pas de dossiers d’applications sur cette première page (donc 24 applis maximum)
  • Je ne touche pas au dock, qui me convient depuis des années avec un quatuor gagnant “Téléphone – Mail – Safari – iMessage”.

il me suffit de déterminer les 24 applis les “plus plus” utilisées parmi les applications les plus utilisées (je ne sais pas si vous avez bien suivi …) et j’ai la page d’accueil la plus optimisée.

Et voilà … Je suis à peu près sûr d’accéder le plus rapidement possible. Après, il ne me reste plus qu’à organiser ces applications dans un ordre selon ma logique. pour cela, j’ai deux principes (mes principes semblent aller toujours pas deux …)

  • L’icône “réglages” toujours en bas à droite
  • L’application que je ne dois JAMAIS chercher (même la lumière éteinte… c’est drôle !) en haut à droite.

Ces deux principes respectés, plusieurs organisations possibles. Par thème, par couleur, par taille d’icône (c’est drôle aussi ça !). Pour ma part, j’ai choisi une autre voie: Le hasard !

Et voici donc la page d’accueil gagnante.

De rien, merci …

De la cassette audio à l’iPhone

C’est allongé dans une chaise longue, sur le balcon, les AirPods (pro !) vissés dans les oreilles que des bouffées de nostalgie me reviennent parfois. T’as remarqué comme la musique est propice à faire remonter des souvenirs enfouis au plus profond de ton bac à sable perso ? Et là, j’écoute les Beatles, l’album « Help ! », une vieille connaissance… Bien avant de sombrer dans les univers de Louis-Ferdinand Thiéfaine et d’Hubert-Felix Céline d’une adolescence enfumée, je découvrais les Beatles. J’avais neuf ans. J’étais en CM2. C’était presque hier… Mes parents (mais j’imagine que c’est plutôt sur l’impulsion de mon Papa) avaient acheté un magnétophone à K7 Philips.

Un petit machin dans une sacoche en skaï, pas stéréo (à l’époque, de toute façon, la stéréo, j’ignorais ce que c’était, je l’ai découvert 2 ans plus tard), pas auto-reverse, un truc avec un micro externe. Je me souviens du premier soir à la maison: Pouvoir écouter sa voix provenant d’un appareil, c’était un peu magique. Nous étions, mon frère et moi comme deux petits kenyans à qui l’on montre la photo numérique que l’on vient de prendre. De mémoire, mon Papa avait acheté deux K7 enregistrées: « Help ! » et un best of de Jean Claude Borelly (celui qui jouait Dolannes Melodie, gros succès de l’époque). La K7 des Beatles, je crois que je l’ai usée… Je ne comprenais rien à l’anglais, les paroles n’étaient écrites nulle part mais c’était la première fois que je pouvais écouter des chansons comme je voulais (ou presque, il fallait quand même rembobiner la K7 pour re-écouter, et ça, c’était super long…).

Toujours est-il que ce magnéto , il a fait du chemin. Mon Papa avait installé un système permettant de le brancher sur un haut parleur dans la GS familiale (une Citroën, une vraie de l’époque où l’on pouvait changer ses ampoules de phares sans envoyer chier la terre entière). Ainsi, nous sommes partis visiter une bonne partie de l’Europe (jusqu’en Cappadoce, en Turquie: A quatre dans la voiture, en camping et sans galerie, un authentique exploit … Avec le recul, je me demande si mes parents n’étaient pas un peu fous !). Avec quatre ou cinq K7 dans la voiture, nous étions loin d’Apple Musique ou de Spotify qui “offrent” le streaming sans lequel je me sens tout nu ! Et dans tous ces morceaux, je te le donne en mille, « Help ! », que je connais à un point que je pense qu’il est associé à mon ADN. Il est loin le temps de la K7 audio… Je ne regrette rien, en plus de 45 ans, la technologie a évolué d’une manière foudroyante et plutôt dans le bon sens… Non, ce que je regrette, finalement, c’est que c’est presque trop facile maintenant ….

Ce texte est dédié à mes Parents ♡

Ombi : Industrialiser la vidéo à la demande sur PLEX

J’ai découvert il y a peu Ombi, logiciel gratuit (donation) qui fonctionne avec Plex. Ombi permet de constituer une base de souhaits pour votre contenu Plex. Ainsi, si comme moi vous partagez votre Plex avec des amis ou de la famille, si un contenu n’est pas disponible sur votre Plex, il est possible de le demander par l’intermédiaire d’Ombi.

Présentation

Chez moi, Ombi tourne sur le Synology dans un conteneur Docker. L’image Docker porte le nom de linuxserver-ombi. Pour installer une image dans Docker sur Synology, je vous invite à consulter cet article. Ombi va se connecter à votre serveur Plex et offrir une belle interface à vos utilisateurs.

Interface de recherche de Ombi

Cette interface permet à l’utilisateur de rechercher un contenu, film ou série. Vous devez lui avoir créé un compte et avoir ouvert le bon port de communication sur votre box/routeur. Il est cependant possible de se connecter avec son compte Plex (si Plex OAuth est activé). Cette recherche va s’effectuer de manière transparente sur le site The movie database (base de données de films et séries). Par défaut, l’interface propose des films et séries populaires sur Ombi (les titres les plus recherchés).

On peut voir sur la copie d’écran précédente que Ad Astra est proposé. Sa date de sortie en numérique est indiquée (important !). On voit aussi la balise “Non demandé” qui indique que le fichier n’a pas été demandé par le biais d’Ombi sur ce serveur Plex. Il est possible pour l’utilisateur de “Demander” le fichier à l’administrateur du Plex.

Dans le cas où un fichier est déjà présent, Ombi l’indique de cette manière:

Ombi est déjà présent sur le serveur et ne peut être demandé ! (statut Disponible)

A signaler qu’Ombi ne va s’assurer de la présence ou non du contenu que sur le serveur Plex sur lequel il est connecté. Ainsi, si vous avez accès à d’autres serveurs amis à partir de votre Plex, Ombi ne trouvera pas ces contenus….

La demande de contenu par un utilisateur

Lorsqu’un utilisateur clique sur le bouton “Demander” d’un contenu qu’il a recherché sur Ombi, le statut du contenu passe à “Demandé”. Ainsi, un autre utilisateur sait qu’une demande de mise en ligne de ce contenu est en cours et qu’il n’est plus utile de le demander s’il comptait le faire..

Ombi – Contenu demandé

Un mail est envoyé automatiquement à l’administrateur du serveur Plex pour lui indiquer les références du film (ou de la série) demandée (et qui la demande). L’administrateur peut valider ou non la demande (en général, il la valide …). Il ne lui reste plus qu’à se mettre en chasse du fichier numérique correspondant. Une fois celui-ci mis en ligne sur le serveur Plex, Ombi le détecte tout seul et le statut de la demande est modifié.

Ombi, le contenu est disponible !

L’utilisateur demandeur est prévenu par mail que sa demande est exaucée et que le contenu peut maintenant être visionné sur le serveur Plex.

Petite cerise sur le gateau: Vous pouvez définir une petite newsletter (facultatif) qui indique aux utilisateurs de votre choix les différentes nouveautés de la semaine disponibles sur votre serveur Plex. Ceux-ci recevront un petit mail bien léché listant le nouveau contenu dans la limite de leurs accès sur les bibliothèques de votre serveur !

Il est possible d’interfacer Ombi avec Sonarr (pour le téléchargement automatique des séries) et avec CouchPotato (pour les films). Ainsi, les “administrateurs” paresseux n’ont même plus besoin de lever le petit doigt pour alimenter leur Plex !

Conclusion

Un petit soft pas gourmand très pratique. Plutôt que de recevoir un mail de vos utilisateurs (amis, famille) avec parfois des titres inexacts ou bien des films avec plusieurs remake et le même titre. Là, plus d’ambiguïté ! Vous avez le titre et l’année, tout ce qui va bien. Le système d’avertissement par mail est très bien fait et paramètrable. J’ai donné des accès à tous mes utilisateurs. Plex devrait s’inspirer de ce petit soft pour intégrer une fonctionnalité identique.

Snif, mon blog …

C’est bien connu: Bien mal acquis …blabla … Il m’est arrivé une mésaventure très récemment qui m’a bien ennuyée.

J’ai fait très récemment l’expérience de l’installation d’un thème vérolé sur mon blog. Dans ce qui suit, je vous expose mon erreur ainsi que les différentes mesures prises, non seulement pour les corriger mais également pour me prémunir d’un nouvel incident.

L’erreur conduisant au problème

Ainsi donc, je récupère sur un site de torrents bien connu le thème Divi. Un thème WordPress très puissant qui me semble pouvoir faire tout ce que je désire pour mon blog et plus encore. Divi est un thème payant (89$ par an). Le récupérer pour pas un rond est effectivement une aubaine semble-t-il. J’installe le thème par la procédure classique sur le blog que vous lisez en ce moment (upload du .zip), Divi apparaît bien dans la liste des thèmes. Je demande à prévisualiser avant d’activer le thème de façon à me rendre compte du rendu par défaut du thème “out of the box”… Et là, patatras … Page blanche, le site ne se charge plus … pas de message d’erreur, juste un blocage infini du chargement… Je flaire aussitôt une “arnaque”, et je n’ai pas tort.

La seule solution que j’ai est de me connecter sur l’interface de mon hébergeur web, d’accéder par ftp à mon arborescence et de supprimer le répertoire du thème Divi. J’essaie également une restauration de ma base de données WordPress à l’aide des snapshots quotidiens réalisés automatiquement par l’hébergeur: Cela ne fonctionne pas, la restauration se bloque et met la base dans un statut foireux. Je constate que mon site est de nouveau accessible mais complètement vierge: Tout a disparu et l’installation de WordPress m’est proposée, Snif.

La résolution

En essayant de me connecter à ma base de données avec PhpMyAdminn je constate que l’accès m’est refusé: Le thème vérolé a modifié le mot de passe d’accès à la base. Heureusement, quelqu’un qui connait bien WordPress m’indique que ce mot de passe en clair est dans le fichier wp-config du site. je me connecte donc avec ce nouveau mot de passe à ma base de données vierge et j’essaie de modifier le, mot de passe afin d’éviter une nouvelle intrusion. Peine perdue, la base étant en “Invalid status: restoring”, le changement de mot de passe n’est pas accepté.

Je décide donc quand même de faire repartir le blog (en créant quand même un ticket auprès de mon fournisseur pour remédier au problème de changement de mot de passe). J’exporte en local le snapshot de sauvegarde qui m’intéresse (drôlement confortable d’avoir une Save journalière), je supprime toutes les tables de ma base de données et je ré-importe: Tout fonctionne, je récupère tout mon site en quelques secondes.

Mesures prises

  1. C’est la dernière fois que j’installe un truc piraté sur un blog de production…et même sûrement sur n’importe quoi d’ailleurs. En effet, ce n’est pas parce que je vais tester un truc vérolé pendant 15 jours avec un comportement exemplaire qu’il ne va pas déclencher un cataclysme au bout d’un temps défini. Si, par exemple, mon blog avait été effacé 35 jours après l’installation du thème vérolé, toutes les sauvegardes journalières auraient été corrompues (il y a un mois de Save quotidiennes) et j’aurais été bien plus embêté !
  2. Création d’un Blog de test sur mon Synology de façon à tester avant de mettre en production. Je pourrais le faire en multisite chez mon hébergeur mais cela m’obligerait à partager ma base de données entre la production et le test. Je préfère deux bases séparées. De plus, sur mon Syno, c’est gratuit. je me demande même si je ne vais pas en faire une plateforme de secours avec recopie de la production tous les jours.
  3. Installation du plugin WordFence permettant, dans sa version gratuite, le Scan de détection de malwares dans l’installation.
  4. Installation d’un accès “authentification multifacteurs” (2FA) pour accéder à l’interface d’administration du blog (wp-admin) et également pour accéder à l’interface de mon compte chez l’hébergeur

Découverte de CloudAhoy

J’ai découvert il y a quelques temps la plateforme CloudAhoy permettant l’analyse fine des traces GPS d’un vol (avion ou ULM). Je dis “plateforme” car CloudAhoy est décliné en mode web et en mode application pour iOS (iPhone et iPad … Mais sur un iPhone, l’exploitation me parait difficile). Je débute avec ce logiciel, aussi je ne vous donnerai qu’un très vague aperçu dans ce qui suit.

Qu’est-ce que ça fait ?

CloudAhoy est un outil graphique d’analyse d’un vol (VFR ou IFR…Dans cet article, nous ne parlerons que du VFR … et encore, je n’ai pratiqué que quelques vols en local depuis la découverte de CloudAhoy). L’application iOS vous permet d’enregistrer votre vol puis de l’analyser au retour. Les enregistrements des vols sont centralisés sur leur cloud, c’est à dire que vous pouvez poursuivre votre analyse sur le web (avec un grand écran) ou bien sur le terminal iOS. CloudAhoy ne vous oblige pas enregistrer votre vol avec l’application dédiée, vous pouvez aussi importer une trace GPS provenant d’un autre appareil (pour ma part, je possède le Skypro GPS XGPS160 qui fonctionne très bien en bluetooth avec iOS et qui en plus enregistre la trace GPS en autonome).

Les différents modes d’abonnement

Et oui, vous vous doutez bien que les types qui ont fait ce superbe outil ne travaillent pas pour rien … Mais rassurez-vous, il y a un mode gratuit.

Le mode gratuit vous offre une trace en 2D sur une carte satellite, il n’apporte pas tellement plus que l’import d’une trace dans Google Earth selon moi.

Le mode Pro, pour 65$ par an, est selon-moi le plus intéressant si vous n’êtes pas masochiste: Il vous permet l’analyse de votre vol, son découpage en segments, la vue 3D, la vue cockpit. c’est le mode que je vais décrire par la suite.

Le mode CFI qui vous permet d’analyser tout ce que fait le mode Pro mais en plus, vous pouvez donner des enveloppes de vol pour certaines phases et ainsi avoir un score pour tout le vol ou bien pour une phase précise. Un peu trop fort comme manière de s’auto-punir je trouve. Ainsi, si vous décidez que la finale doit être pendant toute sa durée entre 108 et 112 km/h (désolé, je ne fais plus que de l’ULM pour raison de santé, je raisonne maintenant en km/h…), si vous êtes en dehors de l’enveloppe à 113, vous aurez des mauvais points (Comme on parle de trace GPS, il ne s’agit ici que de vitesses sol …)

L’écran d’analyse

L’écran de la version web est assez sympa (pour la tablette, cela se présente à peu près pareil).

Un écran typique de CloudAhoy

La disposition (layout) des différents fenêtres est très modulable et nul doute que vous arriverez à la disposition de vos rêves. Que voit-on sur cet écran ?

La ligne du haut vous permet de sélectionner un vol, d’accéder à votre compte et d’accéder à l’écran affiché (mode “Debrief”).

la ligne du bas est une timeline de votre vol. il est possible de posiotnner le curseur à n’importe quel endroit ou bien de dérouler le vol en mode replay (avec possibilité de l’accélérer).

La partie gauche vous permet de visualiser quelques infos sur le vol, sa durée, ses différentes phases analysées par le logiciel (ainsi si vous avez fait 15 tours de piste, vous pouvez les sélectionner individuellement et la faire apparaître tout seul sur la trace 3D.

La trace 3D occupe la plus grosse portion de cet écran. on voit le découpe des phases du vol avec en bleu foncé, la montée initiale, en bleu clair, le vol lui-même, en vert, les phases de descente et la finale en blanc. On peut changer cette fenêtre par une trace de 2D (qui correspond alors à la petite fenêtre en bas à droite). On peut zoomer dans ces fenêtres et on peut également tourner l’affichage dans tous les sens pour voir la trace sous d’autres coutures. Il est possible de remplacer la vue 3D par une autre vue, par exemple la vue cockpit 3D:

CloudAhoy : La vue cockpit 3D

On voit ici la fin de la finale 05 à LFOY. Ce qui est assez fort c’est que le logiciel arrive à déterminer La TAS (True Air Speed) alors que ‘il n’a qu’une vitesse sol … Il doit chopper des indications météo de vent moyen ou quelque chose du genre. Une chose est sûre, dans ce cas, la vitesse de 115/116 km/h était assez juste car i y avait environ 20/25 km/h de vent dans l’axe.

La partie droite supérieure représente les deux paramètres altitude et vitesse sol. On peut rajouter des paramètres moteur (tours/mn, températures, etc) si votre avion est équipé pour enregistrer ces données. Il est possible de zoomer sur différentes phases du vol. Ainsi, si je zoome sur le segment de la finale, j’ai cette représentation de mon plan de descente (en vert) par rapport au plan de descente idéal en pointillés:

CloudAhoy ; Zoom sur la finale

La partie droite inférieure représente la trace 2D du vol (un bien joli vol au départ de LFOY passant par Antifer, Etretat et remontant presque jusqu’à Fécamp puis retour à LFOY). La vidéo est ici:

Ce que je n’ai pas testé: Bien sûr la partie IFR, la partie permettant d’importer une prévision de navigation et de voir comment “vous avez collé” aux prévisions. La possibilité d’importer des vidéos et de les caler avec la timeline du vol (je pense qu’il doit être aussi possible d’importer les communications/intercom enregistrées si vous les avez…).

Ma conclusion (pour le moment):

Je profite actuellement d’une période d’essai de 30 jours de la version Pro, je n’ai donc pas encore souscrit à l’abonnement annuel. Après quelques années à piloter sans trop me soucier de la qualité de mon pilotage (mais toujours dans la sécurité !), je trouve avec cette application un intérêt certain pour s’auto-contrôler après le vol et se faire un petit débriefing perso. La tenue en palier, la tenue du cap, du plan de descente, toutes ces infos sont assez utiles pour savoir si votre vol était propre et savoir ce qu’il faut travailler pour le prochain vol. De plus, par ces temps de confinement, cela permet de revivre certains vols, ce qui n’est pas du plus désagréable …

Installation de Ubooquity 2.1.2 sur Synology avec Docker

Edit [08/10/2023] Exit Ubooquity, je suis passé sur Kavita

1. Introduction

Pour cet article, je pars du principe que vous avez déjà installé Docker sur votre Synology. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à lire cet article. Pour Docker en architecture Intel 64bits, il existe plusieurs conteneurs Ubooquity prêts à l’emploi. Ils n’ont pas tous la même popularité:

J’en ai testé deux et un seul des deux a démarré correctement:

  • linuxserver/ubooquity : Pas de problème
  • zerpex/ubooquity-docker : démarre, se plante au bout de 15 secondes puis redémarre et ainsi de suite …

En préalable, sur votre Synology, dans le répertoire /docker, créez un sous-répertoire linuxserver-ubooquity (avec votre compte administrateur).

2. Récupération de l’image

Dans Docker, sur votre Synology, allez sur Registre, tapez “ubooquity” dans le champ de recherche et sélectionnez le conteneur le plus populaire “linuxserver/ubooquity”. cliquez ensuite sur le bouton “Téléchargez”. Il vous est proposé de télécharger la “lastest” version, confirmez.

Positionnez-vous dans la partie “Image”, sélectionnez “linuxserver/ubooquity” et cliquez sur “Lancer”:

3. Paramétrage du conteneur

Vous arrivez alors au paramétrage du conteneur, vous pouvez vous inspirer de ce que j’ai mis (Attention , j’ai 8 Go de RAM sur le serveur donc j’ai forcé un peu la dose car on va le voir, Ubooquity peut être assez gourmand en RAM quand il indexe ses fichiers). Si vous n’avez que 2Go, ne dépassez pas 1536Mo (ou un truc comme ça).

3.1 Paramétrages avancés

Cliquez ensuite sur “Paramètres avancés” et inspirez-vous …

3.2 Volumes

L’onglet “Volumes” est sûrement le plus “touchy” à saisir…

Quelques explications … Tout d’abord, le seul bouton que j’utilise est “Ajouter un dossier”. En effet, je veux indexer le contenu de dossiers/sous-dossiers dans lesquels j’ai mis mes fichiers (ePub, mobiles, pdf et quelques cbr/cbz). Attention aux majuscules/minuscules dans les noms …

A quoi sert ce paramétrage ? En fait, pour accéder à vos répertoires, le conteneur possède des points d’entrée. Ces points d’entrée sont dans la colonne “Chemin d’accès”. C’est à dire que le conteneur ne va connaître vos répertoires du Synology que par les noms que vous avez définis dans cette colonne. un seul point d’entrée et obligatoire et non modifiable : “/config”. tout le reste, vous pouvez mettre les noms de votre choix. En face de chaque “Chemin d’accès”, vous avez le vrai répertoire dans le quel le conteneur va lire. On a donc par ce paramétrage mappé les points d’entrée du conteneur avec les vrais dossiers su Synology. Pour ma part, en voici la description (on peut créer autant de points d’entrée que l’on veut):

  • /LivresPDF : Contient tous les livres (hors BD) en PDF, répartis dans plusieurs sous répertoires. Le dossier Livres est à la racine de mon volume principal sur le Synology
  • /books : Contient tous les ePub/mobi de la bibliothèque Calibre. celle ci est sur mon Mac et je la recopie tous les jours dans un répertoire du Synology
  • /config : C’est l’endroit où Ubooquity va stocker ses infos, paramétrage, base de données, etc. C’est à vous de créer ce répertoire avant de démarrer le conteneur pour la première fois (indiqué au début de ce poste)
  • /Magazines : Tous les magazines en PDF (Le répertoire Magazines est à la racine du volume)
  • /BD : Toutes les BD (à la racine aussi …)

Pour vous donner une idée de l’arborescence sur le Synology:

Vous pouvez créer autant de points d’entrée que vous le souhaitez. C’est en effet lors de la configuration de Ubooquity une fois le conteneur lancé que nous définirons ces points d’entrée. Le seul obligatoire est “/config”.

3.3 Paramètrage des ports de communication

Comme pour les répertoires, il faut mapper les ports “virtuels” du conteneur avec les vrais ports de communication du Synology. Dans cet exemple, les ports par défaut du conteneur sont 2202 et 2203. J’ai fait correspondre ces deux ports au 2204 et 2203 car le port 2202 du Synology était déjà occupé.

3.4 Les derniers onglets …

Dans l’onglet “Liens”, je n’ai rien mis. Pour le dernier onglet, “Environnement’, si vous envisagez d’indexer des pdf de plus de 300Mo (c’est mon cas), je vous conseille de rajouter la variable MAXMEM que vous fixerez selon votre quantité de RAM et la quantité que vous avez indiquée dans le paramétrage du conteneur. La variable MAXMEM est passée en paramètre à Ubooquity lors du démarrage. Pour ma part, MAXMEM=4096. (Mo)

4. Lancement du conteneur

Un petit résumé de votre conteneur s’affiche à la fin de l’assistant, cochez la case “Exécutez ce conteneur lorsque l’assistant a terminé” puis validez le tout … Vous devriez avoir un écran similaire au mien:

5. Paramètrage de Ubooquity

Nous pouvons passer maintenant à la partie paramètrage de Ubooquity (pour l’instant, nous n’avons que paramétré le conteneur Docker pour son exécution).

5.1 Adresse IP du Synology

Allez sur votre navigateur web préféré, situé sur le même réseau local que votre Synology. vous devez connaître l’adresse IP de votre NAS. Si vous ne la connaissez pas, allez sur la console et lancez le panneau de configuration, vous la trouverez dans “Centre d’infos’. Il est conseillé pour la suite d’avoir attribué une adresse fixe au serveur Synology, c’est bien plus simple …(Remarque, on peut aussi accéder au serveur via son nom, ici : SynoArnaud.)

5.2 Administration de Ubooquity

Retour donc dans votre navigateur, nous allons nous connecter à l’écran d’administration de Ubooquity. Le port d’admin de Ubooquity pour ce conteneur est 2203, port que nous avons mappé sur le Synology en 2203 (pas de changement). L’adresse IP de mon Synology étant 192.168.0.31, je tape la ligne suivante dans la barre d’URL du navigateur:

Pour le premier lancement, il vous sera demandé de définir un mot de passe administrateur, vous pourrez ensuite vous connecter en saisissant ce mot de passe pour arriver à l’interface de configuration:

Je ne vais pas définir ici toutes les options disponibles dans Ubooquity. Je vais détailler uniquement le paramétrage des points d’entrée (définis lors de la création du conteneur Docker) ainsi que la création d’un utilisateur.

5.2.1 Les bandes dessinées

Nous nous rendons d’abord dans l’onglet “Comics” afin de paramétrer l’entrée (ou les entrées) des bandes dessinées:

On peut voir que j’ai créé un point d’entrée /BD correspondant au /BD de la colonne “Chemin d’accès” qui va pointer sur le répertoire /BD. Ceci est un peu perturbant car tout a le même nom… Un peu plus loin, pour les livres, c’est différent, vous comprendrez peut-être mieux. C’est en cliquant sur le bouton “ADD FOLDER” que Ubooquity vous proposera la liste des points d’entrée connus par lui-même et que vous avez définis lors du paramétrage du conteneur. Lorsque vous aurez créé des utilisateurs, vous pourrez les ajouter à l’aire de la petite icône à droite de la ligne afin qu’ils puissent accéder à la ressource.

5.2.2 Livres autres que les BD

On voit les 3 points d’entrée qui ont été définis précédemment lors de la création du conteneur. Si vous décidez d’ajoutez un nouveau répertoire à scanner par Ubooquity, vous avez deux solutions:

  • C’est un sous-répertoire de ce qui existe dèjà et qui est défini dans Ubooquity: Vous n’avez rien à faire, Ubooquity va le scanner au prochain scan.
  • C’est un nouveau répertoire hors de tout ce qui existe dans Ubooquity: Vous devez arrêter le conteneur, modifier le paramétrage et rajouter un dossier dans l’onglet Volumes du conteneur, relancer le conteneur (vous ne perdrez rien, pas d’inquiétude). vous devez ensuite rajouter le point d’entrée dans le paramètrage (comics ou books) et relancer un scan …

5.2.3 Création d’un utilisateur

Pour la création d’un utilisateur, cela se déroule dans la partie “Security”:

Faire “ADD USER”, donner un nom et un mot de passe pour le nouvel utilisateur et cliquer sur “CREATE USER”. rien de plus simple.

5.3 Le premier scan…

Vous pouvez revenir à l’onglet “GENERAL” et cliquer sur “LAUNCH NEW SCAN”.

A signaler: Le premier scan est long (48h dans mon cas pour presque 40000 documents …) car l’intégralité des répertoires est parcourue et indexée. Par la suite, seuls les nouveaux fichiers/répertoires seront indexés (Ubooquity détecte les changements de nom, de date et de taille).

L’utilisation de Ubooquity.

Jusque là, nous n’avons pas encore utilisé le logiciel, nous l’avons installé, paramètres et peuplé. Pour accéder à l’interface utilisateur, il faut se connecter sur l’autre port de communication défini en 3.3. Le port d’utilisation à utiliser est le 2204 (mappé sur le 2202 du conteneur). Il faut avoir de préférence défini des utilisateurs avant d’accéder à l’interface de consultation.

Comme pour l’interface d’administration, rendez-vous dans votre navigateur. dans mon cas, il me suffit de taper l’adresse du Synology suivie du port 2204/ubooquity pour accéder au logiciel:

Il suffit d’entrer le nom et mot de passe d’un utilisateur créé en 5.2.3 pour accéder au paradis … Tous vos documents apparaissent dans les différentes sections correspondant aux répertoires de votre Synology.

6. Accès au serveur depuis l’extérieur de votre réseau local (c’est à dire depuis le monde entier).

Ce qui suit permettra décrit le paramètrage à mettre en oeuvre afin d’accéder à Ubooquity en dehors de chez vous et de permettre ainsi à vos amis de bénéficier des services de votre serveur Ubooquity. Je suis pour ma part chez Free, l’exemple ci-dessous concernera donc un paramétrage sur la box de Free.

6.1 Un Synology en IP fixe (statique) sur votre réseau local.

Il est important que votre serveur Synology ait tout le temps la même adresse IP sur votre réseau local. je vous invite pour cela à lire cet article.

6.2 Redirection des ports sur la Box de Free.

Nous avons besoin d’accéder aux ports 2203 et 2204 du Synology (définis au point 3.3). Il faut accéder à l’interface de paramétrage de la Freebox à l’adresse : http://mafreebox.freebox.fr

En bas à gauche, le bouton rouge vous permet de vous connecter en mode admin et à sortir du mode “Invité”. On arrive à l’écran suivant:

Cliquer sur “Paramètres de la Freebox:

Sélectionner l’onglet “Mode avancé”. puis l’icône “gestion des ports”:

Une liste s’ouvre (plus ou moins remplie, peut être même vide …). Cliquer sur “Ajouter une redirection”, le formulaire de saisie d’une redirection apparait:

Il nous faut rediriger les deux ports donc nous ajouterons 2 redirections (donc deux fois ce formulaire). pour la première redirection, saisissez les informations suivantes:

  • IP Destination: Choisissez votre NAS dans la liste déroulante (ici: SynoArnaud)
  • IP Source: En général, pas de choix possible, c’est “Toutes”
  • Protocole: Laisser TCP
  • Port de début: 32xxx (c’est à vous de choisir une valeur de port pour se connecter de l’extérieur. il est possible que 32xxx soit indisponible car déjà utilisée, dans ce cas en choisir une autre, proche). Je ne vous mets pas ma vraie valeur par sécurité. une valeur correcte serait 32745 par exemple
  • Port de fin: Même valeur que port de début
  • Port de destination: 2203

Vous devez avoir 2 redirections dans votre liste à la fin du paramétrage. L’accès à l’interface admin de Ubooquity se fait par le port 32xxx et l’accès pour consultation par le port 32yyy.

6.3 Accès depuis l’internet au serveur

Si vous ne l’avez jamais fait, il est nécessaire de paramétrer le Synology afin qu’il s’ouvre un peu à l’internet. Ce paramétrage est très bien documenté sur le site de Synology.

Vous avez donc une adresse internet pour votre serveur Synology. cette adresse est du style : http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32xxx

L’autre solution serait de passer par votre adresse IP fixe (à demander à votre opérateur internet s’il en propose. c’est mon cas chez Free où je possède une IP fixe avec ports non partagés).

Pour accéder de l’extérieur à votre serveur Ubooquity:

  • en mode admin: http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32xxx/ubooquity/admin
  • en mode consultation : http://xxxxxxxxxxx.myds.me:32yyy/ubooquity

Installation et settings de Ubooquity (1.10.1) sur Synology avec Docker

Edit [08/10/2023] Exit Ubooquity, je suis passé sur Kavita

J’ai eu plusieurs fois la même demande concernant mon article sur Ubooquity: Comment ça s’installe et comment ça se paramètre ?

Je vais décrire ici les différents steps permettant la création d’un serveur Ubooquity sur un Synology via un conteneur Docker. Ce tuto sera écrit en plusieurs fois mais j’espère bien l’avoir terminé dans la semaine, donc revenez de temps en temps sur cette page…

Les pré-requis

Ce tuto décrit l’installation de Ubooquity sur un NAS Synology équipé d’un processus Intel 64 bits. je ne sais pas s’il fonctionnera sur un NAS avec un processeur ARM ou autre. Mon Synology est une DS916+, équipé de 8Go de RAM (et de 18 To de disque)

J’ai rencontré des problèmes d’indexation et de “fuite mémoire” lors de l’indexation de la base de documents (environ 35000 documents) lorsque mon Synology n’avait que 2Go de mémoire. ceux-ci ont complètement disparus quand je suis passé à 8Go.

La version d’Ubooquity installée est la version 1.10.1 de 2016. Je ne suis pas passé en version 2.xx, la version 1.10.1 me satisfait pleinement et je ne suis pas sûr que les conteneurs Docker de Ubooquity en version 2 marchent correctement. Il est tout à fait possible de faire marcher les deux versions en parallèle me direz-vous … Oui, il faut juste un peu de temps !

[Edit du 23 mai 2020] Je suis finalement passé sur la version 2.1.2 de Ubooquity, toujours avec Docker. Je vous invite à lire mon nouvel article sur l’installation de cette nouvelle version ici. Si vous n’avez pas encore installé Docker sur votre Synology, l’installation est décrite ci-dessous et n’est pas reprise dans le nouvel article.

Ubooquity nécessite l’ouverture de ports sur la box, je décrirai l’ouverture des ports sur une Freebox, c’est ce que j’ai. mais j’étais chez Orange avant et c’est tout à fait possible de le faire avec une Livebox.

Je ne suis pas un pro de la technologie Docker, ce que je sais, je l’ai appris grâce à Reddit où les gens ont répondu gentiment à mes questions.

Certaines copie d’écran ne seront pas le reflet réel d’une installation car mon Docker et mon Ubooquiyy sont déjà installés et je ne vais pas tout casser pour tout vous montrer…

Installation de Docker sur le Synology

Tout d’abord, ouvrez une session sur votre Synology en tant qu’administrateur. Chez moi, le Synology est configuré avec une IP fixe et est accédé avec l’URL http://192.168.0.31:5000. le port 5000 est le port par défaut (il me semble). Vous vous identifiez avec un utilisateur de type administrateur.

Arrivé sur la console, cliquez sur l’icône “Centre de paquets”

Dans la barre latérale de navigation, cliquez sur “Tous les paquets” et repérez dans la zone de droite le paquet Docker et sa petite baleine. Cliquez sur “Installer”.

Une fois installé, vous retrouvez votre paquet dans la partie “Installé” du centre de paquets et au niveau du paquet Docker, vous avez soit un bouton “Lancer”, soit un bouton “Ouvrir”. Dans les deux cas, cliquez sur ce bouton. dans ce qui suit, nous supposerons que Docker est déjà lancé et que nous avons le bouton “Ouvrir”…

Paramétrage de Docker et installation du conteneur

Téléchargement de l’image

L’interface de Docker apparait alors. Si vous n’avez pas d’image de conteneur ou de conteneur en cours d’exécution, votre fenêtre sera différente de la mienne…

On peut voir ici que ‘ai deux conteneurs en fonctionnement, dont un qui nous concerne, le conteneur Ubooquity. Dans votre cas, nous allons supposer que vous n’avez pas ce conteneur Ubooquity dans la fenêtre Docker. Il va falloir aller le chercher.

Dans la barre latérale, cliquez sur “Image” puis sur le bouton puis sur “Ajouter” puis “Ajouter à partir d’une URL”. Dans la zone “Page du concentrateur”, indiquez l’URL suivante: https://github.com/cromigon/ubooquity-docker.git

Note 7/01/2020 : Depuis quelques temps déjà, Cromigon ne maintient plus son conteneur et l’image a été placée ici : https://raw.githubusercontent.com/cromigon/ubooquity-docker/master/Dockerfile

Puis cliquer sur “Ajouter”. Le téléchargement de l’image commence. attendez que cela soit terminé.

Une fois chargé, vous devriez avoir l’image affichée dans la liste des images:

Ici, on voit bien l’image cromigon/ubooquity:1.10.1 de 121MB disponible. J’ai aussi chargé d’autres images mais pour le moment, je n’ai pas encore eu la motivation pour les tester. la version actuelle me suffit amplement.

Une fois l’image chargée, vérifiez qu’elle est sélectionnée et cliquer sur “Lancer” afin de créer un conteneur exécutable. La fenêtre de paramètre du conteneur apparaît alors:

Le nom du conteneur sera sûrement différent pour vous car pour ma part, j’ai déjà un conteneur “cromigon-ubooquity” qui tourne. Docker m’a donc rajouté un petit “1” à la suite du nom du conteneur. Modifiez les paramètres généraux sont comme indiqués sur la copie d’écran (privilèges, limitation des ressources et limites de la mémoire). Cliquez ensuite sur “Paramètres avancés”. C’est là que survient la partie un peu délicate du paramétrage.

Onglet “Paramètres avancés”

Sur ce premier écran de paramétrage, j’ai activé le redémarrage automatique.

Onglet Volume

Sur le deuxième onglet “Volume”, la fenêtre se présente ainsi:

Cette fenêtre va vous permettre de relier un répertoire physique à une entrée logique de cotre conteneur Docker. La zone “Fichier/Dossier” indique le nom de l’emplacement que va connaître votre conteneur Docker (le nom “logique” et la zone “Chemin d’accès” correspond à un véritable chemin physique sur votre Synology. Pour ma part, j’ai les entrées suivantes pour ce mapping (attention de bien respecter minuscules et majuscules):

Seule la ligne “docker/Ubooquity” est obligatoire.

On peut voir que j’ai un nom logique “Magazines” qui pointe sur un volume /Magazines. Pour les livres en pub et moi, j’ai un processus périodique qui recopie tout le répertoire des data de calibre de mon mac vers un répertoire du Synology.En effet, j’ai remarqué que Calibre n’aime pas travailler sur un répertoire situé sur un NAS. Et à la lecture de différentes forum, il est préférable en effet de travailler en local…

Le répertoire /opt/ubooquity-data qui va contenir toute l’indexation de Ubooquity est créé automatiquement lors de la création du conteneur.

Tous les volumes sont en rw (lecture/écriture) pour ubooquity (à vrai dire, je pense que l’on peut les mettre en read only sauf pour le répertoire /opt/ubooquity-data. A essayer).

Onglet Réseau

J’ai laissé par défaut la création du réseau proposé: bridge.

Onglet Paramètre des ports

Tout se joue pour moi sur le port 2202, c’est le port proposé par défaut. Ja’i aussi mis le port local à 2202 en fixe (au lieu de “auto”).

Onglet Liens

je n’ai rien mis dans cet onglet …

Onglet Environnement

j’ai les données suivantes sur cet écran. A noter qu’il s’agit des entrées par défaut sauf pour la zone “commande” où j’ai rajouté “-webadmin” pour pouvoir administrer Ubooquity à travers la console d’administration.

Le lancement…

Une fois tout configuré, il ne vous reste lus qu’à appliquer le paramétrage et à cliquer sur “Suivant” dans la fenêtre “Créer un conteneur”:

Un résumé apparait alors pour le conteneur qui sera créé. Vous pouvez le valider par “Appliquer”. Cochez “Exécuter ce conteneur lorsque l’assistant a terminé”.

Si tout ce passe bien, vous retrouverez votre conteneur en ordre de marche dans la zone “conteneur” de la fenêtre Docker:

La petite icône curseur en bout de ligne vous permet d’arrêter et de relancer le conteneur.

Edit: Je vous invite à suivre le nouveau tutoriel traitant de la nouvelle version 2.1.2 de Ubooquity (toujours avec Docker sur Synology).

La gratuité des applications sur smartphone: Le beurre et l’argent du beurre ?

Lorsque Apple met en avant une application sur son App Store, il m’arrive d’aller jeter un coup d’œil curieux sur les copies d’écran et autres vidéos faisant la promotion de l’appli à l’intérieur du Store.

L’application y est décrite par ses concepteurs et on y trouve aussi d’autres éléments comme les commentaires. C’est précisément sur ces commentaires et l’évaluation de l’application que je souhaite revenir…

Lorsque l’application en question est un jeu, il est très fréquent que ce jeu propose le premier niveau gratuitement ou plus généralement que l’on puisse jouer de façon basique gratuitement au jeu. C’est une technique assez commune et ma foi assez judicieuse pour découvrir le jeu et décider si, oui ou non, il est intéressant d’acheter l’application.

Quantité de gens téléchargent donc l’application, commencent à jouer et laissent ensuite une appréciation et une notation dans le store. La notation va de 0 à 5 étoiles et beaucoup de personnes mettent 2 ou 3 étoiles accompagnées d’un commentaire indiquant qu’ils ont bien apprécié le jeu mais que c’est vraiment dommage qu’il faille payer pour avoir plus …

J’imagine que ces gens qui veulent avoir les applications et jeux gratuits travaillent bénévolement dans leur vie. Comment peuvent-ils imaginer que des concepteurs d’application, dont c’est le métier et très souvent l’unique source de revenu, travaillent dur pour donner le résultat de leur labeur à tout le monde sans contrepartie ? C’est hallucinant ! Les gens commencent à oublier qu’il y a une économie, des familles, derrière ces applications. Lorsque l’application est seulement financée par la publicité, ces mêmes gens se plaignent des pubs qui troublent « l’expérience de jeu ». Rien ne les force à jouer pourtant !

La notation des applications ne doit pas être un exutoire à la colère de personnes déçues de devoir payer pour avoir plus. Pour cela, il faudrait que seules les personnes ayant acheté l’application puissent déposer commentaires et notations. Nous aurions alors une notation bien plus significative du rapport qualité/prix de l’application et ainsi un classement vraiment pertinent des applications dans les stores.

J’ai participé à un Hackathon !

Début décembre 2017, j’ai participé au hackathon organisé par Caux Seine Agglo ayant pour thème « l’économie circulaire » (vous trouverez plus d’info sur ce hackathon ici)

Présentation

Un hackathon, c’est un challenge qui dure 24h. Il rassemble des profils variés qui doivent à l’issue du concours proposer un projet consacré au thème (ici, le thème c’est l’économie circulaire).

Le hackathon commence le vendredi à 18h00 et se termine le samedi, à la même heure. Vous noterez donc qu’il commence à l‘issue d’une journée de travail mais que vous avez tout le dimanche pour vous remettre, ça compense. Ce hackathon regroupait 3 catégories de personnes :

Les porteurs de projets : Ce sont des gens qui viennent avec une idée de projet en tête. En général, ils ont déjà eu des contacts avec les organisateurs du hackathon. Ces contacts permettent d’éviter d’avoir des projets trop proches en regroupant des porteurs de projets similaires sous un seul et même projet.

Les mentors : Il s’agit de professionnels chargés de renseigner et guider les équipes dans leur cheminement. Ils ont une bonne connaissance du tissu économique local.

Les “riens du tout” : C’est la catégorie dont je fais partie. Elle regroupe les personnes qui n’appartiennent pas aux catégories précédentes mais qui possèdent certains talents (pro ou non) pour faire avancer le projet pendant ces 24h. Ils sont en général développeurs, communicants, marketeurs, designers… Toutes les bonnes volontés pouvaient participer.

Le jour J

L’inscription au hackathon était gratuite et nous nous sommes retrouvés à environ 80 personnes (porteurs de projets et participants) ce vendredi soir vers 17h00 au sein du magnifique site de l’abbaye de Gruchet-Le-Valasse. La soirée a commencé avec quelques discours de bienvenue sous la houlette d’un « chauffeur » de salle féru de hackhathon et de ice-breaking : Lorenzo Croati (@LorenzoCroati). Ce dernier nous a dispensé ses conseils très utiles sur la façon d’organiser notre temps au cours de ces 24 heures. Lorenzo a aussi bien insisté sur le fait que tous les membres de l’équipe devaient être écoutés et qu’il ne fallait pas partir bille en tête sur la seule idée du projet vue par son porteur …

Je prends la parole pendant l'ice breaking
Je prends la parole pendant l’ice breaking. (photo empruntée à Cédric Grenet)

Officiellement, le hackathon a débuté à 17h45 et les porteurs de projet ont présenté leur idée sur scène pendant quelques minutes. A l’issue de ces présentations, la salle a été conviée à voter pour ses projets préférés en apposant des gommettes sur des grands cartons chargés de représenter les projets. Une dizaine de projets ont donc survécu (de mémoire,je crois que 2 ou 3 projets ont été éliminés).

A l’issue de ce vote, il y a eu un souk infernal pour la constitution des équipes ! En effet, il a fallu constituer des équipes de 7 personnes maximum avec les contraintes suivantes :

  • Pas plus de 3 développeurs par équipe
  • Certaines personnes ne voulaient pas se séparer
  • Les projets les plus intéressants attiraient plus de monde et il a fallu user de diplomatie pour refuser du monde sans vexer…

Une fois les tractations terminées dans un grand brouhaha, nous avons été installés dans les salles de travail de l’abbaye. Certaines équipes avaient leur salle à eux et d’autres partageaient de grands espaces (nous étions 3 équipes dans une grande pièce). Les décors de l’abbaye sont vraiment superbes et le cadre était vraiment idéal. Chaque espace de travail était pourvu en prises électriques (mais pas assez cependant) et un accès internet par wifi était disponible (même s’il a connu quelques hoquets dans les premières heures). Je tiens d’ailleurs à signaler que le réception 4G de Bouygues dans les environs de l’abbaye est déplorable…

Tout était pris en charge par les organisateurs au niveau des repas et ceux-ci se sont déroulés dans la magnifique salle de restauration voûtée de l’abbaye. Toutes les équipes ont pris leurs repas ensemble, c’est plus pratique au niveau logistique (plats chauds). Les grandes tables rondes ont permis à chaque équipe de se retrouver et discuter dans un environnement autre que celui des salles de travail. Je remercie les organisateurs pour le déroulement sans faille de cette manifestation.

Le repas !
Le repas !

Le projet et le déroulement

Nous avons donc travaillé toute la soirée sur notre projet et aussi toute la nuit (et puis aussi toute la journée du samedi … si vous avez bien suivi !). Pour ma part, je n’ai pas fermé l’œil pendant toute la durée du hackathon. D’autres se sont accordés de petits sommes réparateurs. Il faut bien comprendre que le hackathon est une « course de fond » qui se termine en apothéose par le pitch : 3mn pour présenter le projet et le travail accompli pendant ces 24 heures. Si vous êtes le pitcheur de l’équipe, vous avez tout intérêt à garder les idées claires et vous accorder un peu de repos quand même !

De la bonne humeur, de la concentration, de la diplomatie…Faire tourner pendant 24 heures une équipe fraîchement créée avec des profils (et mêmes des générations !) différents n’est pas trivial mais avec un peu de bienveillance, ça tourne sans problème malgré la fatigue. Notre projet a bien avancé, la maquette était convaincante, notre projet, SynR, qui se voulait au début le « tinder du déchet » a évolué vers une plateforme de mise en relation d’entités pour le recyclage de biens et la mutualisation de services. A 16h00 le samedi, nous avons cessé de travailler sur le projet et sa présentation. Les pitchs ont commencé à 16h30.

Le pitch et les résultats

C’est un moment très spécial : Vous avez 3 minutes pour présenter le projet sous la forme que vous voulez (toute l’équipe peut même se retrouver sur scène pour la présentation). La seule chose qui est incontournable c’est le chrono… Le pitch dure au maximum 3 minutes et le décompte des secondes est affiché en permanence. Au bout de 3mn, tout le monde applaudit et si le pitcheur par malheur n’a pas terminé de pitcher, son discours est noyé dans les applaudissements et il est contraint d’arrêter. Croyez-moi, nous n’avons pas laissé une seconde supplémentaire aux équipes concurrentes qui n’avaient pas terminé en temps leur pitch. Par chance et par calcul, notre pitch était bien calé au niveau timing et nous n’avons pas eu à le terminer dans le bruit des applaudissements !   Le jury est constitué d’une dizaine de professionnels locaux. Ce jury va évaluer chaque projet, son intérêt, son originalité, sa viabilité. Après délibération, les résultats sont annoncés dans la foulée. C’est donc vers 18h00 que le suspens a pris fin … Au vu des pitchs des autres équipes, nous savions que nous avions un bon projet servi par un excellent pitch et une maquette convaincante …Et bingo … Nous avons remporté le prix coup de cœur de l’agglo (qui correspond un peu au premier prix). Chaque membre de l’équipe s’est vu offrir un ipad ainsi que la possibilité de poursuivre l’aventure en développant le projet tout en étant accompagné par des professionnels de Caux Seine Développement.

L'équipe
L’équipe “coup de coeur” dont je fais partie !

Conclusion

Ma première participation à un hackathon a vraiment été une source de découvertes et de plaisir que je ne soupçonnais pas. Les rencontres à 3 heures du matin avec des passionnés ne sont vraiment pas les mêmes qu’en milieu de journée dans le cadre d’un job ! Le mélange des générations (et oui, j’étais sûrement parmi les plus vieux !) et des compétences en a fait un moment très riche que je ne peux que vous recommander : c’est à vivre au moins une fois dans sa vie. Pour ma part, je suis impatient de recommencer !

La vidéo résumant l’événement est visible ici :

Ubooquity, Plex mais pour les livres et BD !

J’ai découvert il y a un an et demi cette perle qu’est le logiciel Ubooquity ! Je l’utilise sur mon Synology mais Ubooquity peut être utilisé sur n’importe quoi: un PC, un Mac, un RaspBerry. Il existe même des containers Docker tout faits et qui fonctionnent très bien ! Mais d’abord, Ubooquity, c’est quoi ?

Imaginez un Plex pour les livres et PDF et vous aurez une petite idée de ce que peut être Ubooquity. Ubooquity présente dans une belle interface web l’ensemble de votre bibliothèque, qu’il s’agisse de PDF, CBR,epub,mobi, etc…

Le site officiel de Ubooquity est ici. Le logiciel est gratuit. J’ai indexé avec Ubooquity mes 10716 bandes dessinées (réparties dans des répertoires, un répertoire par collection) et mes 17806 epub, mobi et PDF. La différence entre Plex et Ubooquity, c’est que Ubooquity ne gère pas de métadata et ne va pas retrouver les informations concernant chaque BD, epub ou PDF. Ubooquity se “contente” de les présenter, d’offrir un accès aux utilisateurs que vous créez, d’offrir la consultation et/ou le téléchargement en local ou à distance des documents.

Les écrans

Voici un exemple de page Ubooquity pour les BD. Chaque Couverture représente une collection. En haut à droite de la couverture s’affiche le nombre de BD dans la collection. La partie supérieure de l’écran permet de naviguer entre les pages ou de rechercher dans les titres. Les BD peuvent être au format PDF ou CBZ/CBZ.

Pour les magazines, l’affichage est identique:

Lors de la sélection d’un document, le choix proposé est soit la lecture en ligne (par un lecteur web très bien fait) ou bien le téléchargement:

Le petit picto en bas à droite de la fenêtre mêne à un lecteur web avec pas mal d’options pour la lecture online:

Vous pouvez demander à Ubooquity de scruter votre librairie Calibre si vous en avez une. Ubooquity ne va pas attaquer la base de données Calibre mais va parcourir l’arborescence et intégrer les fichiers de métadonnées créés par calibre de façon à, pourvoir présenter des informations intéressantes avant le download ou la lecture online (pas de lecture online avec les mobi. c’est possible uniquement avec les epub. Il est même possible d’accéder à votre serveur Ubooquity à partir de votre liseuse pour y télécharger directement le fichier epub (kobo) ou mobi (Kindle).

L’administration

L’interface administrateur n’est certes pas la plus sexy du moment. vous pouvez créer autant d’utilisateurs que vous le souhaitez et leur attribuer des droits sur les différentes sections de votre bibliothèque. Si vous laissez tourner la machine sur laquelle vous avez Ubooquity 24h/24h, votre bibliothèque sera accessible pour tous vos amis, quelque soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde (à condition d’ouvrir les ports qui vont bien sur votre box) et tout moment.

Ubooquity possède 3 sections qui sont: Comics, Books et Rawfile.

La section Comics permet d’indexer des pdf et des CBR/CBZ. La section Books permet d’indexer des PDF , des epub et mobi et la section rawfile … Je ne sais pas trop ! (je n’ai pas de formats exotiques !)

Conclusion

Voilà pour la présentation de cette petite perle qu’est Ubooquity. Je n’ai pas installé la dernière version disponible car la version installée depuis 18 mois sur mon Synology tourne très bien. L’indexation a lieu chaque jour. Il m’a quand même fallu 8Go de RAM sur le Syno pour faire tourner le container Docker (il y a quelques fuites mémoires lors de l’indexation et celle-ci fond très vite). mais c’était seulement pour la première itération… par la suite l’indexation se fait par différence avec la précédente, en incrémental.

Ubooquity est un magnifique logiciel, trop peu connu, assez facile à mettre en oeuvre et offrant des services incomparables semblables à Plex dans le domaine du document numérique.

SI vous utilisez aussi Ubooquity, n’hésitez pas à déposer un commentaire. Si vous vous posez des questions, n’hésitez pas non plus !

A la demande générale, vous pourrez trouver un tuto pour l’installation et le paramètre de la solution ici

L’application Tydlig pour iOS : La calculatrice révolutionnaire !

J’évoque aujourd’hui un produit trop méconnu : Tydlig. Tydlig est une application de calculatrice pour iOS (iPhone et iPad) et elle est vraiment révolutionnaire.
Lorsque vous la démarrez, Tydlig vous propose l’environnement dans lequel vous avez utilisé l’application pour la dernière fois. Si c’est la première fois que vous l’utilisez, la page d’accueil sera blanche avec dans sa partie inférieure un clavier de saisie.
Il faut voir Tydlig comme une sorte de tableur où vous pouvez placer librement vos données (il n’y a pas de cellules), le concept est très spécial mais vite indispensable quand on utilise souvent une calculatrice.
Au fur et à mesure de votre frappe, les calculs sont réactualisés automatiquement:

Vous pouvez reprendre n’importe quelle valeur (saisie ou calculée) et la réutiliser dans un calcul:

Vous pouvez affecter des labels qui s’affichent au-dessus de chaque valeur, ceux-ci seront automatiquement repris si vous réutilisez la valeur pour un calcul en cascade. Un code couleur indique également le rapport entre les différentes données de votre page:

Il est possible, pour chaque entrée, de la faire varier dans un intervalle avec un curseur et ainsi pouvoir évaluer facilement différents scénarios.

A tout moment, vous pouvez faire apparaitre un graphique représentant une fonction mathématique que vous étudiez.

Bien entendu, toutes les fonctions classiques des calculatrices sont présentes. Il est possible d’exporter votre page de calcul au format PDF.
Sur iPad, elle est encore plus impressionnante : La page étant plus grande (l’appli n’est pas en mode de compatibilité iPhone), elle permet l’affichage simultané de beaucoup de données, ce qui est très agréable.

Il ne s’agit cependant pas d’une calculatrice programmable: il ne vous est pas possible de créer vous-même une fonction que vous pourriez stocker de façon permanente et réutiliser quand bon vous semble. Il n’est pas possible non plus de créer des canevas réutilisables ni de sauvegarder une page pour la réutiliser à l’envie : La seule « sauvegarde » possible est de quitter l’appli sans effacer la page (les fonctions classiques d’annulation d’une saisie ou bien de l’ensemble des saisies/résultats d’une page sont bien évidemment présentes).

Malgré tout, l’application bien qu’assez ancienne (cela fait plus de 3 ans que je l’utilise) réinvente complètement la calculatrice. Malgré son prix (environ 2 €), je la recommande vivement dès que vous avez plus de 2 calculs enchaînés à faire, elle vous fera gagner un temps précieux !
Une petite vidéo de démonstration:

La caméra de surveillance IP Knewmart

Reprise d’un article du 18/04/2017.

J’ai acheté il y a quelques jours une caméra de surveillance sur Amazon. L’objectif était d’avoir une caméra capable de diffuser des images de mon intérieur sur mon téléphone alors que je suis absent de mon d omicile.
Après consultation du choix sur Amazon, je me suis porté sur une caméra très bien notée de marque KnewMart assez récente sur Amazon car mise en ligne en décembre 2016.

Je suis très content de mon achat car ce petit bijou a plein de qualités et il fonctionne très bien, jugez plutôt :

  • Haute définition 720p en couleur, l’image est vraiment belle, bien définie et contrastée.
  • Wifi ou câble Ethernet (pour ma part, elle fonctionne en Wifi)
  • Positionnable en intérieur ou extérieur
  • Discrète.
  • Fluidité de la vidéo (ce n’est pas du 24 im/s mais cela reste malgré tout très fluide sans lag… ma liaison fibre y est aussi pour beaucoup).
  • Simplicité d’installation (presque rien à faire !).
  • Tête motorisée orientable à distance dans tous les sens via l’application du téléphone (355° en rotation et 90° en inclinaison)
  • Mode nuit vraiment efficace (même si l’on ne peut pas reconnaître quelqu’un en mode nuit, on voit très bien ce qu’il se passe). Les LED infrarouge portent à 10m.
  • L’application fournie permet de programmer des angles de vue pour un accès direct à l’angle de vue souhaité.
  • Possibilité de déclencher une prise de photos et/ou vidéos lors de la détection d’une présence (avec notification sur le téléphone).
  • Zoom.
  • Micro permettant de capter l’ambiance sonore.
  • Haut-parleur : Il est possible de diffuser votre voix à travers la caméra (vous parlez dans le téléphone et votre voix est diffusée par la caméra).
  • Possibilité de stocker les images sur une carte SD située dans la caméra (24 heures d’enregistrement continu !)
  • L’application permet de gérer simultanément 4 caméras de la même marque.
  • Possibilité de prendre des photos ou des vidéos à distance à partir de l’application sur le téléphone.
  • Le prix est de 46 € port compris !

C’est une caméra capable d’être positionnée en extérieur mais je ne connais pas les caractéristiques d’étanchéité. A mon avis, il vaut mieux qu’elle soit bien à l’abri de la pluie… En tout cas, pour mon utilisation en intérieur c’est parfait et je ne regrette absolument pas mon achat. Si vous êtes à la recherche d’un produit de cette nature, allez-y !

Ma fourchette connectée SlowControl

Reprise d’un article d’avril 2017

C’est bien connu, ce n’est pas bon pour la santé de manger trop vite : La notion de satiété n’a pas le temps d’arriver, on ne mâche pas assez (laissant tout le boulot à l’estomac). De plus, socialement, c’est pénible de systématiquement terminer son assiette avant tout le monde. Moi, j’ai tous ces défauts-là et depuis tout petit ! Je ne peux me retenir devant mon assiette : Il faut que je la finisse « le plus vite possible » et je me jette comme un gros goulu dessus sans réfléchir et en oubliant toutes mes bonnes résolutions pourtant bien présentes dans ma tête quelques secondes avant d’être servi !.
Pour corriger ce défaut, je me suis acheté il y a quelques semaines une fourchette connectée de la marque SlowControl (Il me semble qu’ils sont les seuls sur ce créneau).

Comment ça marche ? Est-ce efficace ?
La fourchette connectée est une vraie fourchette qui détecte vos mouvements et vous prévient lorsque vous portez la fourchette à votre bouche sans respecter une durée que vous avez choisie. Elle vous prévient par une petite diode lumineuse et également par une vibration. L’intervalle entre deux coups de fourchettes est réglable via une application iOS/Androïd gratuite (on ne dit pas fourchetée, ce terme signifie autre chose !). La communication entre l’appli et la fourchette s’effectue en BlueTooth. Une fois réglé le comportement de la fourchette (réglage durée intervalle et signification des diodes lumineuses), la fourchette peut très bien être utilisée seule de façon autonome sans être connectée. Elle vous préviendra que vous mangez trop vite comme une grande (et assez discrètement). Si vous désirez analyser votre repas, vous pouvez aussi décider de manger avec la fourchette connectée à l’appli et vous obtiendrez des statistiques en temps réel sur votre nombre de « coups de fourchettes à la minute » (mais je n’en vois pas bien l’intérêt).
La solution est très efficace et cela marche très bien. J’ai réglé un intervalle de 10 secondes et une diode qui du rouge passe au vert quand les 10 secondes sont écoulées. Je n’ai pris en défaut la fourchette qu’une seule fois : Manger des spaghettis trompe les capteurs de la fourchette (les mouvements un peu spéciaux lui font croire qu’elle a été portée à la bouche alors qu’il n’en est rien.). Dans ce cas, si vous voulez manger tranquille, vous éteignez la fourchette (la diode fait aussi office d’interrupteur).
La fourchette possède une prise micro-USB pour être rechargée (une fois tous les 15 jours). Elle ne passe pas au lave-vaisselle ou alors il convient de démonter la partie électronique auparavant.

Elle est livrée avec un couteau assorti dont l’usage est conseillé afin d’éviter des interférences (d’après la notice). Pour ma part, avec ou sans le couteau adapté, cela fonctionne bien. Il y a plusieurs coloris disponibles. Les deux couverts sont livrés dans un étui très pratique.
Le seul inconvénient que j’ai trouvé à cet ustensile bien pratique est qu’il n’est pas très discret : C’est un peu la fourchette de Oui-Oui. Difficile de passer inaperçu avec ça dans un grand restaurant … Laissez-la à la maison ! Et c’est dommage car c’est plus sur ces moments de convivialité que vous aimeriez faire durer votre assiette !
Une dernière chose : Chassez le naturel, il revient au galop : Sans ma fourchette SlowControl, je recommence à manger rapidement ! il faut croire que c’est une habitude difficile à perdre !

Comment je sauvegarde mes données importantes !

J’ai peaufiné un système de sauvegarde qui me permet d’être à peu près à l’abri de tout incident…

Mon cahier des charges est le suivant :

  • Sauvegarde des données personnelles de ma machine principale (un Mac).-
  • Sauvegarde de certains répertoires du Synology.
  • Récupération des données « en bloc » en cas d’incident sur une machine locale (iMac ou Synology).
  • Récupération facile d’un fichier en particulier.
  • Récupération des données en cas de destruction totale des équipements.
  • Automatisation du procédé de sauvegarde.

J’ai mis en place plusieurs mécanismes pour répondre à cette problématique :

Tout d’abord, le Mac est sauvegardé localement sur un disque externe relié au Synology via Time machine. Cette sauvegarde est réalisée toutes les 5 minutes. Pour avoir déjà restauré entièrement un Mac à l’aide de Time Machine, j’ai une entière confiance en ce système. C’est mon premier niveau de sauvegarde et de restauration, celui que j’utilise quand j’ai effacé un fichier par erreur ou un peu trop vite…
Mes fichiers personnels présents sur le Mac sont en plus répliqués sur le NAS Synology une fois par jour. Le répertoire du Mac Utilisateurs/ArnaudL (en gros la petite icône “maison” du Mac est ainsi copiée de façon incrémentale dans un répertoire spécial du Synology. J’ai testé plusieurs outils pour cette Synchro et j’ai eu beaucoup de mal à trouver un outil simple et parfait. L’utilitaire Sync Folders Pro (payant) ne me copiait pas tout et ignorait purement simplement des répertoires. L’outil Synology Cloud Station Drive (client associé à Cloud Station Server sur le Syno) n’était pas non plus parfait et m’ignorait des datas. Je n’ai pas testé la solution Bittorrent Sync ni la solution Crashplan. J’ai finalement trouvé la perle rare: Un outil simple, fiable et gratuit: FreeFileSync !

La période Amazon Drive illimité …

Pour sauvegarder les éléments précieux du Syno, j’ai pris un abonnement à Amazon Drive qui pout 70€ par an permet de stocker un volume illimité de données sur un serveur « dans le cloud ». Je n’ai pas de problème de sécurité à prendre en compte, j’imagine qu’Amazon a bien mieux à faire que de fouiller dans mes fichiers. Cette offre d’Amazon  a malheureusement pris fin et mon abonnement sera terminé en mars 2018. Amazon me propose maintenant de sauvegarder mes données pour environ 800€ par an (il faut dire que je sauvegardais une bonne partie du NAS en plus de mes données brutes personnelles…).

Le AirBnb de la sauvegarde !

Comme il n’était plus possible de sauvegarder mon NAS sur Amazon avec l’excellent logiciel de sauvegarde HyperBackup fourni par Synology, j’ai dû me tourner vers une autre solution…

Hyperbackup permet de sauvegarder vers un autre NAS Synology. Mon plus proche collègue (et aussi ami) possède un Synology et comme moi, il est fibré. Nous avons donc installé une sauvegarde symétrique de nos Synology. J’ai fourni un disque externe qu’il a branché sur son Synology et j’ai fait de même avec le disque externe qu’il m’a fourni. Et toute les nuits, les données essentielles de mon Synology (dont la copie de mon répertoire utilisateur sur l’iMac) sont sauvegardées. C’est une sauvegarde incrémentale et cryptée (c’est à dire que moi seul peut voir le contenu de cette sauvegarde). La première itération est un peu longue (800 Go à passer par la fibre, à raison de 30Go par heure environ) mais après, quelques minutes chaque nuit sont suffisantes pour sauvegarder les changements. Ainsi, même en cas de vol ou destruction du matériel, j’ai une copie de mes données quelque part en dehors de chez moi. De plus, J’ai demandé à Hyper Backup de garder 99 versions d’historique de fichiers. Je peux donc remonter dans le temps et récupérer des vieux fichiers si j’en ai besoin. Cette précaution est particulièrement utile en cas d’attaque par un ransomware.

J’espère que cet article vous aura servi. N’oubliez pas que la sauvegarde de vos données est une chose primordiale, que les données numériques sont des petits objets très fragiles qui peuvent disparaitre par milliards en une fraction de seconde…

Sur la photo, on peut voir le Synology DS416+ (dans son débarras car l’objet est assez bruyant, à gauche un premier disque externe abritant les torrents en partage, au dessus un premier disque externe pour la sauvegarde TimeMachine et encore au dessus et connecté en façade, le disque externe contenant la sauvegarde de mon ami).

Test du Xiaomi Mi Band 2

Mise à jour du 03/01/2018:

J’ai malheureusement changé d’iphone sans dé-jumeler le bracelet dans l’application Xiaomi (Ce qu’il ne faut jamais faire !): Mon bracelet ne peut plus se connecter à aucun device depuis ce changement. Il apparait, en cherchant sur les forums, que pour un changement de téléphone, il convient de supprimer le bracelet dans l’application Xiaomi ce qui permet au bracelet d’être ré-associé à un autre téléphone. Pour ma part, je ne l’ai pas fait et j’ai fait un reset usine sur l’iPhone sans supprimer l’association (il ne s’agit pas de l’association Bluetooth, mais bien de l’association du bracelet avec l’application sur le téléphone). Depuis, il m’est impossible (et le SAV me l’a bien confirmé) de ré-associer le bracelet à mon nouveau téléphone (et ré-installer l’application Xiaomi sur l’ancien téléphone ne mène pas plus loin …). Ja’i depuis investi dans une Apple Watch qui me donne entière satisfaction.

Reprise d’un article écrit en avril 2017 (sur mon ancien blog Havreetautres.fr.

J’ai acheté mon Xiaomi Mi Band 2 pour remplacer ma ceinture cardio BlueTooth Polar dont le bluetooth ne fonctionne plus. Ce bracelet d’activité d’origine chinoise est extrêmement bon marché : une vingtaine d’euros.

Est-ce qu’il fait le job ? Vous le saurez dans les lignes qui suivent …

Le bracelet est très léger, son autonomie d’une quinzaine de jours. Il n’est pas désagréable à porter. Il offre les fonctions suivantes : date/heure, notification sms/tweet (par vibration), nombre de pas, km parcourus et surtout il indique la fréquence cardiaque.
C’est surtout cette possibilité d’avoir ma fréquence cardiaque qui a motivé cet achat, les autres fonctions étaient déjà remplies par mon iphone 7. L’obtention de la fréquence cardiaque se fait en sélectionnant le mode qui va bien sur le bracelet, au bout d’un temps de 3 à 4 secondes, la fréquence cardiaque s’affiche. Elle est relativement juste car je l’ai comparée avec un cardio qui se positionne sur un bout de doigt lors d’une visite médicale (l’écart était de 1 pulsation : 63 contre 64). Lorsque j’ai reçu mon bracelet, l’obtention de la fréquence cardiaque était assez aléatoire mais depuis la dernière mise à jour du firmware du bracelet, elle est infaillible.
Malgré tout, je suis déçu par ce bracelet qui n’offre pas un affichage en continu de la fréquence cardiaque : Il faut relancer le processus pour obtenir une nouvelle fréquence cardiaque … C’est loin d’être suffisant pour quelqu’un qui court et qui veut superposer son tracé de pulsations à son parcours de running.
J’ai eu vent d’une application iOS payante permettant de s’affranchir de cette limitation : Mi HR. Cette application devait permettre de récupérer la fréquence cardiaque en permanence et de la rendre disponible pour les autres applications (iSmoothRun, Runkeeper, etc). La promesse est loin d’être tenue et l’application fonctionne quand elle le veut bien. Je déconseille donc l’achat de cette application !
Depuis, j’ai lu un peu de littérature sur ce bracelet… Xiaomi indique que la fiabilité de la mesure de la fréquence cardiaque n’est assurée que lorsque l’on n’est pas en mouvement, bras et poignet immobiles … cette dernière limitation donne le coup de grâce à une utilisation de ce bracelet pour le sportif…Pour les autres, pourquoi pas …

Choix d’une liseuse: Kindle ou Kobo ?

Force est de constater autour de moi que le marché des liseuses numériques est trusté par ces deux candidats : Kindle et Kobo. J’entends deci delà quelques allusions à une liseuse Sony mais ça cause pas bien fort de ce côté là… Ayant possédé successivement des Kobo puis une Kindle, je vais vous indiquer pourquoi je préfère l’une ou l’autre à travers une comparaison.

Je ne reviendrai pas sur les avantages d’une liseuse électronique par rapport au livre traditionnel: Poids plume, possibilité d’avoir une partie de sa bibliothèque avec soi (pratique en vacances), lecture d’une seule main (pas de pages qui volent au vent et imposent d’avoir les deux mains qui tiennent le livre), dictionnaire accessible à tout moment…Et surtout, possibilité de régler la police et la taille des caractères affichés et l’espace interligne. Petite cerise sur le cake, les liseuses vous indiquent votre progression dans le livre (pourcentage) et calculent pour vous le temps restant pour terminer le chapitre en cours (en fonction de votre vitesse de lecture actuelle). C’est très pratique pour savoir si vous avez le temps de terminer un chapitre avant de le commencer ! Les liseuses ne sont pas destinées à lire des fichiers PDF et le confort de lecture avec les PDF n’est pas le même qu’avec des fichiers prévus pour liseuse (pas de réglage de la taille de la police avec des PDF). Pour les deux marques, il est possible d’envoyer directement des articles comme des pages Web sur la liseuse via Wifi afin de pouvoir ensuite les lire sur la liseuse sans être connecté. La plupart des navigateurs proposent des plugin d’exportation de page web.

Tout d’abord, j’ai eu deux Kobo que j’ai revendues pour acheter une Kindle. Ma première, le modèle Kobo Touch,  n’était pas rétroéclairée et ne peut donc pas rivaliser avec les deux modèles de liseuses passés entre mes mains par la suite. Je vais éluder très vite la Kobo Touch : Format de poche (moins épaisse qu’un livre), elle fait le minimum, elle est pratique et pas ruineuse.

Le premier critère d’achat pour une liseuse est de savoir si l’on veut un modèle rétroéclairé ou non. Kindle et Kobo proposent les deux types. Un modèle rétroéclairé est plus onéreux mais il faut savoir que même en plein jour, le rétroéclairage (réglable en intensité) procure une belle blancheur à la page ce qui est très agréable à l’œil. La nuit, il permet de lire sans avoir à allumer la lumière de la lampe de chevet ce qui est appréciable lorsque l’on est insomniaque et en couple…

Ma première Kobo rétroéclairée était un modèle Glo. Cette liseuse possède un port microSD en plus de sa mémoire embarquée. Le point fort des modèles Kobo, c’est leur capacité à lire directement des fichiers ePub. ePub est le format de livre électronique le plus répandu. Vous branchez la Kobo sur votre ordinateur et Hop !, vous transférez et vous pouvez commencer à lire. La mémoire d’origine permet de stocker assez de livres pour vos 5 prochaines années de lecture, ce n’est pas vraiment un critère de choix pour une liseuse. La Kobo possède une connexion Wifi et permet de parcourir le magasin de livres Kobo et d’en acheter à partir de la liseuse. Le téléchargement commence alors et très rapidement le livre se trouve téléchargé sur la liseuse. L’autonomie est de plusieurs semaines. Le point faible de Kobo c’est sa réactivité : Attendre un quart de seconde que votre action sur l’écran tactile soit prise en compte est vraiment pénible (parcourir rapidement un livre est un cauchemar). J’ai revendu ma Kobo Glo car celle-ci ne supportait pas la chaleur des plages israëliennes : La liseuse se figeait toutes les 10 minutes dès qu’il faisait un peu chaud. Je devais alors la rebooter ce qui devenait assez fastidieux (j’adore lire à la plage…).

J’ai donc voulu changer de crémerie…Je suis allé voir le concurrent le plus proche: Amazon. J’ai choisi le modèle Kindle Paperwhite sans publicité (Amazon propose une petite réduction sur sa Kindle si vous acceptez de « recevoir » de la publicité pour certains livres sur votre Kindle. Rassurez-vous, cette pub n’intervient jamais pendant votre lecture, c’est juste une proposition qui s’affiche quand vous allumez votre Kindle). La PaperWhite est la concurrente de la Glo de Kobo. L’affichage de la PaperWhite est sensiblement de la même qualité que celui de la Glo, peut-être un peu plus blanc mais cela reste à vérifier. La réactivité de la PaperWhite est impressionnante (par rapport à la Kobo) : Elle obéit au doigt sans latence, ce qui permet d’effectuer toutes les actions du premier coup, sans se tromper. La Kindle ne possède pas de port pour une carte mémoire d’extension mais ce n’est pas gênant : De base la mémoire est très confortable (plusieurs centaines de livres…). Etrangement, la liseuse n’affiche pas la couverture du livre en cours de lecture lorsqu’elle n’est pas utilisée (la Kobo le faisait) . Comme nous possédons chacun notre PaperWhite mon épouse et moi, il n’est parfois pas facile de distinguer l’une de l’autre : Il est parfois nécessaire d’allumer une des deux pour cela. Les Kindle ont aussi une connexion Wifi permettant d’accéder à l’immense catalogue de livres numériques d’Amazon et d’acheter à partir de la liseuse (comme chez Kobo). Le point noir des liseuses Amazon, c’est leur fermeture au standard ePub : Vous ne pouvez pas transférer directement un fichier ePub vers une Kindle. Il faut auparavant lui faire subir une transformation à l’aide de logiciels (gratuits). Pour ma part, j’utilise pour cela Calibre (qui tourne sur Mac et PC). Calibre est très facile à utiliser mais malgré tout, c’est un point d’attention pour les personnes qui ne possèdent pas d’ordinateur à la maison. Une autre alternative est d’utiliser le programme d’Amazon KindleGen (gratuit lui aussi). Le format de prédilection à utiliser pour la Kindle est le mobi (Calibre gère très bien la transformation de ePub en mobi).  Avantage énorme du Kindle par rapport à la Kobo : Chaque Kindle possède une adresse email et vous pouvez envoyer des fichiers mobi à la Kindle par mail, ceux-ci seront directement intégrés comme livres dans la bibliothèque de la liseuse de manière complètement transparente. C’est très pratique pour mettre de nouveaux livres sur sa liseuse sans la connecter ou pour envoyer un livre à quelqu’un qui se trouve à l’autre bout du monde. Un dernier point positif : Les liseuses Kindle sont les seules à posséder la police d’affichage Bookerly que je trouve très agréable.

Voilà, j’ai fait mon petit tour d’horizon. Si vous n’avez pas encore de liseuse, vous pouvez enfin vous décider !